jeudi 24 juin 2021

Niort , France familles Laprise Émile, Louis, Rose-de-Lima nos origines

 LAPRISE ET SES ORIGINES notre famille











Jean Daniau dit Laprise et Françoise Rondeau

Originaire de Niort, Poitou, France

Nos ancêtres étaient majoritairement des Huguenots, des protestants, aujourd’hui, cette religion est aux États-Unis sous le nom de Mormon



Niort, 60 486 habitants, préfecture des Deux-Sèvres, se situe en région Poitou-Charentes.
Elle est la ville centre de la communauté d'agglomération qui regroupe plus de 100 000 habitants.
                                      Donjon de Niort


Niort occupe une position stratégique à une demi-heure de l'Atlantique et au carrefour autoroutier entre Poitiers et La Rochelle, déterminante pour son développement économique. 

  

Le secteur tertiaire y représente 74% de l'activité. Niort accueille les sièges nationaux de grandes mutuelles d'assurance et de la première société européenne d'assistance, ce qui en fait une capitale reconnue de l'économie sociale. 

  

Elle est dotée d'un fort secteur de services aux entreprises : logistique, répartition pharmaceutique, informatique. 

  

Depuis plusieurs années, Niort développe un Pôle universitaire tourné vers les assurances et la gestion des risques en liaison avec son activité économique. 

  

L'origine du nom "Niort" provient du celtique latinisé Novioritum formé de novio "neuf, nouveau" et de rito-"gué" et signifie donc « nouveau gué »  

  

Dans de nombreux textes anciens Niort y est écrit Nyord, ou Nyort. On peut facilement relier cette forme à des formes nord-germanique, quand un peuple envahie et renomme une ville, ou s'approprie un lieu.  Niort ait pu être envahi et refondé par le peuple wisigoth ou par le peuple franc, tout deux d'origine nord-germanique (gothie ou Jutland, Danemark) entre le II et le IVème siècle, au même titre que les Burgondes ont donné leur nom a le bourgogne, ou que la France ait pris le nom du peuple franc. Les premières mentions de la ville ne remontant qu'au VIème siècle et laisse donc bien des suppositions quant à l'origine toponymique de la ville, tant latine avec novio-ritum que ny-ort d'origine germanique. 


 Niort France

Héraldique  


L’héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes).  


L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit. 


Apparue au XIIe siècle au sein des membres masculins de la noblesse, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : femmes, clercs, paysans, bourgeois, communautés... Par la suite, on s'en est également servi pour représenter des villes, des régions, des pays, des corporations de métiers. 

  

Le premier sceau  connu de la ville date de 1453 : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 

1199, est envoyé à Paris où il est fondu et regravé, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville. 


Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe. 



L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cime de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras sénestre reposant plié sur l'écu, celui de sénestre la massue sur l'épaule sénestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur. 

  

Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti des ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère de saint Louis. Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Esculine à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale, et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le 20 octobre 1813, les lis sont remplacés par des abeilles impériales, pour peu de temps.  

  

La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire. 

  

La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants. 

  

Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort au roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion. 


En pointe les ondes évoquent la Sèvre niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. 

  

À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacées par des Indiens ou Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages. 


Niort aujourd'hui

  

Niort est la 86e commune la plus peuplée de France.

  

Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972. 


Après avoir connu une forte expansion démographique entre 1952 et 1975, avec un doublement de la population en partie dû à l'absorption des communes environnantes, Niort a connu une période de lente érosion de sa population jusqu'en 1999. Cette décrue s'est opérée au profit des communes environnantes qui ont vu leur population fortement s'accroître sur la même période. Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu une importante croissance démographique. 

  

Les villages ruraux de la région connaissent alors un important phénomène de urbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est de Niort, Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'Ecole et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 5 500 habitants, suit  principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs. Ce même phénomène de rurbanisation se prolonge dans une moindre mesure en direction des agglomérations de La Rochelle et de Poitiers. 

  

Depuis 1999, la ville de Niort connaît une nouvelle période de croissance démographique assez marquée pour atteindre en 2008 le seuil des 60 000 habitants. Les communes environnantes quant à elles poursuivent également leur expansion. 

  

L'absorption des communes périphériques a eu pour conséquence un relatif éloignement des autres communes environnantes. Éloignement qui explique que l'agglomération de Niort au sens urbain ne compte qu'environ 80 000 habitants en intégrant Aiffres, Chauray, Magné, Échiré, Bessines, et Saint-Gelais. 


Toutefois, si l'on prend en compte la notion d'aire urbaine, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est la 54e aire urbaine de France totalisant 

135 000 habitants. 


La ville fait également partie du 13ème espace urbain de France sur 96 dénombrés dit de La Rochelle-Niort-Val de Charente qui compte (en 1999) 466 120 habitants. 

La communauté d'agglomération de Niort quant à elle compte un peu plus de 103 000 habitants.  


