mardi 19 avril 2022

Le Québec abrite-t-il encore aujourd’hui des arsenaux nucléaires? Craignant une attaque par le nord, le Canada et les États-Unis y avaient établi un système de défense aérienne, et aucune réponse ne vous sera fourni honnêtement

 Le Québec abrite-t-il encore aujourd’hui des arsenaux nucléaires? Craignant une attaque par le nord, le Canada et les États-Unis y avaient établi un système de défense aérienne, et aucune réponse ne vous sera donnée honnêtement

Réveillez-vous et imaginez un scénario apocalyptique et qui ne sera aucunement virtuel sur écran avec Facebook ou Google  que Vladimir Poutine à Moscou attaquera  les côtes  de l’ouest, l’Alaska, le Yukon, Hawaï  à la terre de Baffin et l’est de l’Amérique du nord, via le Détroit du Labrador et de Terre-Neuve.

Puissance nucléaire

Armes nucléaires

Russie

5 977

États-Unis

5 428

Chine

350

France

290


Vladimir Poutine, dictateur comme des centaines d’autres  des  criminels de guerre tel que Georges W.Bush, Colin Powell, général ont tout fait pour masquer leurs véritables enjeux de la  guerre du golfe,  avec les soutiens de la Grande-Bretagne de s’accaparer  de toutes les réserves de pétrole de la région pour plaire à l’Arabie saoudite sous protectorat des États-Unis.

Pour alimenter de par le monde le pétrole selon les bons vouloirs des États-Unis d’Amérique et l’empire Britannique tout en manipulant les pays européens pour que l’Angleterre puisse continuer leurs démagogies guerrières et en extorquant  tout sur leurs passages incluant même la langue Anglaise étant la supérieur.

Attaqué la côte est de l’Amérique du Nord en passant par le pôle Nord avec des avions chargés de bombes nucléaires. 

Non, ce n’est pas le scénario d’un film, mais bien ce qui hantait le gouvernement américain de John F. Kennedy dans les années 1960. Pour se défendre, les États-Unis avaient entre autres prévu faire exploser ces avions au-dessus de la tête des Québécois avec des missiles nucléaires lancés depuis... les Laurentides ou ailleurs. 

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ravivé les craintes que les Russes mènent une attaque en passant par les territoires arctiques du Canada.

Cette inquiétude ne date toutefois pas d’hier. Au début de la guerre froide, dans les années 1950, le Québec joue un rôle premier plan pour prévenir une attaque de l’URSS, surtout en raison des dizaines de bombes nucléaires placées sur le territoire Québécois.

En 2022 le Canada et aux États-Unis: l’attaque viendrait par le Grand Nord, par l’aviation soviétique qui nous enverrait des bombes, missiles nucléaires et du territoire  soviétique en moins de 30 minutes toutes nos villes pourront être détruit selon les bons vouloirs de plusieurs régimes politiques, communistes, capitalistes puisque l’appât du gain est plus fort que le gain.

Le Québec dans les mires des américains et soviétiques

Pour détecter ces avions, les deux pays créent une première ligne de 33 stations de radar au sud du Canada, la «Pinetree» à partir du début des années 1950. Le Québec en comptait 7 stations.

Et une deuxième ligne «la Mid-Canada», passant entre autres dans le grand nord québécois est construite, 

Puis une troisième ligne «la DEW», entièrement dans les territoires arctiques du Canada est ajoutée au milieu des années 1950.

Il existe plusieurs vestiges de ces sites inopérants. Comme celui du Lac-St-Denis, dans les Laurentides.

Après avoir détecté l’ennemi, il fallait le détruire.

Dans les années 1960, le gouvernement de John F. Kennedy convainc le Canada d’installer des bombes nucléaires qui devaient être envoyées sur ces avions avant qu’ils n’atteignent les villes de la côte est.

Des ogives nucléaires sont placées entre autres à l’aéroport militaire de Val-d’Or et à la base de Bagotville.

Le Canada avec les sentiments pro-Québécois et français du Canada Anglais signa des ententes avec les Américains les combats se feront en territoire Québécois.

Du fait même le Canada se débarrassera des vermines francophones et Québécois et permettra à l’Empire Britannique à occuper le territoire avec de vrais  gentlemen Anglais et protestant à l’honneur de sa Majesté Élisabeth II, reine du Canada

«Le Québec est devenu une région importante», car c’est notamment dans son espace aérien le territoire du Québec qu’on intercepterait l’offensive.

