vendredi 8 juillet 2022

Capitaine Alexandre Tessier et des victimes francophones mâle et femelle victimes des inconduites sexuelles dans l'armée n’ont reçu aucune compensation aux résultats du règlement de la part de la ministre Anita Anand depuis 2019

 Capitaine Alexandre Tessier et des victimes francophones mâle et femelle victimes des inconduites sexuelles dans l'armée n’ont  reçu aucune compensation aux résultats du règlement de la part de la ministre Anita Anand depuis 2019  

Toutes les informations étant sous secret ministériel

Des militaires francophones agressés ont été «traités inéquitablement», dit l’un d’eux considérant que les francophones sont des moins que rien et n’ayant aucune valeur Anglo-Saxonne.

Le capitaine Alexandre Tessier, représentant québécois des militaires victimes, souhaite que la date limite pour déposer une demande d’indemnisation soit repoussée afin que toutes les victimes puissent s’en prévaloir.

Un ancien militaire estime que ses sœurs et frères d’armes francophones qui ont été victimes d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes ont été « trahis » par le ministère de la Défense, alors que très peu d’entre eux ont pu se prévaloir d’une indemnité.

À la fin de 2019, la Cour fédérale a donné son accord à une entente d’indemnisation de 900 millions de dollars victime d’inconduite sexuelle, prostitution des viols censurés, que ce soit dans les Forces armées canadiennes (FAC) ou à la Défense nationale.

Cette entente est survenue à la suite de plusieurs recours collectifs.

Le capitaine Alexandre Tessier, représentant québécois des militaires victimes et qui a lui-même subi des sévices dans le cadre de ses fonctions, dénonce le fait que plusieurs confrères québécois n’ont pas été informés qu’ils pouvaient bénéficier des mesures de réparation ainsi que d’une indemnité.

La date limite pour s’en prévaloir était le 24 novembre 2021.

Forces armées canadiennes (FAC) ou à la Défense nationale ont tout fait pour ne pas publiciser cette entente.

Gouvernement Trudeau sous silence, sécurité nationale et seulement un petit cercle d’ami Très peu étaient au courant

« Il y a visiblement eu un problème lorsqu’est venu le temps d’entrer en contact avec les Québécois et Québécoises », observe M. Tessier. 

Ce dernier a pu se prévaloir de l’indemnisation à laquelle il avait droit, mais c’est en discutant avec des collègues qu’il a constaté que très peu d’entre eux étaient au courant. 

« Il y a seulement 10 % des victimes qui ont réclamé qui étaient francophones », poursuit-il.

Selon le site du Règlement du recours collectif FAC-MDN pour inconduite sexuelle, près de 20 000 demandes ont été reçues par l’administrateur. 

« Près de 20 % des membres des Forces armées Canadiennes sont francophones ignorés explicitement selon les coutumes. On demande un traitement équitable des victimes québécoises », fait valoir M. Tessier. 

Bien que l’indemnisation de 900 M$ annoncée en 2019 ait été fortement médiatisée, le représentant des militaires victimes estime qu’il est très difficile pour certaines personnes de s’ouvrir sur le sujet et de reconnaître ce qu’elles ont vécu.

Entreprendre les démarches d’indemnisation est un chemin de croix qui ne s’accomplit pas avec une date limite, se désole M. Tessier

« Ils ont brisé du monde. Ils n’ont pas pris ça en considération », déplore-t-il.

Victimes pénalisées

Selon lui, la date limite imposée pour se prévaloir de l’indemnité a pénalisé de nombreuses victimes francophones et ignoré par le ministère de la Défense du Canada. 

Lors d’une entrevue à ce sujet avec l’ancien premier du Canada honorable Jean Chrétien et répond ceci : « que voulez-vous! Ce ne sont que des  foutoirs»

« Pour moi, c’est blessant, parce que le 900 millions de dollars $, c’est une victoire », laisse-t-il tomber.

M. Tessier demande que les parties au recours collectif prolongent la période imposée, permettant ainsi aux victimes d’inconduites sexuelles de soumettre une réclamation.

Au moment de publier, Le Journal de Montréal était en attente d’une réponse de la part de la Défense nationale. 