Sièges de compagnies d'assurances internationales 


Niort est l'une des villes à l'origine et reste l'une des places fortes de l'économie sociale française et la capitale des mutuelles d'assurances. 


Premiers employeurs de la ville, environ 6 000 salariés, les mutuelles étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels... 


Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux (MAAF-MMA-GMF, Caisse d'Epargne-MACIF-MAIF,  MAAF-Banque populaire…). Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs.    

   


Niort fut d'abord une agglomération gallo-romaine épousant une boucle de la Sèvre niortaise, située près de l'ancien golfe des Pictons, cuvette baignée par l'océan Atlantique et par les eaux douces des fleuves. Le village était alors localisé dans le quartier de l'actuelle rue Gambetta. 


Au premier siècle, Niort a été un relais commercial important voire politique et religieux mais vers 80 après J-C. l'agglomération s'est affaiblie, le premier stade de la romanisation ayant été amorcé. Elle est déjà un centre de tissage et de tannage du cuir. 


Les Francs occupent ensuite la ville comme en témoigne l'existence d'un cimetière mérovingien mis au jour à la Recouvrance. Du fait des invasions, la ville gallo-romaine dut être désertée et la vie s'implanta sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Leurs hauteurs offraient la possibilité d'une surveillance et une sécurité plus grandes car la Sèvre navigable servit de voie de pénétration aux envahisseurs normands IXe siècle. En 940, les Normands ravagent le bourg. 


Niort au Moyen Âge 


 La ville dépend du comte de Poitiers 


Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du roi d’Angleterre. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise.


 Son époux royal, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2,800 m, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double. 


Revenue dans le giron français, en 1244, Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346, (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous la bannière anglaise à la signature du  

 

Traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue "port franc" en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial. Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrent dans la ville et désarment les Anglais. Ainsi, Niort réintégra le royaume de France. 


Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges. Au XVIIe. siècles  les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort. La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profitaient de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui comptent parmi les plus belles du royaume. 


Le Sel


Durant cette période le sel était de première nécessité


La gabelle est une taxe royale sur le sel  ayant existé en France au Moyen Âge et à l'époque moderne. C'était alors l'une des aides ou taxe indirecte. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle.


Le mot vient de l'ancien provençal gabela qui comme gabelle désignait à l'origine un impôt indirect, prélevé notamment sur des articles de la production industrielle ou agricole en France durant le Moyen Âge et l'Ancien Régime (gabelle des vins, des draps, du blé). À partir de 1350, le terme est réservé au sel.


La gabelle est une taxe royale sur le sel ayant existé en France au Moyen Âge et à l'époque moderne. C'était alors l'une des aides ou taxe indirecte. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle.


Le mot vient de l'ancien provençal gabela qui comme gabelle désignait à l'origine un impôt indirect, prélevé notamment sur des articles de la production industrielle ou agricole en France durant le Moyen Âge et l'Ancien Régime (gabelle des vins, des draps, du blé). À partir de 1350, le terme est réservé au sel.



Principe


Le principe général est le suivant : le sel fait l'objet d'un monopole royal. Il est entreposé dans des greniers à sel, où la population l'achète taxé et en toute petite quantité. La gabelle représente, à l'époque moderne, environ 6 % des revenus royaux.


Le sel fut longtemps le seul moyen de conserver les aliments et était donc un élément stratégique. Avec le sel, on fabriquait des salaisons et l'on séchait poissons et viandes douces. Il était également un composant nutritif indispensable pour le bétail. Enfin, il fut sous l'Ancien Régime utilisé comme monnaie d'échange et il possédait même une fonction de salaire, dont on retrouve le sens étymologique dans salarium en latin qui signifiait « ration de sel » puis, par extension, la pratique du traitement, du salaire à l'époque romaine.


Contrebande


De même, au fil de la Loire, la grande route du sel depuis les marais de l'Atlantique jusqu'au cœur de la France amène une contrebande effrénée sur terre comme sur eau.

Sous Louis XIV, la situation n'avait pas changé. En Bretagne, la livre de sel coûtait au plus un liard et demi (3/8 sous) quand dans le Maine « pays de gabelle », elle se payait 12 à 13 sous ; d'où la fréquence de la contrebande ou « faux-saunage ». Les gabeleurs, en bas-mainiot « les gabeleux », étaient les commis de la ferme. Ils étaient notamment chargés de recouvrer la gabelle.


Les chemins de la contrebande pouvaient mener à la misère, la prison, voire les galères. Faux-saunier, à l'imitation d'une population en quête de sa survie, Jean Chouan est le représentant d'un combat contre un régime fiscal unique. À l'époque, le trafic de sel faisait l'objet d'une intense contrebande aux frontières intérieures. On estimait qu'il y avait près de la moitié de la population riveraine des marches de Bretagne qui vivait plus ou moins de ce faux-saunage, soit comme transporteur, soit comme receleur, soit comme revendeur.

