jeudi 5 janvier 2023

Justin Trudeau et François Legault et nous ne pouvons même pas nourrir convenablement et humainement, décemment les résidents de CHSLD et l’argent de Justin - Première partie

 Justin Trudeau et François Legault  et nous ne pouvons même pas nourrir convenablement et humainement, décemment les résidents de CHSLD et l’argent de Justin  servira à la destruction du Québec uniquement, - Première partie



Justin Trudeau recevra à nos frais nous payeurs de taxes et d’impôts plus de 150 000 faux réfugiés économiques, immigrants de toutes sortes qui nous feront dégueler par leurs demandes  terroristes par l’unique au Canada Chemin Roxham pour noyer le Québec et francophones, 

La nourriture peu ragoûtante servie dans le réseau de la santé pousse des proches aidants à cuisiner des petites plates maisons pour les membres de leur famille hospitalisés ou résidant dans des CHSLD.

«On dirait que je mange tous les jours la même chose, des repas qui n’ont pas de goût et qui me font perdre l’appétit», explique une femme de 81 ans rencontrée dans un hôpital en Montérégie.

La dame est hospitalisée depuis trois semaines pour une fracture de la hanche ; son fils a décidé de lui préparer des repas faits maison pour qu’elle puisse prendre des forces étant donné qu’elle doit se remettre sur pied. Par peur de représailles, il a demandé à taire leur identité.

 «J’ai déjà goûté ce qu’on lui sert et j’avais du mal à digérer, affirme son fils de 55 ans. Donc maintenant, je lui apporte un ou deux repas par jour. Parfois trois en allant lui chercher un déjeuner chez Tim Hortons.»

Presque quotidiennement, il arrive alors dans l’établissement de santé avec une boîte à lunch, descend à la cafétéria pour réchauffer le plat et le monte à sa mère.

«Aujourd’hui, ce sont des pâtes avec du bœuf et des légumes, des betteraves, une tranche de pain et des petits gâteaux», explique-t-il à sa mère.

Des pâtes au bœuf avec légumes, du pain frais, du pâté et des biscuits.

Le plaisir de manger

Sans hésiter, l’aînée pique sa fourchette dans les petits plats et mange en retrouvant du plaisir, confie-t-elle. Pourtant, l’hôpital lui avait amené un repas quelques heures plus tôt, qu’elle n’avait pas touchées.

France

Comme lui, plusieurs proches avec qui Le Journal s’est entretenu ont décidé de se mettre aux fourneaux pour leur proche désemparé. 

« Les plats de l’hôpital ne plaisaient pas du tout à ma mère, elle ne mangeait pas. Donc à un moment donné, je me suis dit que j’allais lui faire moi-même ses repas et lui amener tous les jours. J’ai fait ça pendant peut-être 180 jours », affirme Stéphane Harvey, dont la mère a été hospitalisée à cause de problèmes de santé liés à une greffe de rein.

Il réchauffe les plats avec les micro-ondes de l’hôpital.

Pas appétissant

Au menu de l’établissement de santé : rôties molles graissées plusieurs heures en avance, viande trop cuite et sèche, redondance au niveau des plats.

Dès qu’il a commencé à lui faire des repas, le comportement de sa mère a changé. «Après ça, c’était le jour et la nuit. Elle recommençait à manger», assure celui qui a perdu sa mère il y a un an.

Et pour que ça ne soit pas une trop grande charge, M. Harvey faisait le compromis de manger les mêmes plats qu’il préparait pour sa maman, même s’il n’aimait pas toujours.

«Je faisais ce qu’elle aime pour qu’elle prenne des forces, et je mangeais la même chose parce que sinon ça aurait été trop de préparation», ajoute-t-il.

Nîmes France

Des collations

Pour Anik Généreux, ce sont des collations qu’elle prépare chaque fois qu’elle amène sa maman au CHSLD pour ses cinq jours de répit par mois auxquels elle a droit.

«Il n’y a pas de fruits, on dirait que ça n’existe pas. On leur donne que des Jellos ou des biscuits secs, alors je lui prépare des compotes, des yaourts ou des fruits parce qu’elle aime ça et que ça va au moins lui donner un bon dessert», explique cette proche aidante de 56 ans.

Évidemment, Mme Généreux sait que souvent les repas servis à sa maman ne sont pas de la meilleure qualité.

«Mais j’ai besoin de mon répit quand elle s’en va en CHSLD, si je devais lui préparer des plats durant ces jours-là, je n’en aurais pas», déplore celle qui s’occupe chaque jour de sa maman.

Bons plats pour bonne santé

Le plaisir de manger doit revenir au cœur des assiettes servies dans les établissements de santé, plaident des experts.

