Arthur Laprise né le 11 février 1893 Sainte-Agnès de Lac-Mégantic, Comté Frontenac, QC Héro arrestation anti-conscription anglo-saxonne 1916-1918
Décès: 27 juillet 1936 - âge: à 43 ans à St-Samuel-de-Gayhurst, Comté Frontenac, QC
Arthur Laprise, Héro Canadian Français – Anti- Conscription à l’âge de 24 ans refuse de s’enrôler dans l’armée première guerre mondiale et arrêter par la police militaire anglophone du Canada
La Loi sur le service militaire est entrée en vigueur le 29 août 1917. Cette loi politiquement explosive et controversée a profondément divisé le pays selon les clivages franco-anglais.
Elle soumettait tous les citoyens de sexe masculin âgés de 20 à 45 ans à la conscription pour le service militaire jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
À ce titre, la loi a eu des conséquences politiques importantes.
Elle a mené à la création du gouvernement d’union du premier ministre Borden et a poussé la plupart de ses partisans canadiens-français à s’y opposer.
Dont Arthur Laprise arrêté le 2 août 1917 à Lac-Mégantic par la police militaire anglo-saxonne unilingue anglaise
La crise de la conscription de 1917-1918 est le point culminant des querelles politiques, militaires et ethnoculturelles ayant divisé les Canadiens anglais et les Canadien français pendant la Première guerre mondiale.
L’adoption de la conscription par le gouvernement fédéral à l’été 1917, visant à rendre le service militaire obligatoire pour tout homme âgé de 20 à 45 ans, mène à une crise nationale sans précédent dans l’histoire du Dominion du Canada, fondé en 1867. La loi martiale est imposée.
Le nationalisme canadiens-français
Le Québec ne soutiendra pas activement la guerre des Boers, jugée inutile par Henri Bourassa, étoile montante du nationalisme canadiens-français et petit-fils de Louis-Joseph Papineau.
Député fédéral dans le parti de Laurier, Bourassa rejette la position de son chef et démissionne le 18 octobre 1899.
Il est réélu député indépendant lors d’une élection partielle dans la même circonscription, en janvier 1900.
Le conflit dévoile d’importants désaccords entre impérialistes canadiens-anglais et anti-impérialistes canadiens-français.
Appuyée par Henri Bourassa, la Ligue nationaliste canadienne est fondée à Montréal en 1903 par les militants et journalistes Olivar Asselin, Jules Fournier et Omer Héroux.
Fermement opposée à l’ingérence de l’Empire britannique dans les affaires canadiennes, la Ligue pose le Canada comme seule et unique patrie des Canadiens.
La Ligue nationaliste est résolument anti-impérialiste et s’oppose à toute implication du Canada dans les guerres menées par les puissances européennes.
S’alliant à la Société Saint-Jean-Baptiste, elle organise de grandes assemblées à Montréal, notamment en faveur de l’autodétermination de petites nations, tel que l’Irlande
Voir le compte rendu d’une soirée en faveur de l’émancipation politique de l’Irlande, organisée par la Ligue nationaliste canadienne au Théâtre national français, dans The Montreal Star, 16 novembre 1903, page 11.
Rien ne change au Québec ils sont toujours là pour nous faire chier les Anglos
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