La législation contre les fraudes est sévère : les peines vont du fouet et la flétrissure aux galères, à la déportation et à la peine de mort. La dureté des punitions semble avoir été sans effets sur la contrebande.


Les guerres


Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques. 


Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au 28 décembre 1588, durant laquelle se produisent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. 


Les dragonnades


Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants. 


Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de 30 régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau. 

 

Le donjon

  

Au bord de la Sèvre niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Ils formaient le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long. 

  

C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d'arme sur laquelle il y avait la collégiale Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des guerres de religion. 

  

Plus tard, le château servira de prison.  Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. 

  

Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. 

  

Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs faces nord-est et sud-ouest. Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère. À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de 16 mètres, étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de bâtiment central. 

  

Le Donjon est aujourd'hui classé monument historique.    Ancien musée, il abrite parfois des expositions temporaires. De la plate-forme, on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.  

  

Le pilori c'est l'ancien hôtel de ville, précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du beffroi date du XVIIe siècle. Après avoir abrité un temps une librairie, il est aujourd'hui dédié aux expositions temporaires. 

  

De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles. 


À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe siècle) avec deux sauvages cantonnant une tour. 

  

 Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique. Il retrouve aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques.   

                                     

L’église Notre-Dame, de style gothique flamboyant, remonte au XIVe siècle mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XVe et XVIe s.  Ancienne église romane, son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou Plantagenêt. Elle possède un clocher à flèche conique de 75 mètres ou 180 pieds. 


L'entrée principale du côté Nord, s'orne d'un remarquable portail du XVIe siècle, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Mathurin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. 

  

C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'ouest et que l'on désorienté ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail (XVIe s. - XVIIe s.) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté Sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre (XVIIe s.) de la famille des Baudéan-Parabère, ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau (XVIIe siècle). Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville (XVIIIe siècle). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). 


 La chaire de style néo-gothique (1877) comme le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution. Présence de tapisseries d'Aubusson (XVIIIe siècle). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à 76 m. 

                            

L’église Saint-André ; de l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice est ruiné par les protestants en 1588. 


Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. 


L'édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Segrétain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du XIIIe siècle. 

 À l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, un Christ en bois du XVIIIe siècle, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle. 

L'église Saint-Florent du Ve siècle orné d'un clocher porche du XIe siècle dont les deux baies abritent chacune une cloche, a probablement remplacé au XIe siècle, un édifice du Ve siècle. Des bas-reliefs remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs.  


Église St-Etienne


L'église Saint-Étienne-du-Port du XIXe siècle, édifice néogothique composée d'une seule nef, ainsi que d'un déambulatoire. 


 La chapelle du collège Saint-Hilaire architecte : Segrétain, vitraux : Gouffault); cet édifice est actuellement fermé. 


L’église Sainte-Pezenne. Cette église du début du XIIe siècle est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher porche roman est un type rare dans la région. 


L’ancienne abbaye de la Roussille ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte. 

  

L'église Saint-Hilaire du XIXe siècle, de l'architecte niortais Segrétain (auteur de la Gare, de l'église  Saint-André, de la chapelle du collège Saint-Hilaire notamment). 

Le Temple protestant ; vendue en 1800 à la ville de Niort, l'église de l'ancien couvent des Cordeliers (XIIIe s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. 

L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous Henri IV et au XIXe siècle. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux. 


Les halles et le donjon


Les halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). 


Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas-côtés a été cantonné  postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. 


Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du Commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Bel exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. 


Au Moyen Âge, on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France », elles abritent le marché du mardi au dimanche, le matin et jusqu'à 14h. Le jeudi et le samedi, le marché s'étale aussi sur le parvis.  

Citadelle de Besançon


Quartier Du Guesclin 


La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de Bertrand du Guesclin, caserne de type Vauban dont la construction fut commencée en 1734. 


Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Porche, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. 


Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant 160 ans (les régiments d'ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le 7e régiment de hussards marqua la vie quotidienne des Niortais de 1862 à 1919. Les casernes abritent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organise dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par Louis XIII en régiment sous le titre de Régiment Royal Niort. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel. 


Place de la Brêche, ancien lieu de foire, superbe et vaste place qui était surplombée d'un joli jardin public orné de statues auquel on accédait par un escalier monumental ainsi qu'un immense parking de plus de 1000 places. La place est actuellement en cours de transformation pour créer un parking souterrain, un centre de conférences, une brasserie, un complexe cinématographique de 12 salles géré par le groupe CGR et un immense jardin public, remplaçant ainsi le parking de surface. 


Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobile a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants. 


Le nom de la place provient de la « brèche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales. 


Fort Foucault 


Le fort Foucault, situé sur un îlot au milieu de la Sèvre niortaise, en contrebas du donjon. 

Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours. Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties. 


C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique. Auguste Tolbecque (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devient le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion. Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes. 


La tour du télégraphe Chappe, 22 rue du Vivier. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le sémaphore est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration. 

