samedi 3 septembre 2022

Brian Boucher les parcours PÉDOPHILIEN et des abus sexuels camouflés pendant 30 ans et combien de jeunes garçons ont perdus leur vie à cause de ce criminel.

 Brian Boucher  les parcours PÉDOPHILIEN  et des abus sexuels camouflés pendant 30 ans et combien de jeunes garçons ont perdus leur vie à cause de ce criminel.

Brian Boucher a trouvé sa meilleure couverture pour ne pas être découvert? Devine  il sera prêtres pédophiles délinquants et ces religieux sont partis de toutes les religions et très secretement caché et non publicisé dans les médias et savez pourquoi?

Tous les pédophiles cherchent à se cacher  pour ne pas être découvert alors sous quelle robe?

Voir les liens vidéo ci-dessous sur YouTube gratuit

Pendant plus de 30 ans, l’église catholique de Montréal a camouflé les sévices commis de paroisse en paroisse par un prêtre abuseur en série. 

Le prêtre Brian Boucher croupit aujourd’hui en prison après avoir été condamné à huit ans de pénitencier en 2019 pour des agressions sexuelles commises sur deux garçons à peine adolescents pendant les années 1990 et 2000. 

Mais s’il a pu sévir pendant tant d’années dans au moins trois paroisses de l’Ouest de Montréal, c’est parce que des dirigeants du clergé ont minimisé ses déviances, tantôt balayé les signaux d’alarme sous le tapis, ou encore l’ont transféré de paroisse en paroisse ce qui lui a permis de faire d’autres innocentes victimes. 

Ces deux femmes ébranlent les colonnes du temple. Les mesures qu’elles ont mises en place ont forcé les autorités religieuses montréalaises à faire preuve de plus d’imputabilité et de responsabilité face aux agissements de leurs prêtres. 

Ces changements ont peut-être fait moins de bruit que la visite récente du pape François au Canada, mais ils risquent d’avoir presque autant d’impact. 

Un milieu fermé et troublé

 «Les gens se protègent les uns les autres, poursuit-elle. Je crois que c’est une organisation qui a été très dysfonctionnelle. Et comme toute organisation fermée où il y a une certaine omerta, c’est très malsain.» 

Ce fut malsain au point où l’ex-prêtre Brian Boucher a pu multiplier, sans être inquiété par ses supérieurs, des abus de pouvoir auprès de ses paroissiens et des agressions envers des enfants. 

Signaux d’alarme

Pourtant, les signaux d’alarme avaient commencé à résonner avant même que Boucher ne devienne prêtre. 

Au début de la vingtaine, dans les années 80, Brian Boucher s’était porté volontaire pour donner des cours de catéchisme aux enfants de sa paroisse natale, c’est-à-dire celle de St. Veronica, à Dorval. 

Mme Capriolo J’ai trouvé, raconte avoir trouvé, dans son dossier, de l’archidiocèse, une lettre de 1987 [...] qui disait : ce n’est pas normal, il rencontre des jeunes, il les amène à La Ronde, il les ramène à la maison trop tard, il leur montre des films inappropriés, il utilise du langage inapproprié.» 

Le cheminement du prédateur, Brian Boucher, caché sous les jupes de l’Église pour accomplir plus facilement ses  proies comme des vautours affamés

D’abord, en 1987, au Séminaire St. Peter, à London en Ontario, où son comportement trop intense avec les autres étudiants à la prêtrise lui vaut une expulsion, puis au Grand Séminaire de Montréal, en 1992, où il finit par réussir son coup. 

Pie XII 2ième guerre mondiale - Nous devons sauvez l’Église avant tout

Aucun compromis possible

En entrevue pour notre documentaire, Me Kirouack a souligné qu’elle ne fera aucun compromis comme ombudsman dans la défense des victimes de l’Église. «Je suis la porte-parole des victimes, je suis la représentante des victimes. 

Je dis aussi que je suis le mur de béton : ne touchez pas à mes victimes!» 