Et qui permettrai aux États-Unis d’Amérique d’envahir tout le territoire Canadien avec leurs propres armées puisqu’il sera impossible de les déloger et ils y demeurent pour y ajouter des étoiles à leur drapeau.

La Macaza

C’est à La Macaza, dans les Laurentides, qu’on retrouvait l’arsenal le plus impressionnant à 132.5 Km de Montréal.

Pas moins de 28 missiles Bomarc, les premiers missiles à longue portée inventés par les Américains, y étaient postés, entre 1963 et 1972.

Avec North Bay en Ontario qui en comptait également 28, ces deux bases étaient la pierre angulaire pour protéger la côte est de l’Amérique du Nord.

Y était installé l’équivalent de 14 bombes «H» Hiroshima avec ses 140 000 morts dans notre ville La Macaza, au Québec

Risques d’accident potentiel avec ses bombes, ses missiles

En plus des risques d’accident, l’utilisation d’un seul de ces missiles aurait eu des conséquences désastreuses,  avec des retombées radioactives sur le sol Québécois et en territoire Canadien

Aujourd’hui, la base de La Macaza est devenue un pénitencier dont le site est fermé au public et que les abris des missiles qui sont encore présents, soient plus accessibles à la population en cas d’agression..

En 1972, le Canada commence à se départir de ses bombes nucléaires sous Pierre Elliott Trudeau.

La valeur stratégique du Québec avait entamé une «diminution» après l’invention des missiles intercontinentaux à la fin des années 1950, ce qui rend improbable la menace par avion et pendant cette période les missiles puissants n’étaient pas encore construit et utilisé

Selon lui, toute menace russe doit aujourd’hui être prévenue beaucoup plus au nord du pays, étant donné les technologies militaires qui seraient utilisées, comme des missiles de croisière ou des sous-marins équipés d’armes nucléaires.

La base militaire de La Macaza dans les Laurentides comptait 28 missiles nucléaires prêts à abattre tout avion soviétique menaçant la côte est de l’Amérique du Nord. 

Selon le conférencier Benoit Thibeault, le lancement d’un seul missile aurait provoqué une explosion si puissante dans les airs qu’elle aurait pu détruire plusieurs avions volant à proximité, même si ceux-ci étaient à des dizaines de  kilomètres de l’explosion. 

Pendant les neuf ans où des missiles y étaient installés, plusieurs manifestations antinucléaires ont eu lieu devant le site. 

Un commando du Front de libération du Québec (FLQ) a même mené une attaque contre la base en 1965 durant laquelle un membre du (FLQ) a été gravement blessé et un policier kidnappé. 

La  Station radar de Saint-Sylvestre, en Chaudière-Appalaches, faisait partie des sept stations québécoises de la ligne Pinetree. Aujourd’hui, le site baptisé Domaine du radar sert de station de plein air. Il rend hommage à son passé en offrant à ses visiteurs une expérience de visite des vestiges de la guerre froide, un site à l’abandon. 

La station radar Lac-St-Denis dans la ville de Saint-Adolphe-d ’Howard dans les Laurentides avait fait l’objet d’un film de l’ONF nommé Radar Station, paru en 1953.  Aujourd’hui, le site est complètement abandonné et recouvert de graffitis,  

Val-D’or, Québec

L’aéroport de Val-d’Or était une base aérienne militaire pendant la guerre froide. 

L’aéroport de Val-d’Or, était l’un des lieux où étaient entreposées des bombes nucléaires.  

En 2022 la base de Bagotville au Saguenay est toujours en fonctions 24/24 par l’aviation Canadienne. 

La base de Bagotville au Saguenay a reçu ses premières ogives nucléaires en 1965. Comme à Val-d’Or, ce type de bombe devait être transporté par des avions militaires. Ce n’est qu’en 1984 que les dernières ogives nucléaires quitteront la région.

Aujourd’hui, cette base est toujours active et compte plus de 1700 membres militaires et civils et des avions de chasses.

Ceux et celles qui pensaient être en totale sécurité dans nos petits villages devront se dire, apprendre qu’avec les nouvelles technologies militaires d’aujourd’hui et des armes de destruction massive, nul n’est en sécurité, même pas dans nos merveilleux décors des Cantons de l’Est avec ses montagnes, bon air, joie de vivre.

Nos technologies nous ont enfermés dans une prison planétaire et aucune évasion ne serait possible.

Pouvons-nous avoir confiance à ce nous dictent les stratèges militaires dans différent pays et même s’il y a quand des centaines de missiles en territoire,, sol québécois, nous le seront jamais car c’est secret d’état et militaire.

Nous serons certainnement en sécurité sur la planète Mars n’est ce pas.


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