Les anciens bains Juin 


Les anciens bains Juin, 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. 

L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation.  


La ferme de Chey, au lieu-dit Chey était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du XVIIIe siècle. 


La prison panoptique du XIXe siècle 


La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent quatre dragons en bronze tout droit sortis de la Sèvre niortaise. 


L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le marais poitevin à la fin du XIIe siècle. 


Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton de celui réservé aux voitures. 


Dames de Niort sous Louis XIV 

  

Le Logis d'Hercule. Cette taverne du XVIe siècle est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la peste au XVIIe siècle. (Propriété privée) 


Au 30 rue Saint-Jean, il y a la maison dite du Gouverneur, qui date du XVe siècle. (Propriété privée) 


Au n° 3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve l'hôtel d'Estissac élégante demeure Renaissance. (Propriété privée) 


Au n° 5 de la rue du Pont se trouve l'hôtel de Chaumont, de la fin du XVe siècle, maison natale de Françoise d'Aubigné. Prison royale depuis le milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. (propriété privée) 


La prison panoptique Niort


Au n° 55 de la rue Saint-Gelais, la maison de la Vierge : cette demeure à pans de bois du XVe siècle, actuellement presqu'en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine. 


Au n° 63 de la rue Saint-Gelais, l'hôtel de la Roulière, construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière. 


Ancien Hôtel de La Marcardière, 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcadière, est caractéristique du XVIIIe siècle. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du XIXe siècle.  


Au 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, la villa d'Agesci dite la Maison Rose, 50 bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques 

La vie aux Deux-Sèvres  

  

Aliénor d'Aquitaine, devenue reine de France de par son mariage avec Louis VII, elle apportait en dot des territoires considérables. 

  

Deux filles naquirent de cette union, mais le mariage se désagrégea et la rupture officialisée au retour de la seconde croisade en 1152. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le règne de ce roi ne fut pas une réussite. Lorsque Louis VI mourut, en 1137, la royauté était relevée, à l’intérieur comme à l’extérieur. 


Ce dernier avait en outre fiancé son fils avec Aliénor, fille du duc d’Aquitaine, dont la superbe dot faisait tomber dans le domaine royal un territoire allant des montagnes d’Auvergne à l'océan. Malheureusement, Louis VII ne sut continuer la politique de son père. Surnommé le Jeune, ce fut un roi pieux et bon, mais indécis et sans vision à long terme. Il monta sur le trône à l’âge de 18 ans, et son règne dura 43 ans. Mais c’est à peine si l’on peut trouver deux ou trois faits à son honneur, le roi accumulant les erreurs. 


Ses secondes noces en firent l’épouse d’Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et duc de Normandie qui devint le roi d’Angleterre Henri II en 1154; de cette union naîtront huit enfants, dont cinq garçons: deux se trouveront intimement mêlés à notre histoire: Richard Coeur le Lion et Jean sans Terre, tandis que les territoires d'Aliénor d'Aquitaine deviendront possessions anglaises 


Bien qu’éduqué pour être clerc ou moine plutôt que roi, Louis VII a joué un rôle important dans l’histoire de France : Il consolide le pouvoir royal dans les provinces qui étaient sous son influence et combat le pouvoir féodal ; Il s’entoure de conseillers de grande qualité et publie des ordonnances importantes pour la gestion du royaume. 

  

Le royaume de France s’enrichit sous son règne, l’agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l’industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre. 


Cependant, la deuxième croisade fut calamiteuse, et la séparation d’avec Aliénor d’Aquitaine est une lourde erreur, qui fournit à un vassal mineur le moyen de s’imposer, en plaçant le roi de France en infériorité territoriale pendant près d’un demi-siècle. Il fallut l’action de trois grands rois, Philippe Auguste, Louis VIII le Lion et Louis IX, pour redresser la situation et arriver à réduire les conséquences de cette lourde décision. 


La monarchie, jusque-là itinérante, s’est fixée à Paris car la présence du roi dans tout son domaine n’est plus nécessaire. Un embryon d’administration centrale et locale s’est formé. Autour de lui, des familiers lui ont donné des conseils politiques, et vont former le Conseil du roi, les services centraux de la monarchie regroupent les chefs des services domestiques du palais. En province, des prévôts ont été chargés par le roi de collecter les revenus, de lever des contingents militaires et de rendre la justice. Comme son père, le roi va soutenir le mouvement d’émancipation des communes, va accorder des privilèges aux communautés rurales et émanciper des serfs. 


Louis VIII

   

Louis VIII de France dit le Lion, né le 3 ou 5 septembre 1187 à Paris, mort le 8 novembre 1226 à Montpensier (Auvergne), fut roi de France de 1223 à 1226, huitième de la dynastie dite des Capétiens directs. 

 

Philippe II 

  

Il était le fils du roi Philippe II (1165-1223), dit Philippe Auguste et d'Isabelle de Hainaut (1170-1190). 

