dimanche 30 octobre 2022

Cesur Celik père de Koray Kevin Celik de son fils décédé lors d’une intervention policière il y a cinq ans s’est vidé le cœur, lundi, en marge du début d’une enquête publique du coroner qu’il a toutefois décidé de boycotter par manque de confiance

 Cesur Celik père de Koray Kevin Celik de son fils décédé lors d’une intervention policière il y a cinq ans s’est vidé le cœur, lundi, en marge du début d’une enquête publique du coroner qu’il a toutefois décidé de boycotter par manque de confiance.

Cesur Celik se vide le cœur et écorche le système éléphantesque 

 « On ne participera pas à ce cirque, on a perdu confiance envers les institutions qui doivent rendre justice », a émotivement commenté Cesur Celik lundi, au palais de justice de Montréal».

Les larmes aux yeux, il est brièvement revenu sur la mort de son fils Koray Kevin Celik, décédé en mars 2017.

Cesur Celik, le père de Koray Kevin Celik était au palais de justice de Montréal lundi pour se vider le cœur en marge de l’enquête publique du coroner en lien avec le décès de son fils, lors d’une opération policière en mars 2017.

Ce soir-là, la police de Montréal avait été appelée au domicile de la famille Celik, à L’Île-Bizard, en lien avec un « homme en crise ». 

Sur place, les policiers sont tombés face à Koray Kevin Celik. Pendant qu’ils tentaient de le maîtriser, le jeune homme de 28 ans aurait soudainement fait un arrêt cardiaque.

Il est mort sous les yeux de ses parents.

« On a beaucoup souffert », a dit M. Celik.

Perte de confiance

Dans cette affaire, la famille Celik en a contre les policiers, qui n’ont pas été séparés avant d’être interrogés par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI). 

Elle en a aussi contre le BEI, qui s’est fait reprocher par la Cour du Québec d’avoir manqué d’impartialité et de transparence dans ses communications avec le public au sujet du défunt.

« Il porte ainsi une atteinte directe aux demandeurs quant à leur réputation et honneur », indiquait le jugement.

M. Celik en a aussi contre le Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui n’a pas déposé d’accusations, ainsi que pour la façon dont le dossier a été menée. 

Cesur Celik

Enfin, il en a contre le Bureau du coroner, qui ne lui permettrait pas de se battre à armes égales contre les policiers.

« C’est une accumulation de situations, il y a un bris du lien de confiance qu’il faut travailler à rétablir », a déclaré Me Virginie Dufresne-Lemire, qui représente la famille Celik.

Boycottage de l’audience

Malgré une assignation à comparaître, M. Celik a décidé de boycotter l’audience. Le coroner Luc Malouin a pris acte de cette décision.

« Je trouve ça dommage, mais je ne ferais pas d’autres commentaires », a-t-il dit en marge de l’audience.

L’enquête publique est prévue pour trois semaines. Me Malouin a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un procès, et que son travail se limitait à analyser l’ensemble des faits, émettre une opinion et procéder à des recommandations « si les circonstances s’y prêtent ».

Une enquête publique sur la mort de Koray Kevin Celik aura lieu

La coroner en chef du Québec a ordonné la tenue d’une enquête publique sur le décès d’un jeune Montréalais durant une intervention policière et dont les parents ont récemment intenté une poursuite de plus d’un demi-million de dollars contre la Ville de Montréal et Urgences-santé.


L’enquête publique sur la mort de Koray Kevin Celik sera présidée par la coroner Me Karine Spénard, mais les détails de cette enquête et des audiences ne sont pas encore connus.

Dans la nuit du 6 mars 2017, les policiers du SPVM ont été appelés à se rendre au domicile de la famille Celik, dans le secteur de L’Île-Bizard, pour un «homme en crise».

Selon le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes, les quatre policiers dépêchés sur les lieux se seraient retrouvés face à un jeune homme «agressif» en Koray Kevin Celik, ce que sa famille a réfuté disant qu'il était intoxiqué, mais pas violent.

Tandis que les patrouilleurs tentaient de maîtriser l’homme agité, ce dernier aurait soudainement fait un arrêt cardiaque.

Il serait mort sous les yeux de ses parents. Il avait 28 ans.

Deux années plus tard, les parents du défunt ont appris avec désarroi que le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne déposerait aucune accusation criminelle contre les policiers qui, selon eux, sont à l’origine de la mort de leur fils.

Les parents de Koray, Cesur et June Celik, ont déposé en mars dernier une poursuite de 558 000 $ contre la Ville de Montréal et Urgences-santé. À ce jour, le couple continue de croire que les policiers sont directement responsables de la mort de leur garçon.

Ils ont inclus Urgences-santé dans la poursuite puisqu’ils jugent que les ambulanciers n’ont pas répondu à l’appel d’urgence dans un délai raisonnable.

Que la vérité sorte pour le repos de Koray Kevin Celik


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