SAAQ les scandaleux Denis Marsolais, Éric Ducharme, Pierre E. Rodrigue mis aux vidanges et non recyclable conserveront leurs pleins salaires pendant des dizaines d’années au frais de nous tous les con-tribuables Québécois
Denis Marsolais
Denis Marsolais Salaire: 253 942$ par année Compte de dépenses mensuel pour frais de séjour à Québec: + 1573$ X 12 = 18 876$
Éric Ducharme
Éric Ducharme Président-directeur général salaire de base 310 063 $ + Automobile : $ 610 X 12 = $7320.00 + $ 4 830 $ pour les fonctions alloués = $ 322, 213.00
Ex-secrétaire du Conseil du trésor, nommé PDG de la SAAQ pour un mandat de cinq ans le 6 avril 2023, alors que l’organisation était au cœur du fiasco SAAQclic. Total 255 818 $
Tassé à l’été 2025, il demeure à l’emploi de la fonction publique et conserve ses conditions.
Affecté au bureau du secrétaire général et greffier du Conseil exécutif.
Son mandat reste à définir à savoir combien il tétera le système Club Med gouvernemental
Salaire de base : 310 063$ par année + Automobile: 610$ par mois X12 = $7320 + Dépenses: 4830$ par année = 322 213.00 $
Pierre E. Rodrigue
Pierre E. Rodrigue salaire annuel de base 253 942 $
Indemnités, allocations et salaires des titulaires d'un emploi supérieur (en application du Règlement sur la diffusion de l'information et sur la protection des renseignements personnels) Données au 31 mars 2023 (année financière 2022‐2023)
Nom Prénom Ministères/Organismes Titre du poste Salaire ($) Indemnités Allocations no. 11
Rodrigue Pierre E. Ministère de la Cybersécurité et du Numérique Sous-ministre et dirigeant principal de l'information- salaire de base : 253 942 $ + Automobile: 610 $ Mensuelle X 12 = $7320.00 + Frais de fonction: 4 830 $ Annuelle= totale : 266 092$
Ex-sous-ministre du ministère de la Cybersécurité et du Numérique et ex-secrétaire général associé.
Nommé président de l’Office des professions du Québec le 27 février 2025, nomination annulée moins de 24 heures plus tard.
Joue maintenant un rôle-conseil dans le cadre de mandats confiés au Secrétariat du Conseil exécutif. Salaire: 283 911$ par année
Trois administrateurs liés à la saga de la transformation numérique de la SAAQ jouissent d’une sécurité d’emploi
Trois hauts dirigeants liés au fiasco SAAQclic continuent d’être rémunérés par l’État québécois et conservent leurs avantages, même après avoir été dégommés par le gouvernement. Pourquoi en est-il ainsi ?
Le scandale de la transformation numérique de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) met en lumière les généreux avantages sociaux dont bénéficient plusieurs mandarins de l’État, parfois comparés à des « gagnants à vie ».
Ces administrateurs « tablettés » jouissent toujours d’une sécurité d’emploi bétonnée, de salaires exceptionnels et d’avantages sociaux enviables.
Le mystère plane toutefois sur les tâches qu’ils accomplissent réellement après avoir été « punis » pour leur rôle dans SAAQclic.
Mercredi, le Conseil des ministres a sanctionné l’ex-PDG de la SAAQ Denis Marsolais en le démettant de ses fonctions de dirigeant de l’Office de la protection du consommateur.
Selon nos informations, Marsolais demeure à l’emploi du gouvernement et intègre le ministère du Conseil exécutif, où il occupera le nébuleux poste d’administrateur d’État.
Les mandats qui lui seront confiés ne sont pas encore connus.
Même scénario pour l’autre ex-PDG de la SAAQ Éric Ducharme et l’ancien sous-ministre d’Éric Caire au Numérique, Pierre E. Rodrigue (voir encadré).
Déjà, Denis Marsolais avait été limogé à la suite du lancement catastrophique de la plateforme SAAQclic.
Le gouvernement de la CAQ l’avait néanmoins promu PDG de l’Office de la protection du consommateur en février 2024.
CONGÉDIEMENT DIFFICILE
Il est difficile, voire impossible, de congédier un administrateur d’État titulaire d’un poste permanent dans la fonction publique.
Selon la Loi sur la fonction publique, le gouvernement peut, sur recommandation du premier ministre, « congédier un administrateur d’État pour une cause juste et suffisante ».
Des cas de fraude pourraient, par exemple, constituer une cause valable.
Marie-Soleil Tremblay, professeure titulaire à l’École nationale d’administration publique, rappelle qu’historiquement, la protection d’emploi vise à assurer une bonne séparation entre le pouvoir politique et les employés administratifs.
« On voulait que les fonctionnaires se sentent libres », souligne-t-elle.
Pour être congédié, « il faut avoir fait quelque chose de très grave », ajoute-t-elle.
Sinon, les hauts dirigeants, même lorsqu’ils sont « tassés » d’une fonction, demeurent payés et bénéficient toujours de leurs avantages.
On leur attribue une autre fonction.
CONTRATS ET PRIMES
Le gouvernement peut aussi embaucher « à contrat » une personne pour occuper un emploi supérieur.
C’est le cas de plusieurs fonctions, comme celles des délégués du Québec à l’étranger ou des PDG de grandes sociétés d’État telles que la Caisse de dépôt et placement du Québec ou Hydro-Québec.
À forfait, ces employés ne sont pas protégés par la sécurité d’emploi à vie. Ces embauches s’accompagnent toutefois de généreuses indemnités de départ en cas de divergences menant à la fin de leur lien d’emploi.
D’ailleurs, dans son projet de loi sur l’efficacité de l’État, la présidente du Conseil du trésor, France-Élaine Duranceau, se donne le pouvoir de nommer les vice-présidents de la SAAQ et de fixer leur rémunération. Ils seraient également assujettis à une probation de deux ans.
Ces dirigeants sont nommés par le conseil d’administration de la société d’État, et il s’agit majoritairement de fonctionnaires permanents bénéficiant de conditions d’emploi difficilement révocables.
Marie-Soleil Tremblay souligne qu’en ne nommant que des gens issus du secteur privé, « le gouvernement se prive d’une expertise certaine » au sein de la fonction publique.
Notre gouvernement du Québec a accumulé au fait des années un bassin de hauts fonctionnaires de super hyper incompétents,













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