dimanche 11 décembre 2022

Francophone et Québécois agonisant sous les mains de Justin qui nous offre l’autruche comme étant le nouvel emblème du peuple Québécois en phase terminale d’un peuple anéantie

 Francophone et Québécois agonisant sous les mains de Justin qui nous offre   l’autruche comme étant le nouvel emblème du peuple Québécois en phase terminale d’un peuple anéantie

Quand on a le nez collé sur un point précis, on ne voit pas le tableau d’ensemble.

Seul le recul permet de faire des liens entre les divers points, de voir le portrait général.

Réveillez-vous maudits moutons

Ne les prenez pas de façon isolée. Dites-moi plutôt quels liens les unissent, quel portrait général ils font apparaître.

Plan

Ces quatre mots sont : immigration, Roxham, santé, laïcité. Prenons-les tour à tour.

Ottawa fera entrer un demi-million d’immigrants réguliers par année pour l’avenir prévisible, record mondial absolu.

Ottawa sait parfaitement que cela fera déborder la baignoire québécoise.

Ottawa le sait, mais va de l’avant quand même. Pourquoi, vous pensez?

En 2022, près de 50 000 demandeurs d’asile – de faux réfugiés en grande majorité – entreront au Québec par le chemin Roxham et atteindront les 500 000 bientôt.

Ils mettront une pression considérable sur nos services de santé, d’aide sociale, d’éducation, sur le logement, sur nos finances publiques, etc.

Ottawa le sait, pourrait agir, mais laisse faire. Pourquoi, vous pensez?

Prenez la santé.

Le vieillissement de la population fait exploser le budget de la santé, déjà la moitié de tout le budget du Québec.

Le financement fédéral, qui vient de nos impôts, ne suit pas. Il est passé de 50 % à 23 %.

Pourquoi, vous pensez?

Le Québec quémande à genoux et Ottawa en profite pour fixer ses conditions.

Prenez la loi 21 sur la laïcité.

C’est une initiative Québécoise ridiculement limitée pour se distancer de l’idéologie multiculturaliste canadienne.

Qui encourage la contestation judiciaire, qui la finance, qui monte au front sans la moindre gêne? Ottawa.

Pourquoi, vous pensez?

Je vous donne quatre exemples. Je pourrais vous en donner quarante.

Revenons à mon image du début sur le tableau d’ensemble.

Reculez de deux pas et dites-moi quels liens unissent ces quatre sujets (et tant d’autres).

La logique d’ensemble est qu’Ottawa a construit un étau, un piège, une trappe.

Le Québec y est enfermé, la corde au cou, et Ottawa est en train de la resserrer. 

Politiques de nos politiciens francophones et québécois depuis plusieurs décennies  en y ajoutant leurs traitrises envers son propre peuple et langue volontairement, systématiquement, patiemment, méthodiquement les racistes systémiques à la Philippe Couillard l’âme damnée du Québec.

Tout est lié. Ottawa sait parfaitement ce qu’il fait. Rien n’est laissé au hasard.

Il a le temps et il a l’argent.

Le but n’est pas de liquider le Québec français mais bien que n’être une page d’histoire morbide de l’Empire Britannique. 

C’est de l’«alcaliniser», donc de le rendre inoffensif et strictement folklorique Louisiana PQ.

Ne vous laissez pas endormir par les clowneries de Justin Trudeau. Le plan vient de passer à la vitesse supérieure.

Pour sortir du piège, il nous faudrait un gouvernement du Québec prêt à se battre et une population mobilisée.

Nous assistons en direct à la cuisson à feu doux de tout un peuple. 

Québécois et Francophones peuples d’autruches moutonnées

L’autruche ne s’enfouit certainement pas la tête dans le sable lorsqu’elle a peur ; comme tout le monde, elle court. Mais l’expression ne nous convient que trop bien, à nous, Québécois francophones, qui faisons semblant de ne pas voir l’anglicisation fulgurante du Québec et la chute dramatique de la qualité et de l’usage du français dans nos conversations et dans nos esprits au cours des deux dernières décennies.

Il y a 40 ans, je me suis endormie à Montréal, je me réveille aujourd’hui à Toronto.

Il y a, au cœur de Montréal, une progression inéluctable de l’anglais, qui gagne toujours plus de terrain, conquérant, dans les quartiers jusque-là francophones. 

Sur le Plateau, à l’ouest de Papineau, il semble que seuls les vieux parlent encore français. 

