dimanche 4 septembre 2022

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU et les sept soeurs Mafiosos les grandes pétrolières, quinous saignent à blanc et nos politiciens ferment les yeux

 Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU et les sept sœurs Mafiosos les grandes pétrolières, qui nous saignent à blanc et nos politiciens ferment les yeux


Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU dénonce la « cupidité » des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits « scandaleux » sur « le dos des plus pauvres » grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, et appelle les gouvernements à les taxer.

« La vérité est que nous voyons ces profits excessifs, scandaleux des industries pétrolières et gazières à un moment où nous perdons tous de l’argent », a lancé, hier, le secrétaire général Antonio Guterres lors d’une conférence de presse à l’occasion de la publication du troisième rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les conséquences mondiales de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

« Il est immoral que les entreprises pétrolières et gazières fassent des profits records grâce à cette crise énergétique, sur le dos des populations et des communautés les plus pauvres, avec un coût massif pour le climat. »

Alors « j’appelle tous les gouvernements à taxer ces profits excessifs, et à utiliser ces fonds pour soutenir les plus vulnérables en ces temps difficiles », a-t-il ajouté, pariant sur le fait qu’une telle décision serait sans aucun doute « populaire ».

SUR LE DOS DES PLUS VULNÉRABLES

Il a estimé à près de 100 milliards de dollars les profits réalisés au premier trimestre 2022 par les géants des hydrocarbures. Avec la hausse des cours du pétrole et du gaz, BP, Exxon Mobil, Chevron, Shell ou encore Total Énergies, Pétro-Canada ont également annoncé des profits énormes au deuxième trimestre.

« Cette cupidité ridicule punit les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en détruisant notre seule maison commune, la planète », a insisté Antonio Guterres.

Depuis la précédente évaluation, en juin, « les impacts de la crise du pouvoir d’achat se font sentir plus profondément et plus largement à travers le monde », souligne le rapport.

Il rappelle notamment que d’ici fin 2022, 345 millions de personnes pourraient se retrouver en situation d’insécurité alimentaire dans 82 pays, soit 47 millions de plus à cause de cette guerre.

Cartel des sept sœurs pétrolières, plus grands voleurs mondiaux

Les Sept Sœurs étaient le terme par lequel étaient désignées les sept compagnies pétrolières transnationales de l'oligopole ou du cartel de l'Anglo-Persian Oil company qui a dominé l'industrie pétrolière mondiale du milieu des années 1940 au milieu des années 1970. 

Le terme fait allusion aux sept sœurs mythologiques des Pléiades engendrées par le titan Atlas ; l'utilisation commerciale du terme a été popularisée dans les années 1950 par l'homme d'affaires Enrico Mattei, alors chef de la compagnie pétrolière d'État italienne Eni

Avant la crise pétrolière de 1973, les Sept Sœurs contrôlaient environ 85 % des réserves mondiales de pétrole. 

Depuis lors, la domination de l'industrie s'est déplacée vers le cartel de l’OPEP et les sociétés pétrolières et gazières publiques des économies de marché émergentes, telles que Saudi Aramco, Gazprom (Russie), China National Petroleum Corporation. National Iran Oil Company, PDVSA (Venezuela), Petrobas (Brésil) et Petronas (Malaisie). 

Fusions, cartel, collusion et manipulations

Au cours des dix dernières années, l’oligopole pétrolier a été renforcé de façon démesurée par de  spectaculaires fusions entre mammouths économiques comme celles d’Exxon avec Mobil, de BP  avec Amoco et avec Atlantic Richfield, de Conoco avec Phillips, de Total avec Elf et avec Fina, de  Chevron avec Texaco, etc. 

C’est cette poignée de multinationales qui impose leur loi avec leurs  politiciens de service, ceux-là mêmes qui ont autorisé ces regroupements d’entreprises, qui ont  privatisé, qui ont dérèglementé et qui ont été jusqu’à réduire leurs impôts comme ce fut le cas  lors du dernier budget fédéral qui a vu l’impôt sur le revenu de ces bandits être réduit encore une  fois. 

Saviez-vous mes amis que dans les accords de libre-échange avec les États-Unis, le Canada, a inclut son pétrole et son gaz dans ces traités de cons et que le Mexique les a exclus. 

Ainsi, on a  perdu encore un peu plus de nos moyens d’intervention au niveau de ces ressources naturelles  qui, comme si ce n’était pas assez, appartiennent majoritairement à des intérêts étrangers. 



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