mardi 8 février 2022

Prenez-en de la graine chère Québécois, les métis Paul Crête, Richer Levesque et Steven Levesque, de la Communauté autochtone du Pontiac, ont convaincu pratiquement tous leurs 425 membres de se faire vacciner.

Vaccination Covid-19 -  Prenez-en de la graine chère Québécois, les métis Paul Crête, Richer Levesque et Steven Levesque, de la Communauté autochtone du Pontiac, ont convaincu pratiquement tous leurs 425 membres de se faire vacciner.



La Communauté autochtone du Pontiac, une association qui regroupe près de 425 Métis établis dans la région, se targue d’un taux de vaccination qui approche les 100% parmi ses membres. 

Son secret? «Ils suivent le chef de bande», s’exclame en riant Richer Levesque, 76 ans, à la tête de l’organisation

Plus sérieusement, ce dernier s’est fait un devoir de rassurer personnellement ses membres qui avaient des doutes.

Paul Crêté, aîné métis, a aussi pris des rendez-vous en ligne pour plusieurs membres et les a accompagnés au centre de vaccination, au besoin. Tous deux croient que le lien de confiance y est pour beaucoup dans ce succès.

Gouvernement du Québec

Procès de François  Legault, c’est la polémique artificielle du jour, qui permet aux indignés professionnels de se mobiliser, en faisant semblant qu’un scandale vient de surgir au cœur de la cité.  

Parmi vous tous, les gérants d’estrade auraient fait mieux que notre premier ministre du Québec pendant cette épidémie et  de porter les souliers en étant critiquer à tous les niveaux. 

Tout est bon pour détruire notre premier ministre dans les médias

PRENDRE LE TEMPS QU’IL FAUT

La pharmacienne Pavlina Zhivkov et ses employés sont parvenus à injecter plus de 2000 doses à la population du Pontiac à force de patience et de compréhension. 

«Notre infirmière peut s’asseoir une demi-heure pour convaincre une personne de se faire vacciner. Ils demandent des arguments, c’est long, ça n’en finit plus, mais elle prend le temps. C’est du cas par cas», relate la sympathique pharmacienne. 

La préfète de la MRC du Pontiac, Jane Toller, est convaincue que cette approche a fait « une grosse différence » sur la couverture vaccinale dans les environs de Mansfield-et-Pontefract. 

La vaccination y est «un peu moins clinique, un peu plus rassurante», dit-elle, d’autant plus que les Zhivkov sont reconnues dans la communauté comme pharmaciennes de mère en fille.

Le virus de la discorde

La vaccination crée des tensions au sein de communautés tricotées serrées                    

COVID-19 À Shawville comté de Pontiac  comme dans d’innombrables petites villes où tout le monde se connaissent, la polarisation entourant le vaccin menace plusieurs relations.

«C’est probablement le sujet qui nous a le plus divisés, d’aussi loin que je me souvienne», témoigne Bill McCleary, maire de Shawville, situé à 80 km de Gatineau. 

Car ici, presque tout le monde connaît au moins un non-vacciné, qu’il soit un proche, un voisin, un collègue ou un ami d’enfance. 

«[En milieu rural], les antivaccins et les pro vaccins, ce n’est plus juste théorique. On sait qui croit à quoi et on s’emporte plus facilement», souligne la psychologue Geneviève Beaulieu-Pelletier. 

Le sujet de la vaccination divise dans la communauté de Shawville. Son maire, Bill McCleary, a encore en mémoire la petite commotion provoquée par des antivaccins après l’imposition du passeport vaccinal à l’aréna local à la mi-novembre.

D’un côté, le pharmacien français Marc Aufranc installé à Shawville en a contre les antivaccins qui propagent de la désinformation pure et simple.

De l’autre, Holly Lalonde, 35 ans, refuse de se faire vacciner autant contre la COVID-19 que contre la grippe. Ses deux enfants ne sont pas plus vaccinés contre le coronavirus.

Dans la petite ville de 1500 âmes, Le Journal a remarqué que plusieurs hésitent d’ailleurs à commenter le sujet de la pandémie, comme s’ils anticipaient un conflit. 

«Je ne vais pas mentir, ça crée un peu de frictions», confie Holly Lalonde, une ex-coiffeuse qui refuse de se faire vacciner. 

Elle raconte que l’une de ses sœurs a reçu ses doses et ne fréquente que d’autres vaccinés. 

«Je ne l’ai pas vue depuis un an», laisse tomber la femme de 35 ans en achetant une pinte de lait sans porter de masque, alors que c’est interdit dans les commerces.

Des règles flexibles

À ce sujet, Le Journal a remarqué que certains commerçants de Shawville font fi des règles sanitaires ou refusent de se positionner sur la vaccination pour éviter de froisser de fidèles clients. 

«Les non-vaccinés ont autant d’argent à dépenser que les vaccinés. Je n’ai pas le choix de rester neutre», lance un restaurateur qui souhaitait rester anonyme pour ne pas nuire aux affaires.



Aucun commentaire:

Publier un commentaire