  

Par sa mère, il est le premier roi de France qui descend à la fois d'Hugues Capet et de son compétiteur malheureux, Charles de Basse-Lorraine. 

  

Le court règne de Louis VIII fut cependant marqué par deux brillantes campagnes : l’une contre les Anglais en Guyenne, l’autre contre Raymond VII de Toulouse. 

  

Surnommé « le Lion », c'est pendant le règne de son père que le futur Louis VIII obtient sa renommée en remportant sur Jean sans Terre, roi d'Angleterre, la victoire de La Roche-aux-Moines en 1214. Les barons anglais, révoltés contre Jean sans Terre, promettent alors au prince Louis de lui donner la couronne d'Angleterre, il est en effet l'époux de Blanche de Castille, petite-fille de feu le roi Henri II d'Angleterre. Acceptant cette demande, Louis débarque sur les côtes anglaises, arrive à Londres le 2 juin 1216 et prend rapidement le contrôle du sud de l'Angleterre. 


Mais comme Jean sans Terre meurt peu après, les barons anglais, plutôt que d'avoir à faire à un prince énergique comme Louis qui risquait de les entraver, décident de se prononcer en faveur d'Henri III, fils de Jean sans Terre. Louis continue la guerre, mais il est battu à Lincoln en mai 1217. Le 11 septembre 1217, lors de la signature du traité de Lambeth, il doit alors renoncer à ses prétentions en contrepartie d'une forte somme d'argent. 


Plus tard, après avoir été sacré roi de France, sous prétexte que la cour d’Angleterre n’avait toujours pas exécuté toutes les conditions du traité de 1217, Louis VIII, profitant de la minorité d'Henri III, décide de s’emparer des dernières possessions anglaises en France. Au cours d’une campagne rapide, Louis VIII s’empare de la majorité des terres de l’Aquitaine. Les villes du Poitou, de la Saintonge, du Périgord, de l'Angoumois et d'une partie du Bordelais tombent les unes après les autres. Henri III ne possède plus en France que Bordeaux et la Gascogne, qui ne furent pas attaquées. 


Conquête du Languedoc

  

À cette époque, le sud de la France était le théâtre des combats de la croisade des Albigeois. 

En 1218, Amaury VI de Montfort, fils de Simon IV de Montfort, avait hérité du comté du Languedoc. Cependant, ce dernier préféra quitter le Midi, acceptant de céder ses droits sur le Languedoc au roi de France (en échange de la dignité de connétable, première de la couronne). 

  

Raymond VII, comte de Toulouse, était toujours soupçonné par l'Église d'abriter des cathares sur ses terres. Un concile fut donc tenu à Bourges, en 1225, où il fut déclaré que détruire l’hérésie était une nécessité et qu'une nouvelle croisade contre les cathares était indispensable. 

  

Louis VIII fut donc choisi pour diriger l'expédition.  Aux fêtes de Pâques de l’an 1226, des milliers de chevaliers (les chroniqueurs de l’époque donnent le chiffre de 50 000 qui semble exagéré) se trouvèrent à Bourges aux côtés du roi. Cette armée se dirigea vers la vallée du Rhône, et à son approche, les seigneurs et les villes se hâtèrent de faire leur soumission au roi de France. La ville d'Avignon, qui appartenait à Raymond VII, refusa cependant d’ouvrir ses portes. L’on mit alors le siège devant la place forte qui était considérée alors comme la clef du Languedoc. Au bout de trois mois, la ville fut prise, et aussitôt Nîmes, Castres, Carcassonne, Albi se rendirent à Louis VIII. 

  

Raymond VII, quant à lui, s’était enfermé dans Toulouse. Les croisés, frappés par les maladies hivernales et la défection de certains d'entre-deux, décidèrent d'ajourner le siège de la ville. Louis VIII, quant à lui, succomba à la dysenterie, en novembre 1226. Toulouse ne tomba qu'en 1228.


Henri III d'Angleterre

  

Henri III ou Henri III Plantagenêt, né le 1er octobre 1207 au château de Winchester, mort le 16 novembre 1272 à Westminster, fils aîné du roi Jean sans Terre et d'Isabelle d'Angoulême, fut roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine. 

  Fils aîné du roi Jean sans Terre et d'Isabelle d'Angoulême, Henri III n'avait que neuf ans quand il succéda à son père, mort le 19 octobre 1216. À cette époque, les barons anglais, mécontents de Jean sans Terre, avaient offert le trône au prince Louis, fils de Philippe Auguste, qui avait traversé la Manche et s'était fait couronner à Londres. Avec sa mort, leur rancune s'éteignit, et ils abandonnèrent le parti de Louis, se ralliant au jeune Henri. 

  

Henri III fut donc couronné à Westminster, le 28 octobre 1216, par les derniers fidèles des Plantagenêt. Comme le roi était encore jeune, la régence échut au comte de Pembroke (1216-1219), qui réussit si bien que Louis dut rembarquer à la fin de 1217. Après sa mort, Hubert de Bourg lui succéda dans ses fonctions (1219-1227). 

