vendredi 29 octobre 2021

Mathieu Bock Côté Notre chroniqueur QUÉBÉCOIS fait révolution en France à démontrer leurs vrais visages lorsqu’ils se regardent

Mathieu Bock Côté Notre chroniqueur QUÉBÉCOIS fait révolution en France   à démontrer leurs vrais visages lorsqu’ils se regardent 

L'espace public des démocraties occidentales n'est pas neutre. 

Tous les courants idéologiques n'y sont pas accueillis de la même manière. 

Les personnes dont la parole disconvient se trouvent reléguées au rang de « fasciste » ou de « populiste ». 

 Mathieu Bock-Côté nous décrit la marginalisation qui nous quête en se laissant piétinée par les multiculturalismes.



Mais son contrôle de la parole alimente la colère du peuple et contribue à redéfinir la polarisation politique dans le monde occidental. 

Le phénomène populiste lui-même est incompréhensible si on ne tient pas compte de cette dimension. 

Mathieu Bock-Côté montre dans ce maître-ouvrage comment la convenance d'aujourd'hui a remplacé la censure d'hier.

Mathieu Bock Côté a dû donner de l’urticaire à nombre de téléspectateurs atterrés de voir la prestation verbale de leur ennemi idéologique, qui manie les mots avec puissance. 

Ceux qui souhaitaient voir Mathieu Bock-Côté s’exiler en France, où il est intellectuellement reconnu et encensé, doivent s’armer de patience.

Car, derrière les mots, qu’il tire à boulets rouges sur des interlocuteurs qui ont rarement la capacité verbale de lui porter la contradiction, se cache un être habité par le doute qui lui permet de ne pas décrocher du réel.

Et Mathieu Bock Côté a la capacité de s’émouvoir en s’étonnant que de plus en plus de Québécois l’interpellent avec admiration, mais avant tout avec affection.

Mathieu Bock Côté est allergique à la censure, dont il est lui-même l’objet de la part des gens qui font métier de le diaboliser.

Crainte

Les Québécois sont portés à craindre ceux qui contrôlent les mots, car la parole fut aussi une arme à la disposition de ceux qui souhaitaient nous faire taire. 

Et nos ancêtres se sont trop souvent tus devant les autorités religieuses ou politiques.



Sa passion pour le Québec s’est alimentée de cet héritage.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce bagarreur, qui semble belliqueux et agressif à cause des mots qu’il emploie et de la manière si intempestive qu’il a de s’exprimer.

Parallèlement, il a gardé une espèce de naïveté, qui le garantira toute sa vie de devenir cynique. 

C’est un croyant discret et, en ce sens, il ne sera jamais à la mode du jour comme tant de personnes, comme les « woke » essoufflés par leurs offensives pour contrer le péché mortel qui consiste à penser librement en dehors des silos de la rectitude politique.


Dans ce monde nouveau, les opinions tranchées ont la cote – comme s'il fallait toujours choisir un camp et ne plus en sortir. 

Le débit de l'information s'accélère, certes, mais il étourdit à force de manquer de perspective. Le débat public ne vire-t-il pas à l’absurdre? 



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