C’est là que j’ai vécu le comble de l’absurde : un Montréalais francophone qui s’adresse à moi en anglais. Interrogé, il me répond, tout souriant, qu’il ne sait pas, que l’anglais, c’est bien. Bref… un réflexe.

Le rouleau compresseur de l’anglais des Américains au Canada

Ce réflexe-là, tout le monde l’a attrapé, semble-t-il. Sur les ondes radio, dans la presse, à la télé, sur Internet, impossible pour les journalistes, chroniqueurs et autres locuteurs de faire trois phrases sans utiliser une expression anglaise, plus « tendance » que l’expression francophone équivalente. J’entends de l’anglais partout, tout le temps. 

On écoute les séries, les films en anglais ; on navigue sur Internet en anglais ; on s’écrit avec des mots anglais ; on réfléchit de plus en plus avec des concepts anglais.

En fait, nous sommes tous soumis au rouleau compresseur de l’anglais, qui écrase tout sur son passage, en particulier chez les jeunes. Le nez solidement collé aux réseaux sociaux, ils sont plongés du matin au soir dans un univers largement anglophone. 

Beaucoup se fichent pas mal de préserver leur langue. On l’a tellement maltraitée et ignorée tout au long de leur jeunesse qu’ils l’apprécient bien peu. C’est avec eux que la bataille du français est en train de se jouer. Et de se perdre, j’en ai bien peur. De ce point de vue, la loi 96 est l’équivalent d’un diachylon appliqué sur une plaie béante.

L’ennui, c’est qu’une langue ne vient jamais seule. Elle entraîne dans son sillage une culture, une perception du monde, des préoccupations qui reflètent la société dont elle est issue. 

Et l’anglais, ici, ce sont les États-Unis.

Nos nouveaux maîtres à penser américains imposent les codes et les sujets de « conversation » que nous adoptons sans coup férir. Les nouvelles expressions, les idées innovantes (comme les plus réactionnaires), les modes, les expériences, tout nous vient du sud.

Même la politique s’écrit à Washington. Nous avons maintenant des segments entiers consacrés à la politique américaine dans nos émissions d’information quotidiennes. 

Si bien qu’on en sait plus sur les sénateurs américains que sur nos propres ministres.

Pire, on calque maintenant les grands débats et conflits américains sur notre petit monde à nous, qui n’en avait rien à cirer jusque-là. 

Le mot en n’en est l’illustration la plus éloquente. Ici, en français, cette insulte n’a jamais été d’usage courant. 

Mais aux États-Unis, le mot anglais est une insulte grave, d’un racisme avéré

Alors on adopte la perspective américaine sans se poser de questions ; on jette aux poubelles professeurs et écrivains en collant sur notre réalité une histoire qui n’est pas la nôtre.

Briser l’hégémonie culturelle américaine

En intégrant l’anglais américain dans nos vies, on a l’impression de s’ouvrir sur le monde. Rien n’est plus faux. Il n’y a guère de pays plus centrés sur eux-mêmes que les États-Unis. 

En parlant, en vivant en français, on a l’occasion de briser la conception étriquée que l’hégémonie culturelle américaine nous impose. 

On voit ailleurs, on entend autre chose, on réfléchit autrement. Le français nous ouvre une petite porte vers la différence, vers les autres pays, les autres cultures. 

Alors, pourquoi choisir de porter des œillères quand on a la chance de voir large et loin ?

La culture québécoise francophone a contribué pour beaucoup à faire du Québec une société unique en Amérique ; une société imaginative, ouverte, tolérante, démocratique et plus égalitaire que bien d’autres. 

Toutes les études, tous les sondages le démontrent : les Québécois ne pensent pas, n’agissent pas comme les autres Canadiens, et encore moins comme les Américains, dans bien des domaines. 

Serons-nous toujours originaux quand toutes nos références, toutes nos inspirations viendront du sud de la frontière ?

Dans ce concert de revendications pour la diversité des sexes, des genres, de race, d’ethnie, de couleurs, de cultures, etc., il n’y a, semble-t-il, que la culture québécoise francophone qui n’ait pas droit de cité. 

Pourquoi ne pas revendiquer notre distinction plutôt que de vouloir nous assimiler au plus grand nombre ? À trop vouloir suivre le courant, on risque de se perdre… pour de bon.

Nous nous sommes assassiner par nous-mêmes et c’est de notre propre faute, la lâcheté de nos gouvernements, politiciens, chambre de Commerce etc.



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