  

Déclaré majeur en 1227, il révoqua la Magna Carta octroyée par son père, qu'il avait lui-même juré de respecter, et retira sa faveur à Hubert de Bourg en 1231. 

  

En 1224, Louis VIII enleva à Henri III toutes ses possessions du continent, excepté Bordeaux et la Gascogne (Louis VIII légitimait ses annexions en stipulant que les barons anglais n’avaient pas rempli les conditions du traité passé avec lui, lorsqu'ils l'avaient appelé en Angleterre 

  

En 1241, la guerre éclata entre Anglais et Français. En effet, en 1241, Louis IX, roi de France, maria à Saumur son frère Alphonse avec Jeanne, fille du comte de Toulouse Raymond VII. Le roi de France décida aussi d'investir son frère du comté de Poitou.  Au Xe siècle, les comtes de Poitiers deviennent ducs d'Aquitaine. 


Suite à la commise des fiefs de Jean-sans-Terre en 1204, le Poitou est confisqué par le roi de France. Le comté est accordé en apanage à Alphonse de Poitiers et revient à la couronne à sa mort. 


Au traité de Brétigny (1360), le Poitou est cédé à l'Angleterre. Il est reconquis peu après (décembre 1372) par Bertrand du Guesclin et Jean de Berry à qui le comté est donné en apanage. À sa mort, le comté revient au domaine royal. 

  

En 1314, le comté de Poitou est érigé en comté-pairie - à noter cependant que les ducs d'Aquitaine avaient fait partie des 6 pairs laïcs primitifs et d'une partie de l’Auvergne, qu'il avait reçue en apanage par son père. Ils se rendirent ensuite à Poitiers, où le nouveau comte devait tenir sa cour et recevoir l’hommage de ses vassaux. L’un d’eux, Hugues X de Lusignan, refusa de rendre l’hommage. Excité par sa femme Isabelle d'Angoulême, la mère du roi d’Angleterre, il osa défier publiquement le comte, et brûla la maison dans laquelle ce dernier avait séjourné à Poitiers. 

  

Seul, Hugues X de Lusignan était peu dangereux, mais il attisa ainsi de vieilles rancœurs, et c’est alors qu’Henri III lui promit son appui. Peu après, Raymond VII de Toulouse et les rois d’Aragon, de Castille et de Navarre décidèrent de se joindre au roi d’Angleterre. 

  

Henri III débarqua alors en France, dans le bas Poitou, avec beaucoup d’argent mais peu d’hommes. Il rencontra Louis IX près du pont de Taillebourg, sur la Charente. Les Français étaient sensiblement plus nombreux, mais les Anglais étaient maîtres du pont, et leurs adversaires ne pouvaient pas franchir la rivière, trop encaissée et trop rapide. Cependant, Louis IX décida de faire charger ses hommes, qui enfoncèrent les lignes anglaises. Le roi dut alors se replier, vaincu. 

  

Les Anglais réussirent à se réfugier à Saintes, mais les Français les y poursuivirent. Une nouvelle bataille eut alors lieu, et, vaincu une fois de plus, Henri III dut se retirer. Il se dirigea vers Bordeaux, en juillet 1242, abandonnant une grande partie de ses chevaux et de ses équipages. Il retourna ensuite en Angleterre, alors que la coalition était dissoute. 

  

Louis IX fut, heureusement pour Henri III, un roi magnanime. Louis IX restitua le Limousin, le Périgord, l’Agenais, la Saintonge et une partie du Quercy (c’est-à-dire les conquêtes faites par Louis VIII). Henri III, en contrepartie, fit une renonciation officielle à toutes les provinces confisquées à Jean sans Terre (c’est-à-dire les conquêtes faites par Philippe II Auguste). Les deux rois signèrent le traité de Paris (1259), faisant ainsi la paix. 

Les dernières révoltes Féodales 

  

La révolte dite de la Praguerie, par référence aux guerres civiles de la Bohême hussite, est suscitée, en 1440, par de grands seigneurs: Jean d'Alençon, qui possède Niort, Georges de la Trémoille, maître de Melle, Jean de la Roche, capitaine des routiers, qui veulent limiter le pouvoir royal et attirent dans leur camp le dauphin Louis (futur Louis XI). 

  

Charles VII réagit vigoureusement,  reprend Melle et tandis qu'il se trouvait à Poitiers, une tentative des rebelles contre Saint-Maixent devant la résistance des bourgeois de la ville.  L'autorité royale est rétablie. 

