lundi 13 février 2023

Ëngjëll Brahimi, meurtrier 60 ans, vivant à Montréal sous le nom de Piro Kota depuis des années et non inquiet par les autorités voir ma question

 Ëngjëll Brahimi, meurtrier 60 ans, vivant à Montréal sous le nom de Piro Kota depuis des années et non inquité par les autorités et voici ma  question

L’homme de 60 ans a récemment été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada, à la demande des autorités de l’Albanie qui le traquaient depuis presque 23 ans.

Question : Comment se fait-il qu’il a pu subvenir à ses besoins pendant 23 ans sans emploi, sans numéro d’assurance, sans la carte de la RAMQ et sans permis de conduire, et certainement il a rencontré des médecins, comment avoir un logement, sans numéro d’assurance sociale pour ouvrir des comptes bancaires, assurances, ne pas faire de rapports d’impôts etc. etc.  Nos autorités dorment-elles au chloroforme?

C’est qu’à l’époque, Ëngjëll Brahimi en avait contre la police pour la mort de son frère lors d’une fusillade survenue quelques années plus tôt. S’étant mis en tête de le venger, il avait ciblé le chef des enquêtes criminelles d’un des districts de ce pays des Balkans. 

Lorsque sa proie s’était rendue à la plage avec sa femme et ses enfants, Brahimi lui a tendu une embuscade avec une arme automatique lourde utilisant des munitions militaires. 

Fusillade à la plage

Il s’est mis à tirer en fou, criblant de balles un enfant et blessant deux personnes, mais sans réussir à tuer sa cible.

« Criminel, tu as tué mon fils ! » avait lancé avec désespoir la mère de l’enfant pendant que le haut gradé prenait la fuite.

Ëngjëll Brahimi l’a toutefois rattrapé, pour l’exécuter sur le bord d’une rivière. Le corps a été repêché le lendemain.

Après son coup, Ëngjëll Brahimi a pris la poudre d’escampette. Sa cavale l’avait mené jusqu’au Québec, où il avait refait sa vie comme camionneur sous le nom de Piro Kota.

Même en son absence, les autorités albanaises l’ont jugé et condamné à la prison à vie pour meurtre prémédité par vengeance, meurtre, tentatives de meurtre et possession prohibée d’arme à feu.

« L’embuscade démontre le degré de préméditation, il savait qu’il y avait des enfants présents », avait déclaré la justice albanaise lors de son procès.

Interpol

Si Ëngjëll Brahimi a été condamné, encore fallait-il le retrouver. En 2018, Interpol a bien cru l’avoir localisé au Québec. La police a même trouvé son nom d’emprunt, mais il a fallu du temps pour confirmer qu’il s’agissait bien de la même personne. 

Arrêté il y a une dizaine de jours, Ëngjëll Brahimi n’aurait pas caché sa véritable identité, expliquant même son trajet pour aboutir au Québec.

Présentement détenu, il tentera d’être libéré sous caution la semaine prochaine au palais de justice de Montréal. 


Un assassin qui avait abattu à la mitrailleuse un haut gradé de la police albanaise, tuant au passage un enfant de 8 ans, s’est finalement fait pincer au Québec où il avait refait sa vie sous une fausse identité.

« Après les assassinats en 2000, il a fui en Grèce, puis aux États-Unis et enfin au Canada, sous un faux nom, obtenant même sa citoyenneté canadienne », peut-on lire dans la demande d’extradition contre Ëngjëll Brahimi, déposée cette semaine au palais de justice de Montréal.

Ëngjëll Brahimi, 60 ans, vit au Canada sous le nom de Piro Kota depuis des années. Il a été condamné en 2000 pour le meurtre d'un flic et de son fils. 

Brahimi a tué Astrit Braçe et son fils de 8 ans, Asllan, dans une embuscade. Il a été reconnu coupable par contumace de meurtre avec préméditation et a été condamné à la réclusion à perpétuité. 


Les autorités pensent que Brahimi a quitté la Grèce et est entré aux États-Unis avant de passer à Montréal en utilisant un faux passeport. Il a finalement obtenu la citoyenneté sous sa fausse identité de Piro Kota. Le gouvernement albanais a demandé son extradition.

Justin Trudeau's citizenship for terrorist


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