Brian Boucher semait ses terreurs, ses diffamations

Brian Boucher a même menacé de poursuivre ceux qui auraient pu dénoncer ses abus de jeunes garçons

Homme à la forte carrure, Brian Boucher s’est servi de son pouvoir comme prêtre pour s’en prendre aussi bien à ses paroissiens qu’à des jeunes garçons qu’il agressait sexuellement. 

Brian Boucher, un grand monsieur : 6 pieds et 2, 6 pieds et 3, très imposant physiquement, manipulateur à l’extrême  

«Il n’avait pas de balises de comportement, ajoute-t-elle, et [il] a profité de son rôle d’autorité morale et  non-divine et bien de Satan pour nuire à des gens, pour leur faire du mal.» 

Dès qu’il fut assigné à une paroisse, celle de St. John Brébeuf dans l’arrondissement de ville LaSalle, à Montréal, après avoir été ordonné prêtre en 1996, Boucher n’hésite pas avant d’entreprendre ses abus. «Un règne de terreur commence», souligne Mme Capriolo.

La secrétaire de la paroisse à l’époque, Nancy Gallie, raconte comment elle a dû affronter Boucher qui n’appréciait pas les questions qu’elle soulevait à son sujet. 

Intimidation

Mme Nancy Gallie s’était rendu compte que le prêtre passait beaucoup de temps avec un jeune garçon âgé d’une douzaine d’années. 

Brain Boucher lui avait donné les clés du presbytère de la paroisse pour qu’il puisse y accéder à sa guise. 

«Je n’étais pas à l’aise avec ça. Je ne trouvais pas approprié que le garçon se trouve là», explique-t-elle. 

Secrétaire à la paroisse de St. Brébeuf, dans l’arrondissement LaSalle, Nancy Gallie a été l’objet de menaces de part de Boucher.

Mme Nancy Gallie se confie à une autre paroissienne, qui s’empresse d’en faire part à Boucher. Furieux, Boucher confronte Mme Gallie et la menace de la poursuivre en diffamation – menace qu’il ne mettra pas à exécution. 

«Pour dire la vérité, il m’a fait peur. Vous savez, j’étais seule pour prendre soins de mes deux enfants. Que serait-il advenu d’eux s’il s’était passé quelque chose  avec moi?» 

Mais l’intuition de Mme Gallie avait vu juste.

Le jeune garçon s’avérera être l’une des deux victimes de Boucher. Son témoignage servira plus tard à faire condamner Boucher à la prison. On l’a appelé Jeremy, un nom fictif pour protéger son identité. 

Manipulation

Le procès qui a eu lieu en 2019 est d’ailleurs révélateur des tactiques de manipulation auxquelles Boucher avait recours pour forcer ses jeunes victimes à avoir des relations sexuelles avec lui. 

Témoignages

Le jeune garçon de LaSalle, maintenant adulte, raconte alors pendant le procès qu’il vient d’un foyer brisé. «Mon père s’est retrouvé en prison quand j’étais très jeune, et [il] n’a jamais été présent auprès de moi», dit-il pendant son témoignage de 2019, auquel nous avons eu accès. 

Avant de passer à l’acte, Boucher agit subrepticement. «Cela a commencé avec des gestes très, très subtils. 

Et Nous étions dans sa voiture et il mettait sa main sur mes genoux. ET sa main a monté lentement, lentement, lentement sur ma jambe, au fil du temps jusqu’à se retrouver sur mon entrejambe», affirme Jeremy, nom fictif. 

Prétextant la fatigue, Boucher emmène le jeune dans une chambre de motel, un scénario qui se répétera souvent. Et c’est là que les sordides agressions sexuelles ont lieu. 

Brian Boucher changera de paroisse à plusieurs reprises et, chaque fois, il aura des affrontements avec des paroissiens et entretiendra des relations douteuses avec de jeunes garçons et de jeunes hommes. Jamais il ne sera inquiété ou réprimandé par autorités religieuses. 

Son règne de terreur se terminera lors de son arrestation en 2017 à la suite d’une plainte portée contre lui par une de ses victimes, le jeune garçon de LaSalle. 

