jeudi 25 septembre 2025

Québec- Médecins tromperie – arnaque, mensonges- leurs rémunérations et leur mauvaise foi des syndicats de médecin

 Québec- Médecins tromperie – arnaque, mensonges- leurs rémunérations  et leur mauvaise foi des syndicats de médecin  

Déontologie s’applique parfaitement à l’attitude des dirigeants des deux syndicats de médecins à l’endroit du gouvernement et du projet de loi 106.

Les médecins ont amorcé des moyens de pression, notamment la suspension des activités de formation et d’encadrement des futurs médecins.

Le gouvernement demande, très raisonnablement, qu’une petite partie de la rémunération des médecins (15%) soit liée à la prise en charge d’un nombre prédéterminé de patients dans un délai préétabli.

La mauvaise foi réside dans ce discours syndical selon lequel le gouvernement les traiterait de paresseux

Plus  grave que de la mauvaise foi l’argent est notre seul dieu

L’article 13 du Code de déontologie de la profession médicale au Québec dit en toutes lettres: «le médecin doit s’abstenir de participer à une action concertée de nature à mettre en danger la santé ou la sécurité d’une clientèle ou d’une population.

Plus de personnel de soutien et plus de plateaux techniques.

Ensuite, non seulement nos médecins sont payés surtout par les fonds publics, mais ils combinent aussi, à bien des égards, la sécurité du fonctionnaire pour la rémunération et la liberté de l’entrepreneur pour ce qui est de son profil de pratique.

En 2023, un omnipraticien qui travaille à temps plein au Québec était de

 414 000$. C’est la plus élevée au Canada si vous tenez compte des différences du coût de la vie entre les provinces.

En 2023, la rémunération annuelle d’un spécialiste à temps plein au Québec était de 548 000$. C’est dans la moyenne canadienne, mais c’est plus qu’en Ontario si vous tenez compte du coût de la vie.

Entre 2010 et 2022, la croissance de la rémunération clinique totale des omnipraticiens a été de 63% au Québec.

C’est la deuxième plus forte augmentation parmi les provinces canadiennes.

Pendant cette période, celle de nos spécialistes fut de 65%, au quatrième rang des provinces canadiennes. 

Bref, nos médecins sont parmi les mieux payés au Canada et ont fait d’importants gains ces dernières années.

Manque-t-il de médecins au Québec?

Le nombre de médecins par habitant au Québec est dans la moyenne canadienne.

Mais le nombre est une question un peu relative puisque ce qui compte vraiment, c’est l’accessibilité: pouvoir les rencontrer quand on en a besoin.

Cette accessibilité est en fonction du nombre d’heures qu’ils travaillent et d’où ils sont sur le territoire.

Le Québec est au dernier rang au Canada pour le nombre de spécialistes qui travaillent à temps plein, et en queue de peloton également pour les omnipraticiens à temps plein.

Logiquement, si vous augmentez le nombre de médecins, mais que ceux-ci travaillent moins, vous n’améliorez pas l’offre de soins.

Les données de la RAMQ montrent qu’environ un tiers des médecins travaillent  et facturent en moyenne trois jours ou moins par semaine.

Oui, nos médecins travaillent moins qu’avant, mais on observe le même phénomène ailleurs au Canada.

Vous vous demanderez peut-être comment ils peuvent avoir obtenu de fortes augmentations de rémunération ces dernières années en travaillant moins qu’avant.

La réponse est évidemment la forte hausse des tarifs de chaque acte: pourquoi travailler plus d’heures si chaque geste facturé est plus payant qu’avant?

On entend souvent que l’autre raison majeure pour laquelle le nombre d’heures travaillées a baissé, c’est que la profession médicale a rajeuni (vrai) et s’est fortement féminisée (vrai aussi).

L’étude montre cependant que l’âge et le sexe expliquent une partie seulement de cette baisse des heures travaillées.


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