  

En 1465, une nouvelle révolte féodale, dite " Ligue du Bien public " menée par le frère de Louis XI,  Charles de France, avec la participation du seigneur Parthenay, n'aura pas plus de succès.  De même au début du règne de Charles VIII, la " Guerre folle " verra le triomphe des troupes royales, commandées par le vicomte de Thouars, Louis de la Trémoille, à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488.  Parthenay, dont le seigneur avait pris part à la coalition, aura ses remparts détruits.  Désormais, le roi de France est maître de son royaume 

  

À cette époque, les activités administratives étaient tenues principalement par des Juifs comme prêteurs d'argent.   

  

Péronnelle Borgaise, veuve de Jean Celaz, de Saint-Maixent, dit qu'il y a dix-huit ans, Robert Bonnin, sergent de Thibaud de Blazon, alors bailli de Poitou pour le seigneur roi, extorqua injustement à feu son mari 4 livres parce qu'un Juif prétendait faussement qui lui devait six sous d'intérêt, à la de quoi ledit Robert le mit en prison jusqu'à ce qu'il eût payé d'où sa réclamation... 

  

Guillaume Rossent, valet, paroissien de Saint-Léger de Saint-Maixent, dit qu'il a douze ans, au temps du seigneur roi actuel, Hardouin de Maillé, chevalier, alors bailli de Poitou, lui extorqua injustement 19 livres, 6 setiers de froment et 9 mesures de vin qu'il estime à la valeur de 40 livres, parce qu'il disait, son père devait à Habertin, Juif de Saint-Maixent, 12 livres, ce qu'il nia, d'où sa réclamation . 

  

En 1589 Henri IV, roi de Navarre, devient  roi de France.


En 1594 Le sacre d’Henri IV à Chartres et son entrée à Paris


En 1598 L'Édit de Nantes donne la liberté de culte aux protestants


En 1610 Louis XIII, roi de France: Régence de Marie de Médicis jusqu'en 1617


De 1624 à 1642 Gouvernement du Cardinal de Richelieu


En 1629 - L'Édit de grâce d'Alès


De 1635 à 1659 Guerre contre la maison d'Autriche


En 1636 Le Cid de Corneille


En 1637 Le discours de La Méthode de Descartes


En 1643 Louis XIV, roi de France: Mazarin premier ministre

  

De 1650 à 1653 La Fronde des princes et le retour de Mazarin


De 1665 à 1685 Les grandes Ordonnances de Colbert


1667 Andromaque de Racine


1668 L'Avare de Molière.  Les  Fables de La Fontaine


1677 Louvois devient ministre


1685 Révocation de l'Édit de Nantes et remplacé par l'Édit de Fontainebleau


1715 Louis XV roi de France


1740 - 1748 L'Esprit des Lois de Montesquieu

  

1763 Le Canada devient une possession anglaise


1778 - 1785 Guerre de l'indépendance Américaines


Des institutions complexes

 

En 1664 le gouvernement militaire au Poitou 


En 1698 Le système de justice.  Dans son rapport, en 1664, Colbert de Croissy relève de nombreuses imperfections ou abus dans le fonctionnement de la justice. 


Il n'y a presque point de lieu où la complaisance pour les amis ou l'intérêt ne puissent beaucoup...; les épices que prennent les juges sont excessives; les greffiers prennent des taxes exorbitantes et ne mettent dans leurs écritures que la moitié des lignes et des mots requis par l'ordonnance..., les crimes et la violences surtout y règnent avec grand impunité et grande licence, tant à cause du crédit et puissance des gentilshommes et autres personnes violents contre lesquels il est impossible de trouver des témoins ni même des parties qui osent se plaindre.  Des prévôts, archers ou sergents qui veulent ou qui puissent mettre les décrets à exécution, qu'à cause de la facilité qu'il y a d'obtenir des décrets de défense au parlement.   

  

À Niort on y tient quelquefois des prisonniers un an entier sans leur faire procès. 

  

En 1698 Les finances de l'état 

                         

Il y avait en outre 24 communes, qui regroupaient 150 paroisses à Niort seulement. 

  

En 1698 

Guerre des religions

  

Le département dépendait des diocèses de Poitiers, de Saintes, Luçon et de La Rochelle. 

  

En cette période, les églises réformées sont regroupées en Synode unique se répartissant en trois colloques: Bas-Poitou, Moyen-Poitou et Haut-Poitou.  Cette organisation, officielle ou clandestine suivant les circonstances, correspond un moment à une organisation financière, politique et même militaire parallèle. 


En 1698 Les Seigneurs 

  

En Poitou, les seigneurs se divisaient en haute, moyenne et basse justice. 


La Haute Justice appartenait au comte, vicomte, baron et châtelain.  On y jugeait toutes sortes de causes, même à Niort: la Haute Justice donnait le droit de moyenne et de basse justice.


Le Moyen Justicier pouvait donner tutelles et curatelles, émanciper, donner mesures et faire juger à sa juridiction les causes dont l'amende n'excédant pas soixante sous.  La moyenne justice comprenait le droit de la basse justice. 