«Il faut complètement repenser l’alimentation dans les institutions et ne pas voir ça comme un service technique qui doit donner des nutriments et des protéines, mais comme un soin qui a une dimension qui dépasse juste le besoin de nourrir l’organisme», estime Nancy Presse, professeure à l’Université de Sherbrooke et directrice du Laboratoire sur l’alimentation des aînés et la nutrition gériatrique du Centre de recherche sur le vieillissement.

Luçon France plus de 3000 repas par jour

Car outre le fait de se nourrir, l’alimentation prend une place de plus en plus importante chez les gens en vieillissant.

«C’est souvent un des plaisirs qui restent jusqu’à la fin. Quand on est jeune, on se nourrit pour se nourrir, mais plus on vieillit, plus ça devient une activité sociale. L’alimentation prend un autre sens», ajoute-t-elle.

Question d’argent

Pour Mme Presse, il est clair que les établissements de santé font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne.

«On est tous d’accord que les repas en CHSLD ne gagneront pas de prix de haute gastronomie, mais ils vivent avec des contraintes budgétaires pour les services alimentaires qui sont vraiment restrictives», explique-t-elle.

«Il faudrait vraiment une volonté politique d’ajouter des sous», continue-t-elle, autant pour les repas que pour le service et l’accompagnement.

Dijon France



Louise St-Denis, professeure au département de nutrition de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, abonde dans le même sens.

«Le budget n’est pas toujours là. L’argent dont disposent les responsables des services alimentaires est souvent pas très généreux et ils doivent disposer avec des coûts très restreints», ajoute-t-elle, tout en reconnaissant que beaucoup de travail a toutefois été fait pour améliorer les repas dans les établissements.

Santé

L’alimentation a également un grand rôle à jouer dans la santé, rappellent les deux expertes.

«Il faut voir la nutrition comme un plaisir, mais aussi comme un soin, parce que si on ne nourrit pas les gens comme il faut, il y a des conséquences à ça. Les gens peuvent être moins autonomes, plus sensibles aux infections, des plaies de pression, des escarres au niveau de la peau», explique Mme St-Denis.

Des dizaines de morts - Étouffé en mangeant dans CHSLD 

Cinquante-sept résidents sont morts en s’étouffant avec de la nourriture depuis deux ans, dont certains n’ont pas été surveillés ou secourus à temps. Mais malgré les risques, des experts plaident pour davantage de liberté alimentaire.

CHLSD Paris France

«Les résidents veulent vivre. Ils ne veulent pas être confinés, ils veulent manger ce qu’ils veulent, ils sont prêts à prendre des risques», constate Francis Etheridge, docteur et chercheur en gérontologie. 

Ces décès ont été compilés par Le Journal, qui a parcouru 1297 rapports de coroners après des décès en CHSLD et en résidences pour personnes âgées, entre mars 2020 et février 2022. 

Certains cas remettent en doute la qualité des soins offerts aux résidents en détresse. À la résidence Humanitae, à Québec, une dame n’a pas pu être sauvée après s’être étouffée à la salle à manger. 

Trois employés ont tenté de soulever la victime pour faire la manœuvre de Heimlich (voir ci-bas), mais ils n’ont pas réussi parce qu’elle était « raide et lourde », écrit le coroner. 

«Malgré leurs connaissances théoriques, les réflexes d’intervention en situation de crise sont clairement déficients, lit-on. Les actions prises l’ont été après hésitation et désorganisation, alors que dans un tel cas, chaque seconde compte.»  

Priorité à la qualité de vie 

Pour des spécialistes, la qualité de vie des aînés doit tout de même être davantage priorisée, même si cela risque de précipiter des décès. 

«On a totalement perdu la boussole à cet égard-là, croit Philippe Voyer, chercheur au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec. Ce qu’on vise, c’est la sécurité, le risque zéro. [...] On travaille les textures, il n’y a rien qu’on ne fait pas.» 

CHSLD en France, en Europe

L’Europe a une tolérance 100 fois plus importante que nous au risque», dit-il. 

Par exemple, les résidents peuvent manger des repas standards malgré les risques d’étouffement. Ils ont aussi droit à un verre de vin au souper, ce qui n’existe pas ici en CHSLD. 

Les plus médicamentés

«Mais on est les plus grands consommateurs nord-américains d’antipsychotiques, de benzodiazépines et d’antidépresseurs», compare M. Voyer. 

«Quand il nous reste un an et demi, deux ans à vivre, on est prêts à prendre des risques qu’on ne prendrait pas s’il nous en restait 60», croit M. Etheridge. 

Or, la Communauté de pratique des médecins en CHSLD rappelle que la clientèle s’est beaucoup alourdie depuis 20 ans, et que les discussions sur les risques se font avec la famille. 

«Souvent, on va tolérer un risque. Même si quelqu’un mange de la purée, il y a un risque quand même, dit la Dre Élise Boulanger, coprésidente. On ne va pas nourrir les gens avec un tube pour autant.» 

CIUSSS Nord- de l’ile de Montréal

Le coordonnateur des activités d’alimentation au CIUSSS du nord de Montréal quittera son poste le 21 décembre, a appris Le Journal.