Indemnisation tenue secrète

2016 et 2017 : actions collectives contre le gouvernement fédéral pour du harcèlement sexuel, des agressions sexuelles ou de la discrimination fondée sur le sexe, le genre, l’identité de genre et l’orientation sexuelle survenus au sein des Forces armées canadiennes ou à la Défense nationale

25 novembre 2019 : la Cour fédérale autorise les recours collectifs et approuve une entente de règlement qui prévoit l’indemnisation des victimes. L’indemnisation globale est de 900 M$.

Les indemnisations varient entre 5000 $ et 50 000 $ par victime.

Les personnes ayant subi un « préjudice exceptionnel » pourraient recevoir un montant additionnel allant jusqu’à 100 000 $.

Un curriculum peu reluisant de nos forces armées

Les efforts déployés par les Forces armées canadiennes dans les dernières années pour empêcher les inconduites sexuelles n’ont pas donné aucuns résultats. Un sondage de Statistique Canada mené en 2018 démontre que les agressions sexuelles sont toujours aussi présentes qu’en 2016.

En 2018, quelque 900 membres de la Force régulière, qui comprend des membres à temps plein, ont déclaré avoir été victimes d’une agression sexuelle dans le cadre de leurs fonctions dans les 12 mois précédant le sondage. Il s’agit d’une légère baisse par rapport au sondage de 2016, qui représentait quelque 960 hommes et femmes.

Toutes proportions gardées, la prévalence d’agressions sexuelles est plus élevée au sein des réservistes. Quelque 300 personnes ont vécu une agression sexuelle, une situation qui s’expliquerait par le nombre plus élevé de jeunes âgés de 24 ans ou moins.

Questionnaires et réponses sous caviardages

Plus de 36 000 membres des Forces armées ont répondu à un questionnaire en ligne entre septembre et novembre 2018, ce qui représente 44 % de l’effectif global de l’armée. Un exercice semblable avait été mené pour la première fois en 2016.

Des attouchements au viol 

 La grande majorité des incidents en milieu militaire étaient des contacts sexuels non désirés, ce qui implique tant les attouchements sexuels non désirés que les activités sexuelles sans consentement explicite, viol, sodomie, fellations.

Selon le sondage, 88 % des incidents au sein de la Force régulière et 86 % des incidents au sein de la Première réserve concernent des contacts sexuels non désirés.

Les femmes davantage visées et nous devons aussi considérer les hommes et les francophones  dont le capitaine Alexandre Tessier en est la preuve sanglante, sont sur représenté dans cette étude attaquer par des pervers angéliques.

Comme c’était le cas en 2016, les femmes dans l’armée sont plus susceptibles d’avoir été agressées sexuellement que leurs collègues hommes. Dans la division de la Force régulière, la proportion de victimes est de quatre femmes pour un homme.

Au sein de la Première réserve, la proportion augmente à sept victimes femmes pour une victime homme.

Les résultats du sondage démontrent qu’une moins grande proportion de militaires ont été témoins ou victimes de « comportements sexualisés ou discriminatoires » qu’en 2016, mais le portrait est loin d’être reluisant.

Il est estimé que 70 % des membres de la Force régulière et 71 % des membres de la Première réserve ont été témoins de ces comportements, comparativement à 80 % et 82 % en 2016.

Les blagues à caractère sexuel sont les comportements les plus couramment observés ou vécus par les militaires.

Plus de signalements chez les jeunes

Les réservistes ont été plus nombreux à signaler les agressions sexuelles dont ils ont été victimes à une personne en position d’autorité. 30 % d’entre eux ont osé les dénoncer en 2018, contrairement à 18 % deux ans auparavant.

Au sein de la Force régulière, environ le quart des signalements ont été portés à l’attention d’une personne en position d’autorité — une proportion qui n’a pas changé ou presque depuis 2016.

De l’optimisme à venir de la part du premier ministre du Canada en robe saillante en décolleté plongeant rouge pour les inaugurations militaires à Rideau Hall, à Ottawa 

Nous ne pouvons jamais assez le dire que l’honorable Justin Trudeau nous représente honorablement sur l’échiquier international «God Bless Canada»


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