samedi 7 janvier 2023

Vincent Dallaire, étudiant de l’Université de Sherbrooke furieux de se voir pénalisé pour un retard en classe a été arrêté après s’être attaqué à un professeur et un directeur de sa Faculté

 Vincent Dallaire,  étudiant de l’Université de Sherbrooke furieux de se voir pénalisé pour un retard en classe a été arrêté après s’être attaqué à un professeur et un directeur de sa Faculté.

Vincent Dallaire, 26 ans, a comparu mercredi après-midi au palais de justice de Sherbrooke, en Estrie.

Il a été accusé de voie de fait, harcèlement, port d’arme dans un dessein dangereux, et port d’arme dissimulée. Il fait aussi face à un non-respect de conditions.

L’évènement s’est produit en début de semaine, sur le campus principal.

Lundi, alors qu’il accusait un retard à son cours dans la faculté de génie, l’étudiant se serait fâché contre son professeur qui l’a pénalisé, comme le veut la norme.

Il est alors devenu agressif et aurait projeté l’ordinateur portable du prof au sol. Il y aurait également eu bousculade entre les deux individus, selon nos informations.

Le lendemain, Dallaire aurait été rencontré par Antoine Giguère, secrétaire de la Faculté et directeur des affaires étudiantes, au secrétariat académique. 

La discussion aurait vite tourné en violence verbale envers le membre de la direction. Ce dernier lui a ordonné de quitter son bureau, nous dit-on.

Suspendu

C’est à ce moment que le rectorat a découvert que son étudiant dérangeant avait des antécédents judiciaires et était sous le coup d’une probation.

Celui-ci a alors été avisé qu’il était suspendu et exclu du campus, a-t-on appris.

Puis, l’affaire a dégénéré mercredi matin, vers 9 h, quand Dallaire aurait réussi à se rendre au bureau de M. Giguère malgré les mesures de sécurité mises en place.

Hors de lui, l’étudiant lui aurait sauté dessus, avant qu’un collègue intervienne. Il aurait alors été en possession d’une arme blanche.

«[Vincent Dallaire] a été remis en liberté avec conditions. Il ne doit pas se présenter sur les terrains de l’Université, ou à tout autre endroit où le plaignant pourrait se trouver», affirme Martin Tremblay, lieutenant de la police de la Ville de Sherbrooke.

Pour sa part, l’Université de Sherbrooke dit avoir mis du soutien psychologique à la disposition des membres de la Faculté, mais ne veut pas commenter davantage l’affaire.

Un récidiviste des retards

Ce n’était vraisemblablement pas la première fois que Dallaire piquait une violente crise à cause de son retard en classe.

En 2018, alors qu’il étudiait en génie mécanique à l’Université Laval, l’étudiant belliqueux a frappé un chauffeur d’autobus, car il était en retard à son examen, avait rapporté à l’époque Génie-Inc, site internet spécialisé en recherche d’emplois pour les ingénieurs. 

Le chauffeur du Réseau des transports de la capitale (RTC) l’avait empêché d’entrer dans l’autobus, car sa carte Opus n’était pas rechargée.

Après une seconde tentative infructueuse de convaincre le conducteur, Dallaire lui avait envoyé un coup de poing en pleine figure et s’était enfui.

Sa victime avait notamment subi une commotion cérébrale.

Un an plus tard, Dallaire avait plaidé coupable de voie de faits avec lésion et de menace de mort. Il avait écopé d’une peine de 90 jours d’emprisonnement et d’une probation de 2 ans.

En mai 2021, le jeune homme a aussi plaidé coupable à trois chefs de menaces, ainsi qu’à deux chefs de bris, lui valant deux ans de probation et 200 heures de travaux communautaires.

Autre étudiant attaque professeur à Montréal

L’élève de 3e année du secondaire suspecté d’être à l’origine de cette altercation, qui n’a pas d’antécédents criminels, a été arrêté rapidement par les policiers à l’extérieur de l’école John F. Kennedy et mené dans un centre d’enquête, où il collabore avec les policiers.

Un professeur d’arts visuels et de musique d’une école secondaire du quartier Saint-Michel a été poignardé par un élève de 16 ans jeudi matin, causant l’émoi parmi de nombreux parents et élèves de l’établissement.

L’enseignant d’une quarantaine d’années donnait un cours devant les élèves de sa classe de l’école secondaire anglophone John F. Kennedy, située sur la rue Villeray, lorsqu’un élève de 16 ans a fait irruption dans la salle peu après 10 h et l’a poignardé au haut du corps avec un objet tranchant.

