jeudi 5 janvier 2023

Gaétan Barrette, parti libéral du Québec nommément parti le plus Corrompu au Canada - Des dizaines de morts de faim dans CHSLD Troisième partie

Gaétan Barrette, parti libéral du Québec nommément parti le plus Corrompu au  Canada - Des dizaines de morts de faim dans CHSLD  




Troisième partie 

Cinquante-sept résidents sont morts en s’étouffant avec de la nourriture depuis deux ans, dont certains n’ont pas été surveillés ou secourus à temps. Mais malgré les risques, des experts plaident pour davantage de liberté alimentaire.

 «Les résidents veulent vivre. Ils ne veulent pas être confinés, ils veulent manger ce qu’ils veulent, ils sont prêts à prendre des risques», constate Francis Etheridge, docteur et chercheur en gérontologie. 

Ces décès ont été compilés par Le Journal, qui a parcouru 1297 rapports de coroners après des décès en CHSLD et en résidences pour personnes âgées, entre mars 2020 et février 2022. 

Certains cas remettent en doute la qualité des soins offerts aux résidents en détresse. À la résidence Humanitae, à Québec, une dame n’a pas pu être sauvée après s’être étouffée à la salle à manger. 

 «Malgré leurs connaissances théoriques, les réflexes d’intervention en situation de crise sont clairement déficients, lit-on. Les actions prises l’ont été après hésitation et désorganisation, alors que dans un tel cas, chaque seconde compte.»  

Priorité à la qualité de vie

Pour des spécialistes, la qualité de vie des aînés doit tout de même être davantage priorisée, même si cela risque de précipiter des décès. 

«On a totalement perdu la boussole à cet égard-là, croit Philippe Voyer, chercheur au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec. Ce qu’on vise, c’est la sécurité, le risque zéro. [...] On travaille les textures, il n’y a rien qu’on ne fait pas.» 

CHSLD en France, en Europe

L’Europe a une tolérance 100 fois plus importante que nous au risque», dit-il. 

Par exemple, les résidents peuvent manger des repas standards malgré les risques d’étouffement. Ils ont aussi droit à un verre de vin au souper, ce qui n’existe pas ici en CHSLD. 

Les plus médicamentés

«Mais on est les plus grands consommateurs nord-américains d’antipsychotiques, de benzodiazépines et d’antidépresseurs», compare M. Voyer. 

«Quand il nous reste un an et demi, deux ans à vivre, on est prêts à prendre des risques qu’on ne prendrait pas s’il nous en restait 60», croit M. Etheridge. 

Or, la Communauté de pratique des médecins en CHSLD rappelle que la clientèle s’est beaucoup alourdie depuis 20 ans, et que les discussions sur les risques se font avec la famille. 

«Souvent, on va tolérer un risque. Même si quelqu’un mange de la purée, il y a un risque quand même, dit la Dre Élise Boulanger, coprésidente. On ne va pas nourrir les gens avec un tube pour autant.» 

CIUSSS Nord-de-l’Ile de Montréal

Le coordonnateur des activités d’alimentation au CIUSSS du nord de Montréal quittera son poste le 21 décembre, a appris Le Journal.

Selon les informations obtenues, Joël Daigneault, qui avait notamment la charge de la centralisation des cuisines de plusieurs CHSLD du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l‘Île-de-Montréal, a remis sa démission à son employeur. Une décision prise «il y a plusieurs mois», selon le CIUSSS.

Cette nouvelle survient une semaine après les révélation au Journal de Montréal sur la qualité des repas offerts voir Gaétan Barrette à ce sujet dans plusieurs centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du CIUSSS du nord de Montréal.

Plats préparés quelques jours d’avance puis réchauffés, erreurs préoccupantes dans la distribution des repas, nourriture renversée pendant le transport, ustensiles et assiettes en plastique: des employés et des proches de résidents de CHSLD du CIUSSS du Nord-de-l‘Île-de-Montréal avaient dénoncé le «traitement honteux» qui leur était réservé depuis plusieurs mois.