  

Le Bas Justicier avait droit de basse justice qui était de deux sortes, c'est-à-dire: 

1. De connaître sur les habitants de son ressort, des causes civiles et criminelles qui n'emportaient qu'une amende de sept sous six deniers. 

2. De poursuivre ses tenanciers, pour la conservation de ses droits seigneuriaux 

  

Les Droits Honorifiques 


Les droits honorifiques étaient le droit de juridiction, d'armoiries, de ceintures funèbres, la foi, l'hommage, le serment de fidélité, le baiser, l'étalonnage des mesures, le droit de scie, le banc des vendanges, etc. 

Cimetière protestant à Niort  


En 1621 Niort comptait 2,000 familles ou 9,000 personnes dont la population se répartissait comme suit: 6,000 catholiques et 3,000 protestants. 

  

Niort comprenait en autre soit 100 ecclésiastiques, gentilshommes, officiers, avocats, médecins, procureurs, notaires et bourgeois vivant de leurs rentes. 

  

200 marchands de drap et soie, de bleds, de sel ou de fabriquant dans les manufactures d'étoiles et chamois. 

  

200 de petits marchands et artisans 

  

150 laboureurs, vignerons, journaliers et jardiniers 

  

1,550  ouvriers dans les manufactures d'étoffes, chamois ou crocheteurs occupés sur le port.   


Registres paroissiaux catholiques

  

Les baptêmes donnés par les curés doivent être notés par eux sur un registre spécial.  Dans toutes les paroisses, ces registres sont donc ouverts: Liber baptizatorum ou Papier des mariages ou Livre des défunts.   


Registres protestants

  

Un synode national prescrit la tenue des registres de mariages et de baptêmes.  En réalité, des pasteurs tiennent des registres " au Désert " qu'ils portent sur eux. 

  

Les trois états du régime

  

Dans les pays des Deux-Sèvres, comme dans toute la France, la vie sociale est réglée par l'appartenance de l'un des trois États: 

  

Le premier État du royaume, le Clergé, a des représentants dans chaque paroisse, mais aussi dans les grandes abbayes ou les maisons religieuses. 

  

Le deuxième État du royaume, la Noblesse,  compte une demi-douzaine de grandes familles et une trentaine de maisons de moindre importance, sans parler des dizaines et petits nobles ruraux 

  

Le troisième État du royaume, le Tiers-état, le plus nombreux, regroupe les habitants des villes, bourgeois, artisans, ouvriers et populations des campagnes. 

  

LE CLERGÉ 


Les abus et relâchements dans la vie de membres du clergé entraînent deux sortes de réactions: soit un ensemble de réformes internes à l'église ou l'adoption et la propagation des idées calvinistes.  

Calvin 

  

Parmi les membres du Clergé, on trouve surtout des représentants des classes privilégiées.   La haute noblesse alimente le haut clergé qui se trouve à la tête des abbayes et évêchés et qu'elle considère un peu comme son bien.    


La petite noblesse et la bourgeoisie se réservent les chapitres et les couvents, sert l'église dans les cures, les vicariats et les prieurés.
  

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabelle_du_sel
http://www.prenoms.com/niort-79000/deux-sevres-79/cartes-postales-73788-ville-village.htmlhttp://pages.infinit.net/barbeaum/fichier/index.h

http://www.geneanet.org/nom-de-famille/index.php3?nom=daniau
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http://www.multimania.com /genmedias
http://www.ubishops.ca /etrc-crce FranceGen Web
http://www.francegenweb.org/
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Le centre de généalogie francophone d'Amérique (CGFA)
http://www.genealogie.org/
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Archives Nationales du Québec
Collections et recueils d'histoire
Microfiches des états civils
Répertoires nationaux des mariages, baptêmes et sépultures.
http://www-irem.ujf-grenoble.fr/new2006/revue_n/Documents/resumes.html 

http://www.mcq.org/histoire/filles_du_roi/plan.html#plan 

www.lesfillesduroy-quebec.org

http://lesfillesduroy-quebec.org/2010/06/21/la-salpetriere-et-les-filles-du-r/ 

Répertoires des filles du Roi 

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Carignan 

http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagnielafouille.htm  

Régiment de Carignan  Plan du Fort du Régiment de Carignan  

http://www3.telus.net/michel_robert/ 

Navires venues de la Nouvelle-France: 

http://naviresnouvellefrance.com/html/page1665.html 

Fichiers des Huguenots 

http://pages.infinit.net/barbeaum/fichier/fichierc.htm 

http://www.geocities.com/Heartland/Estates/5973/filles_du_roi_larocque_couture.htm
http://naviresnouvellefrance.com/html/page1665sep.html#page1665sep 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Canada#...durant la domination britannique 
Histoire sites de Jean Daniau dit Laprise
http://www.google.ca/search?hl=fr&rlz=1T4GFRG_fr___CA263&ei=_ja-Sr7pIcWe8AaFk7mkAQ&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=histoire+de+jean+daniau+dit+laprise+au+qu%C3%A9bec&spell=1



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