samedi 5 mars 2022

Guerre en Ukraine - Joe Biden sera-t-il à la hauteur vis-à-vis Vladimir Poutine?

 Guerre en Ukraine - Joe Biden sera-t-il à la hauteur vis-à-vis Vladimir Poutine?

Ma propre réponse est JAMAIS

Photo du DEW Line

Les États-Unis et l'Union soviétique entament une course aux armements nucléaires qui dure jusque dans les années 1980 et ne connaît une certaine modération que durant les dernières années de la guerre froide. La première préoccupation des deux Grands est de conserver leur quasi-monopole de l'arme nucléaire.


01 mars 2022 Poutine ravive la menace nucléaire, l’invasion de l’Ukraine ramènera le rideau de fer de la guerre froide

Russie première puissance nucléaire mondiale avec 6255 ogives sur son territoire, la Russie domine les États-Unis (5550 armes nucléaires) et les deux pays comptent pour 82 % de l’arsenal atomique mondial.

D’autres pays comme la France (300 bombes) et l’Angleterre (200 bombes) sont aussi du groupe mais de façon plus marginale Inde, Pakistan, Corée du Nord, Iran , Taiwan et la Chine (270 bombes at arsenal courant environ 400 bombes)

Les États-Unis ont déployé sur le territoire du Canada plus de 3000 ogives nucléaires comme tampon entre les États-Unis, la Russie et la Chine

BOMBES nucléaires

État

Arsenal

nucléaire

1950

1960

1970

1980

Drapeau de la République populaire de Chine

Chine



75

205

Drapeau des États-Unis

États-Unis

299

18 638

26 008

24 104

Drapeau de la France

France



36

250

Drapeau d’Israël

Israël



8

31

Drapeau du Royaume-Uni

Royaume-Uni


42

394

492

Drapeau de la Russie

URSS

5

1 605

11 643

30 062

 

Nord du Canada avec 3000 bombes nucléaires et des centaines au nord du Québec «Dew Line bombes nucléaires»

Au début de la guerre froide et du développement par l'Union soviétique de leur propre arme atomique, le Canada  et les États-Unis commencèrent à craindre une attaque par des bombardiers à long rayon d'action. 

La Ligne Pinnetree allant de Terre-Neuve pour finir sur l’île de Vancouver fut construite par le gouvernement canadien dans le cadre du Système de Défense des Airs de l'Amérique du Nord. 

Le développement de la portée et de la vitesse des bombardiers soviétiques mena à la mise en place de la ligne Mid-Canada, plus au nord, afin d'augmenter le préavis de détection.

Canada pays tampon et nous serons les premiers éliminés

Lorsque les progrès de la technologie soviétique rendirent ces deux lignes obsolètes, les gouvernements canadien et américain s'accordèrent le 15 février 1954 sur la construction d'une troisième ligne de stations radars, cette fois-ci dans l'Arctique. Cette ligne devait courir le long du 69e parallèle, à 300 kilomètres au nord du cercle Arctique. 

Les américains acceptèrent de payer le coût de la ligne tout en utilisant la main-d'œuvre canadienne. 

La majorité des stations canadiennes sur la ligne DEW étaient sous la responsabilité de l'aviation royale du Canada (Forces canadiennes après 1968) alors que certaines étaient gérées conjointement avec l'United States Air Force.

La construction employa vingt-cinq mille personnes. La ligne était constituée de soixante-trois stations parsemées de l'Alaska à l'Île de Baffin, soit sur presque dix mille kilomètres. 

La construction fut terminée en 1957 et fut considérée comme une merveille technologique. 

L'année suivante, la ligne devint une pierre angulaire de la nouvelle organisation NORAD de défense aérienne commune et ses informations alimentèrent le programme Semi-Automatic Ground Environnment.

Peu après son achèvement, la ligne perdit la plus grande partie de son intérêt en se révélant inefficace contre les ICBM et les attaques par SNLE. Plusieurs stations furent déclassées, mais l'essentiel du dispositif resta actif afin de suivre les activités aériennes soviétiques et d'asseoir la souveraineté canadienne dans l'Arctique.

En 1985, les stations les plus efficaces de la ligne DEW furent améliorées et réunies avec de nouvelles stations au sein du North Warning System. 

L'automatisation fut augmentée et certaines stations furent fermées. Avec la fin de la guerre froide en 1990 et l'effondrement de l'Union Soviétique, les américains retirèrent tout leur personnel et laissèrent la gestion de toutes les stations canadiennes au Canada, tout en gardant la responsabilité des stations situées en Alaska et au Groenland.

Une controverse intervint entre les États-Unis et le Canada à propos du nettoyage des sites désactivés de la ligne DEW, entre autres dans l'île de Resolution Island (Nunavut). 

Les stations avaient en effet produit de grosses quantités de déchets dangereux, tout spécialement les polychloro-biphényles (PCB). 

Alors que les États-Unis insistaient sur le fait qu'il était de la responsabilité du Canada de nettoyer les sites qu'il avait sous sa responsabilité, le gouvernement canadien était en désaccord. 

En 1996, un accord fut signé dans lequel les États-Unis participèrent à hauteur de 100 millions de dollars pour un coût total de 600 millions.



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