Depuis le mois de juin 2021, le CIUSSS a commencé à centraliser les cuisines de plusieurs de ses centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Pour le moment, trois de ses établissements, soit Paul-Lizotte, Légaré et Paul-Gouin, reçoivent chaque jour trois ou quatre livraisons de repas préparés dans les cuisines de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. 

Un quatrième CHSLD, Auclair, doit être ajouté à cet ensemble dans les prochains mois.

Coïncidences, nos condoléances

Nos animaux domestiques sont mieux servis avec attention toute particulièrepar les vétérinaires et les humains dans les CHSLD

Si le CIUSSS assure que la décision de partir a été prise il y a plusieurs mois, le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs-CSN du Nord-de-l’Île-de-Montréal, Jean-François Dubé, affirme que personne n’était au courant que M. Daigneault souhaitait le faire.

Départ à saveur d’étouffement médiatique

«Les rumeurs [sur son départ] ont commencé à circuler quand l’article a été publié», ajoute-t-il, en soulignant la «drôle de coïncidence.»

D'ailleurs, quelques jours après la publication de l’article, le CIUSSS a fait parvenir une missive aux familles des résidents que Le Journal a pu consulter.

«Nous avons augmenté́ les contrôles de qualité effectués chaque semaine et des inspections systématiques des plateaux seront effectuées à la sortie de la cuisine, mais également au moment du service dans les unités», peut-on y lire.

Les résidents et leurs proches sont également invités à faire part de leurs commentaires à une technicienne en diététique présente trois fois par semaine dans les établissements ou à discuter de la situation avec le chef d’unité.

«Enfin, en tout temps, vous pouvez également déposer une plainte en vous adressant de manière totalement confidentielle au Commissariat local aux plaintes et à la qualité des services», est-il signifié dans le courrier. 

CHSLD restent sur leur faim pas de nourriture dégoutante et insuffisante

Les ainées Un comité d’usagers de l’est de Montréal affirme que la nourriture dans les établissements de soins de longues durées n’est pas de bonne qualité.

Il s’agit d’un problème qui refait surface et que les politiciens ont souvent promis de résoudre. 

Ainsi, selon 1500 personnes ayant répondu au sondage, 39 % des usagers sont insatisfaits de l’adaptation des repas, 34 % sont insatisfaits des goûts, et 33 % sont insatisfaits de l’information des menus. Toutefois, 87 % se disent satisfaits de la quantité de nourriture. 

« Quand t’es en CHSLD, c’est ta maison, tu es là 24 h/24. Le repas est souvent la seule activité à laquelle ces gens-là ont accès. Alors c’est important que ces mets-là soient goûteux. Ça leur rappelle aussi des bons moments dans leur vie », explique la présidente du comité des usagers, Jeannelle Bouffard. 

« Ce n’est pas évident de travailler sur les goûts à tout moment quand on sait que certaines diètes doivent être pauvres en sel, pauvres en gras. Ce n’est pas toujours évident d’adapter des menus pour que ça demeure goûteux », affirme Hugo Ouellet, directeur des services techniques au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. 

« On a des enjeux budgétaires bien sûr, on est en train d’y remédier. On a des budgets qui sont disponibles maintenant, on est en train de bonifier l’offre alimentaire à plusieurs niveaux », poursuit-il. 

D’ailleurs, le CIUSSS de l’Est-de-l ‘Île-de-Montréal a reçu 1,2 M$ supplémentaire pour les centres d’hébergement et les CHSLD.

Dont plusieurs soulignent qu’ils mourront de toute façon et qu’ils sont des dépenses récurrentes sur le système de santé dont plusieurs suggère de les euthanasiés mais c’est illégal. 

La façon la plus discrète de les laisser mourir de faim,  ils ne servent plus à rien, ces dégoulinures 



Aucun commentaire:

Publier un commentaire