Stéphanie Brossoit assassine sa fille Maélie Brossoit-Nogueira, 6 ans de 80 coups de couteau après avoir ingéré du cannabis, de GHB et d’antipsychotique d’homicide involontaire

 Stéphanie Brossoit  assassine sa fille Maélie Brossoit-Nogueira, 6 ans de 80 coups de couteau après avoir ingéré du cannabis, de GHB et d’antipsychotique d’homicide involontaire

Stéphanie Brossoit partageait la garde de la petite avec le père de celle-ci. 

Brossoit, qui était incapable d’arrêter de consommer, a donc continué dans les jours précédant l’homicide. Avant de reprendre la garde de sa fille, elle n’avait pratiquement pas dormi depuis plusieurs jours

L’accusée Stéphanie Brossoit, afin d’être en mesure de faire sa journée, l’accusée a consommé le matin un comprimé de speed et je vais mourir

 Pendant la nuit, Stéphanie Brossoit s’est réveillée dans un état de confusion, se sentant coincée dans une autre dimension, indique le résumé des faits. Elle se sentait entre la vie et la mort. Ses pensées lui disaient qu’elle devait donner des coups de couteau à Maélie Brossoit-Nogueira, 6 ans son enfant pour la sauver.

Maélie Brossoit-Nogueira victime

Selon l’analyse de la scène de crime, l’attaque a commencé dans la chambre de l’accusée. Armée de deux couteaux, 80 plaies causées par des couteaux et elle aurait suivi son enfant dans d’autres endroits du logement, jusqu’à ce que la petite se réfugie dans la salle de bain.

Car pratiquement au même moment, Brossoit a défoncé la porte pour achever sa fille.

Psychose

Alertée par un voisin, la police n’a pas mis de temps à arriver sur les lieux. Mais il était déjà trop tard: Brossoit était en train de sortir en criant à l’aide.

Lors de son transport à l’hôpital, Brossoit a fait de nombreuses déclarations, en répétant à maintes reprises qu’elle avait tué sa fille.

Steve Augusto-Nogueira, le père de la victime Maélie Brossoit-Nogueira, était présent à la cour le 06 mars 2023, et entouré de proches.

Stéphanie Brossoit avait de bonnes chances d’être acquittée en plaidant l’intoxication extrême, car ce moyen de défense était toujours possible au moment où le drame avait été commis. Mais comme l’accusée voulait absolument éviter un procès, elle a plutôt accepté l’offre de la Couronne.

Selon nos informations, elle devrait écoper d’environ 10 années d’incarcération, 

Eugenia Augusto, sa grand-mère, s’est pour sa part remémoré que le matin du drame, elle voulait garder sa petite-fille. Mais comme Brossoit avait insisté, elle avait emmené l’enfant chez elle, en compagnie du père.

«J’ai demandé un bisou, Maélie m’a dit "tu viens me chercher" et elle a fait un petit cœur à son papa», a-t-elle relaté.

Le père de la victime, Steve Augusto-Nogueira, était présent dans la salle d’audience ayant les yeux pleins de larmes

Steve Augusto-Nogueira père de la fillette de 6 ans qui a été poignardée à mort à Montréal peinait à comprendre, vendredi, ce qui aurait pu pousser son ex-conjointe, qui aimait tant leur petite, à commettre un tel geste.

 Stéphanie Brossoit a comparu par voie téléphonique à partir de son lit d’hôpital.

Stéphanie Brossoit  avait la voix calme, mais fatiguée, et n’était pas très volubile en s’adressant au tribunal.

Vers 3 h, jeudi, la fillette de 6 ans a connu une fin atroce, en succombant à des blessures par arme blanche, dans son domicile, rue Desautels, dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.