Selon les informations obtenues, Joël Daigneault, qui avait notamment la charge de la centralisation des cuisines de plusieurs CHSLD du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l‘Île-de-Montréal, a remis sa démission à son employeur. Une décision prise «il y a plusieurs mois», selon le CIUSSS.

Cette nouvelle survient une semaine après les révélation au Journal de Montréal sur la qualité des repas offerts voir Gaétan Barrette à ce sujet dans plusieurs centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du CIUSSS du nord de Montréal.

Plats préparés quelques jours d’avance puis réchauffés, erreurs préoccupantes dans la distribution des repas, nourriture renversée pendant le transport, ustensiles et assiettes en plastique: des employés et des proches de résidents de CHSLD du CIUSSS du Nord-de-l‘Île-de-Montréal avaient dénoncé le «traitement honteux» qui leur était réservé depuis plusieurs mois.

Depuis le mois de juin 2021, le CIUSSS a commencé à centraliser les cuisines de plusieurs de ses centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Pour le moment, trois de ses établissements, soit Paul-Lizotte, Légaré et Paul-Gouin, reçoivent chaque jour trois ou quatre livraisons de repas préparés dans les cuisines de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Un quatrième CHSLD, Auclair, doit être ajouté à cet ensemble dans les prochains mois.

Coïncidence, nos condoléances

Si le CIUSSS assure que la décision de partir a été prise il y a plusieurs mois, le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs-CSN du Nord-de-l ’Île-de-Montréal, Jean-François Dubé, affirme que personne n’était au courant que M. Daigneault souhaitait le faire.

«Les rumeurs [sur son départ] ont commencé à circuler quand l’article a été publié», ajoute-t-il, en soulignant la «drôle de coïncidence.»

D'ailleurs, quelques jours après la publication de l’article, le CIUSSS a fait parvenir une missive aux familles des résidents que Le Journal a pu consulter.

«Nous avons augmenté́ les contrôles de qualité effectués chaque semaine et des inspections systématiques des plateaux seront effectuées à la sortie de la cuisine, mais également au moment du service dans les unités», peut-on y lire.

Les résidents et leurs proches sont également invités à faire part de leurs commentaires à une technicienne en diététique présente trois fois par semaine dans les établissements ou à discuter de la situation avec le chef d’unité.

«Enfin, en tout temps, vous pouvez également déposer une plainte en vous adressant de manière totalement confidentielle au Commissariat local aux plaintes et à la qualité des services», est-il signifié dans le courrier. 

CHSLD restent sur leur faim pas de nourriture dégoutante et insuffisantee

Les ainées Un comité d’usagers de l’est de Montréal affirme que la nourriture dans les établissements de soins de longues durées n’est pas de bonne qualité.

Il s’agit d’un problème qui refait surface et que les politiciens ont souvent promis de résoudre. 

Ainsi, selon 1500 personnes ayant répondu au sondage, 39 % des usagers sont insatisfaits de l’adaptation des repas, 34 % sont insatisfaits des goûts, et 33 % sont insatisfaits de l’information des menus. Toutefois, 87 % se disent satisfaits de la quantité de nourriture. 

« Quand t’es en CHSLD, c’est ta maison, tu es là 24 h/24. Le repas est souvent la seule activité à laquelle ces gens-là ont accès. Alors c’est important que ces mets-là soient goûteux. Ça leur rappelle aussi des bons moments dans leur vie », explique la présidente du comité des usagers, Jeannelle Bouffard. 

« Ce n’est pas évident de travailler sur les goûts à tout moment quand on sait que certaines diètes doivent être pauvres en sel, pauvres en gras. Ce n’est pas toujours évident d’adapter des menus pour que ça demeure goûteux », affirme Hugo Ouellet, directeur des services techniques au CIUSSS de l’Est-de-l ’Île-de-Montréal. 

« On a des enjeux budgétaires bien sûr, on est en train d’y remédier. On a des budgets qui sont disponibles maintenant, on est en train de bonifier l’offre alimentaire à plusieurs niveaux », poursuit-il. 

D’ailleurs, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal a reçu 1,2 M$ supplémentaire pour les centres d’hébergement et les CHSLD.

https://www.youtube.com/watch?v=ZRGC1Me_DcA

France

https://www.youtube.com/watch?v=4GNB7dHDAYE

Nîmes France

https://www.youtube.com/watch?v=eAAQuzzU-_Q

Luçon France 3 000 repas par jour et vin au souper

https://www.youtube.com/watch?v=ysxYSJR1Xmc

Dijon France CHU

https://www.youtube.com/watch?v=uJXlax7mGuY

CHSLD France Hôpital Pierre Garraud pavillon soins longue durée

 https://www.youtube.com/watch?v=YPR3-q55bt8


Aucun commentaire:

Publier un commentaire