dimanche 13 novembre 2022

Dog Ford premier ministre de l’Ontario et Toronto Star, Mrs. Marina Glogovac as et Justin Trudeau raciste systémique c’est l’Ontario qui discrimine, les francophones Catholiques Romains depuis 1912-1913 et la Loi 21, la laïcité, égalité des sexes.

 Dog Ford premier ministre de l’Ontario et Toronto Star, Mrs. Marina Glogovac as  et Justin Trudeau raciste systémique c’est l’Ontario qui discrimine, les francophones Catholiques Romains depuis 1912-1913 et la Loi 21,  la laïcité, égalité des sexes.

Prenez-en de la graine mes salauds du Québec Bashing commandité par le gouvernement libéral de Justin Trudeau, le premier ministre médusé 

Retranscription du  texte intégrale

ONTARIO DEPARTMENT OF EDUCATION 

Roman Catholic Separate Schools and - English-French Public and Separate Schools

To CIRCULAR OF INSTRUCTIONS

For the School Year September to June 1912-1913

PUBLIC AND ROMAN CATHOLIC SEPARATE SCHOOLS

Copy from University of Ottawa:  C2-82-7 Library 134

1. (1) They are  only two  classes of Primary Schools in Ontario Public Schools and Separate Schools; but, for convenience of reference,

The Term English-French is applied to those schools of which French is the language of instruction and communication limited in 3 (1) below, or is a subject in Forms 1-1V as limited in 4 below.

(2) As for as practicable before the close of the school year 1912-13, the status of all schools attended by French-speaking pupils shall be decided in accordance with the definition (1) above.

2. The Regulations and Courses of study prescribed for the Public Schools which are not inconsistent with the provisions of this circular, shall hereafter be in force in the Separate Schools - English- French with the following modifications.  

The provisions for religious instruction and exercise in Public schools shall not apply to Separate Schools and Separate Schools Board may substitute the Canadian Catholics readers for Ontario Public Schools Readers

3. Subject in this case of each school, to the direction and approval of the Separate inspector for, the following modifications should also be made in the course of this study of  the Public and Separate Schools; and discriminate all French Speaking people in Ontario.

Traduction

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION DE L'ONTARIO

Écoles séparées catholiques romaines et - Écoles publiques et séparées anglais-français

Vers la CIRCULAIRE D'INSTRUCTIONS

Pour l'année scolaire de septembre à juin 1912-1913

ÉCOLES SÉPARÉES PUBLIQUES ET CATHOLIQUES ROMAINES

Copie de l'Université d'Ottawa : C2-82-7 Bibliothèque 134

1. (1) Il n'y a que deux classes d'écoles primaires dans les écoles publiques et les écoles séparées de l'Ontario ; mais, pour plus de commodité,

Le terme anglais-français s'applique aux écoles dont le français est la langue d'enseignement et de communication limitée au 3 (1) ci-dessous, ou est une matière dans les formulaires 1-1V, comme limité au 4 ci-dessous.

(2) Dans la mesure du possible avant la clôture de l'année scolaire 1912-13, le statut de toutes les écoles fréquentées par des élèves de langue française sera arrêté conformément à la définition (1) ci-dessus.

2. Les règlements et les programmes d'études prescrits pour les écoles publiques qui ne sont pas incompatibles avec les dispositions de la présente circulaire, seront désormais en vigueur dans les écoles séparées - anglais-français avec les modifications suivantes.

Les dispositions relatives à l'instruction et à l'exercice religieux dans les écoles publiques ne s'appliquent pas aux écoles séparées et la Commission des écoles séparées peut substituer les lecteurs catholiques canadiens aux lecteurs des écoles publiques de l'Ontario.

3. Sous réserve dans ce cas de chaque école, de la direction et de l'approbation de l'inspecteur séparé pour, les modifications suivantes devraient également être apportées au cours de cette étude des écoles publiques et séparées ; et supprimer tous les francophones de l'Ontario

Lundi, 7 novembre 2022 

Le procès de la loi 21 en Cour d’appel commence cette semaine. En Ontario, plusieurs villes nous accusent de discrimination et financent cette contestation. Nos voisins sont pourtant mal placés pour nous faire la leçon.

Si vous ne pouvez prouver que vous êtes un catholique pratiquant, impossible d’enseigner dans les écoles catholiques ontariennes pourtant financées par le gouvernement. Si vous portez un voile ou une kippa, votre CV va à la déchiqueteuse !  

L’histoire nous permet de comprendre cette situation. En 1867, les anglo-protestants formaient la grande majorité de la population ontarienne, les franco-catholiques étaient minoritaires.

 Chacun avait ses écoles confessionnelles. Les Pères de la Confédération ont constitutionnalisé ce système, qui existait aussi au Québec.  

Cela a empêché le gouvernement ontarien de fermer les écoles catholiques, mais pas d’y interdire le français, ce qui a été fait avec le règlement 17 en 1912. Les Canadiens français de l’Ontario se sont alors tournés vers les tribunaux... pour s’y faire débouter. 

La garantie constitutionnelle touchait la religion, pas la langue, se sont-ils fait répondre. Après plusieurs années, l’Ontario a quand même fini par reculer.

Avançons maintenant dans le temps. Aujourd’hui, les catholiques forment environ 30 % de la population ontarienne, le groupe religieux le plus important. Le système scolaire confessionnel n’a plus de sens. 

Sauf que les Ontariens ont refusé de suivre le chemin de la laïcisation qu’a emprunté le Québec. 

En 1997, l’ancien gouvernement Bouchard a obtenu un amendement constitutionnel pour déconfessionnaliser nos écoles et mettre en place un système scolaire linguistique.

Accuser le Québec faussement par le Toronto Star

Voilà pourquoi la discrimination religieuse règne dans les écoles ontariennes, mais pas chez nous. C’est ce qui arrive quand on refuse de rouvrir la constitution, un tabou en Ontario.  

L’ironie est la suivante. Lorsque les Québécois se tournent vers la clause nonobstant pour protéger la loi 21, qui traite toutes les religions également, le Québec est accusé des pires crimes de l’histoire. 

La dérogation fait pourtant partie de la constitution et protège en partie nos lois d’une invalidation par les magistrats fédéraux. 

Gouvernement des juges non élus par le peuple

Cela n’a pas empêché le juge Marc-André Blanchard de dire que la loi 21 ne pouvait s’appliquer aux commissions scolaires anglophones. 

Pour ce faire, il s’est appuyé sur l’article 23 de la charte (qui nous a été imposée) touchant la langue d’enseignement et dont les effets ne peuvent être contrés par la clause dérogatoire. 

Le magistrat a allègrement mélangé langue et foi pour arriver à sa décision. Du coup, bang bang! Ce qui était impossible pour les Franco-Ontariens à l’époque du règlement 17, fusionner des droits religieux et des droits linguistiques, est maintenant une réalité.

L’histoire nous enseigne donc ici deux choses. 

Quand il s’agit de violer les droits collectifs de la minorité nationale francophone, on peut toujours compter sur la constitution canadienne et l’interprétation qu’en font les juges nommés par Ottawa. 

Deuxièmement, la malveillance du Canada anglais envers nous traverse toutes les époques.


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