mercredi 29 septembre 2021

Lac-Mégantic le train de la mort et la voie de contournement n’est pas actualisé par le gouvernement fédéral et le Canadian Pacific dort au chloroforme

 Lac-Mégantic le train de la mort et la voie de contournement n’est pas actualisé par le gouvernement fédéral et le Canadian Pacific dort au chloroforme


Les proches des victimes du train qui a déraillé à
Lac-Mégantic, en Estrie, ont appris aujourd'hui de la bouche d'un contrôleur de la circulation ferroviaire que le train était surnommé «la bombe ambulante» avant la tragédie.

Trois employés de la MMA avaient surnommé les convois de pétrole, comme celui transporté par Thomas Harding le 5 juillet 2013, ainsi en raison des matières dangereuses transportées, de l'état des rails et des locomotives, a mentionné Richard Labrie, contrôleur de la circulation ferroviaire en fonction le soir et la nuit des tragiques événements.

Selon Richard Labrie, c'est au moins dix freins à main que ça aurait pris au minimum. On ne peut pas se fier uniquement à ce qui est écrit dans les règlements, surtout avec un convoi d’un poids de 11 à 12 000 tonnes et avec la présence d'une pente.

Toutes les décisions de la Montreal, Maine & Atlantic (MMA), la compagnie propriétaire du train qui a déraillé à Lac-Mégantic et tué 47 personnes, se prenaient à partir des États-Unis.

Tout était décidé au siège social de Bangor, au Maine.

Que ce soit le pétrole transporté, la composition des convois et le recours aux équipages à un seul homme.

Il ignore qui a décidé que le transfert des trains pétroliers entre les équipages américains et canadiens s'effectuerait à Nantes et n'en connaît pas les raisons.

Comme ce fut le cas pour Thomas Harding, l'homme de 57 ans a travaillé au Canadien Pacifique avant de faire le saut chez l'entreprise Québec Sud, qui est devenue par la suite la MMA.

Les problèmes mécaniques étaient fréquents pour la compagnie. La division québécoise devait souvent se débrouiller avec un nombre minimal de locomotives en raison de bris.

Au moment où Richard Labrie lui a appris qu'un incendie avait endommagé la locomotive de tête et que les pompiers avaient dû éteindre les moteurs, Jean Demaître était surpris.

C'est que le propriétaire de l'entreprise, Ed Burckhardt, avait avisé les chefs de train d'éteindre les engins quand ils immobilisaient les trains pour une certaine période de temps par souci d'économiser les coûts de carburant.

Jean Demaître est le dernier des trois anciens employés de la défunte Montreal, Maine & Atlantic acquittés de négligence criminelle causant la mort de 47 personnes à témoigner au cours de ce procès.

Le Canadien Pacifique nie toute part de responsabilité dans la tragédie de Lac-Mégantic. Elle est la seule compagnie sur 24 à ne pas avoir participé au fonds d'indemnisation d'environ 350 M$.


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