L’Observatoire du Mont-Mégantic, Estrie, Québec, découverte inhabituelle- inimaginable- extraordinaire- phénoménale une planète recouverte 100% pour 100% d’eau aucune terre ferme le 2 juillet 2025 ainsi que la mort d’une étoile
Sous les directives dirigées par l’Université de Montréal, la première observation internationale depuis des siècles.
La planète a été nommée « TOI-1452 b » parce qu’elle orbite autour de la seconde étoile double nommée TOI-1452.
Elle est située plus près de son étoile que la Terre du Soleil, environ à la distance de Vénus. C’est pourquoi elle est beaucoup plus chaude que la Terre.
L’eau compte pour moins de 1 % de la masse de la Terre. Elle compterait pour 30 % de celle de TOI-1452 b.
Le Québec, qui compte huit chercheurs dans l’équipe internationale, a joué un rôle important dans la découverte puisque c’est à l’Observatoire du Mont-Mégantic que la première observation a été réalisée.
Découverte par une équipe internationale dirigée par l’astrophysicien montréalais Charles Cadieux. Illustration courtoisie Université de Montréal, Benoit Gougeon
Une équipe de recherche dirigée par un Montréalais vient de découvrir une planète qui pourrait abriter la vie et qui a la très rare particularité d’être entièrement recouverte d’un océan.
Nommée TOI-1452b, cette planète est 70 % plus grande que la Terre et est située à 100 années-lumière. Elle est assez proche de son étoile pour qu’on y trouve de l’eau liquide.
« Il y a tellement d’eau qu’aucun continent n’en émerge, ce serait un immense océan », explique Charles Cadieux.
L’étudiant au doctorat au Département de physique de l’Université de Montréal fait partie d’une équipe internationale de chercheurs basée à Montréal qui étudient les planètes hors de notre système solaire capables d’héberger de la vie.
Il est le premier auteur d’un article qui révèle la découverte dans la dernière édition de la revue scientifique Astronomical Journal.
Pourrait-il y avoir de la vie sur cette planète ?
« C’est trop tôt pour répondre à cette question, mais on sait que l’eau liquide est essentielle au développement de la vie », s’enthousiasme René Doyon, directeur de l’Institut de recherche sur les exoplanètes de l’Université de Montréal et directeur de thèse de Charles Cadieux.
Charles Cadieux est parmi les 57 cosignataires de l’article.
Il ajoute que les premières formes de la vie sur Terre, des bactéries, sont apparues dans les océans où des nappes d’eau très chaude s’échappaient des profondeurs.
Charles Cadieux, on présente parfois la Terre comme une planète remplie d’eau.
En réalité, l’eau n’y occupe qu’une mince couche de surface.
Là-bas, on parle d’un océan d’une très grande profondeur », reprend M. Cadieux.
Depuis deux ans, le doctorant cible cette planète qu’un satellite de la NASA avait identifiée dans la constellation du Dragon en février 2020.
Charles Cadieux a d’abord pu documenter l’objet grâce à deux nuits sans nuages à l’Observatoire du Mont-Mégantic, et Charles Cadieux puis à l’occasion d’une cinquantaine d’heures d’observation au Télescope Canada-France-Hawaii à Mona Kea, Hawaii.
La présence d’eau liquide ailleurs que sur Terre n’est pas une première. On sait que des lunes de Jupiter et de Saturne en possèdent.
Mais à l’extérieur du système solaire, « les planètes de ce type, on n’en compte que sur les doigts d’une seule main », précise René Doyon.
Il se dit impatient d’en savoir plus grâce au télescope spatial James-Webb dont le prochain calendrier d’observation sera fixé en janvier prochain.
Mort d’une étoile le 2 juillet 2025
Des astronomes ont capturé les traces d'une double explosion qui a achevé l'existence d'une étoile, apportant une première preuve visuelle de ce scénario jusque-là théorique, le 2 juillet 2025
Les supernovæ, ces fins cataclysmiques de certaines étoiles en fin de vie, restent à bien des égards mystérieux. Car l'évènement, qui voit l'astre imploser, est aussi soudain qu'imprévisible.
D'une masse similaire à celle du Soleil, les naines blanches concentrent leur matière dans un volume beaucoup plus petit. Elles sont réputées terminer leur existence en s'éteignant doucement, pour devenir des naines noires - théorisées sans jamais avoir été observées -, ou en explosant en supernova.
«Les explosions de naines blanches jouent un rôle critique en astronomie», a remarqué dans un communiqué de l'Observatoire européen austral le doctorant Priyam Das, premier auteur de l'étude parue dans Nature.
Notamment parce que ces événements produisent quantité d'éléments, dont du fer, qui serviront de matière première pour former de nouvelles étoiles. Malgré cela «le puzzle de longue date du mécanisme exact déclenchant l'explosion reste irrésolu», selon M. Das.
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Agence France Presse- Cette impression d'artiste non datée, publiée par l'Observatoire européen austral (ESO) le 2 juillet 2025, illustre le rémanent de supernova SNR 0509-67,5, vestige en expansion d'une étoile ayant explosé il y a des centaines d'années lors d'une double détonation
La première preuve photographique que des étoiles peuvent mourir en deux explosions.
Cet événement n'a laissé que des traces, clairement visibles, de la double explosion qui a mis fin à l'existence d'une étoile, selon les astronomes qui ont fourni les premières images dans une étude réalisée le 2 juillet 2025. Observatoire européen austral / AFP) AFP
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https://www.youtube.com/watch?v=yBlYGG6V1bI
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