L’enseignant a ensuite été transporté dans un centre hospitalier et soigné pour des blessures sérieuses, mais on ne craint pas pour sa vie. La police ne l’avait toujours pas rencontré en fin d’après-midi. L’élève de 3e secondaire, qui n’a pas d’antécédents criminels, a pour sa part été arrêté rapidement par les policiers à l’extérieur du bâtiment. 

Il devait être rencontré par des enquêteurs jeudi soir, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal. Ce dernier décidera ensuite si des accusations seront portées contre lui, possiblement vendredi.

« Il y a des problèmes de discipline avec cet élève », a soulevé jeudi le porte-parole de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM), Michael Cohen, rencontré sur place en fin de matinée. Mais jamais la direction n’aurait imaginé que cet élève puisse agir de façon « dangereuse ou violente », a-t-il ajouté.

À la suite de cette agression, l’alarme a été déclenchée dans l’établissement scolaire et les élèves ont été confinés pendant plusieurs heures à l’intérieur du bâtiment, tandis que des parents inquiets attendaient à l’extérieur de celui-ci. « Pourquoi garder les enfants ? Nous, on est inquiets, on veut que les enfants sortent », pressait notamment Rui Pereira, qui attendait alors son fils de 14 ans à l’extérieur de l’école. 

L’adolescent a finalement pu quitter l’établissement en début d’après-midi, alors que d’autres parents avaient progressivement l’autorisation d’entrer dans le bâtiment, sous supervision policière, pour aller chercher leurs enfants. La plupart des élèves ont ensuite quitté les lieux vers 15 h.

Des élèves sous le choc inhabituel pour les francophones et la Nation du Québec

 Giuliano Bizdikian, un étudiant de 5e secondaire, n’était pas dans la même classe que celle où cette agression a eu lieu, mais il se remémore avoir entendu « des cris et des hurlements ».

« Je pense que c’est horrible ce qui s’est passé. C’est mon professeur de musique qui a été attaqué et c’est terrible », a confié le jeune homme, qui s’est dit ébranlé qu’un de ses « professeurs préférés » ait ainsi été attaqué. Plusieurs élèves ont d’ailleurs raconté s’être ensuite cachés sous leur bureau pendant des dizaines de minutes.

« On a verrouillé la porte, on a mis quelque chose contre la porte et tout le monde pleurait », a pour sa part confié Lorenzo, un autre élève de cette école secondaire.

Afin de soutenir les élèves de l’établissement, qui en compte plus de 400, une équipe de psychologues et de travailleurs sociaux a été rapidement déployée sur place, a indiqué M. Cohen. Ce dernier s’est d’ailleurs lui-même dit ébranlé par cet événement.

Un quartier moins sécuritaire avec la nouvelle génération Woke supporté par le premier ministre du Canada Justin Trudeau, le Woke en chef.

 Plusieurs parents ont d’ailleurs remarqué avec inquiétude que leur quartier leur apparaît de moins en moins sécuritaire.

« Jamais dans ma vie, je n’aurais pensé vivre une situation comme celle-là, pas dans cette école », a soulevé Giovanna Figliuolo, dont la fille étudie en 1re secondaire à l’école John F. Kennedy, où elle-même a effectué une partie de son parcours scolaire.

Cette agression survient d’ailleurs moins d’un mois après la mort de Thomas Trudel, un jeune de 16 ans qui a perdu la vie après s’être fait tirer dessus près de l’intersection de la 20ième Avenue et de la rue Villeray, à quelques coins de rue de l’école John F. Kennedy, dans le quartier Saint-Michel.

Lors d’un point de presse en fin d’après-midi devant l’hôtel de ville, la mairesse de Montréal, Valérie piste cyclable Plante, a évoqué la possibilité de renforcer la présence de la police communautaire dans ce quartier.

« Est-ce qu’il doit y avoir un meilleur alignement entre les travailleurs de rue des organismes communautaires et l’école, qui a ses propres ressources ? Peut-être. Je crois qu’à ce moment-ci, on doit tout mettre sur la table », a déclaré l’élue, qui a assuré prendre cette situation « très au sérieux ».

M. Roberge a par ailleurs affirmé qu’il n’y a pas, pour le moment, de courbe ascendante dans la présence d’armes en milieu scolaire. « Il peut y avoir des élèves, cette semaine comme il y a deux ans ou trois ans, qui tentent d’en apporter, ce que je sais, c’est que les écoles combattent ça », a-t-il dit sans pouvoir donner de chiffres sur le phénomène.

Est-ce que les affinités Anglophones du Canada et des États-Unis déteignent avec leurs bassesses et cruautés sur le Québec en 2023


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