Thérapie de polichinelle

Il a suivi une thérapie à deux reprises dans un institut de traitement contrôlé par l’Église catholique, l’Institut Southdown, au nord de Toronto, où des psychologues ont a été incapables de détecter l’ampleur de sa personnalité déviante. 

Les responsables de l’institut ont même fait passer à Boucher un test dépassé, facile à déjouer, pour tenter de découvrir sans succès des tendances pédophiles chez lui. 

L’Institut Southdown institut des prêtres pédophiles

«Southdown est littéralement un des outils que les évêques de partout dans le monde ont utilisés pour occulter le scandale des agressions sexuelles», souligne le juriste californien Patrick J. Wall, un ancien religieux spécialisé dans la défense des victimes du clergé, interviewé dans le cadre de notre documentaire. 

Pas pédophile, vraiment?

Chaque fois que Boucher y a été envoyé, c’était à la demande des responsables religieux de Montréal qui souhaitaient que l’on soigne sa personnalité difficile. À la seconde reprise, en 2003, on a décidé de lui faire passer un test Abel

Ce test en partie basé sur la mesure du temps qu’une personne testée passe à regarder des photos d’enfants qu’on lui présente. 

Les psychologues de l’Institut Southdown concluent grâce au test et à leurs évaluations que Brian Boucher n’est pas pédophile. 

Test Abel, tout à comprendre

«C’est un instrument le test Abel qui a déjà eu une certaine popularité, mais qui, rapidement, a perdu sa réputation», souligne dans notre documentaire le psychologue Patrice Renaud, chercheur à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal et à l’Université du Québec en Outaouais. 

«Le problème avec le test Abel, poursuit-il, c’est que c’est relativement facile de manipuler les données. À partir du moment où l’on sait, où l’on connaît le rationnel derrière l’instrument, il devient facile d’agir de façon à fausser les résultats, surtout si on est moindrement intelligent.» 

Jugé apte à subir son procès

La juge à la retraite Pepita Capriolo affirme qu’elle a été «estomaquée» par le travail bâclé de Southdown. «Je trouve que c’est un manque de responsabilité de leur part», souligne-t-elle. 

Contactés par notre Bureau d’enquête, les responsables de l’Institut Southdown ont refusé de commenter le cas de Brian Boucher. Ils ont néanmoins indiqué qu’ils n’utilisaient plus le test Abel

Quand Boucher termine sa thérapie à Southdown, il est alors jugé apte à reprendre ses fonctions par l’archevêque de Montréal Jean-Claude Turcotte, aujourd’hui décédé, qui lui assigne une nouvelle paroisse. Boucher se retrouve donc curé à la paroisse Our Lady of the Annonciation, en 2005, à Mont-Royal. 

Brian Boucher dès son arrivée, un comité de paroissiens se forme pour s’opposer à sa venue, à cause de la mauvaise réputation qui le précède. 

Qu’est-ce que l’institut Southdown?

L'Institut Southdown offre des thérapies aux membres du clergé catholique. On voit ici ses anciens bâtiments d'Aurora en banlieue de Toronto. 

Fondé en 1966 par les évêques canadiens, d’abord pour traiter les religieux atteints d’alcoolisme, l’Institut Southdown a vite été impliqué dans le traitement des prêtres pédophiles. 

De centaines religieux américains y ont ainsi séjourné dans les années 80 et 90, sans y être évalués correctement, pour en ressortir et recommencer aussitôt leurs agressions sur les enfants. 

À certains d’entre eux, on faisait passer le test Abel (Abel Assessment for Sexual Interest), du nom de son inventeur, le chercheur américain Gene Abel. Aujourd’hui dépassé, le test Abel était déjà contesté à l’époque.

Liens YouTube des vidéos en Anglais seulement


The boys of St-Vincent part 1

https://www.youtube.com/watch?v=UYb--Yg7nMo

The boys of St-Vincent part 2

https://www.youtube.com/watch?v=f3jbbl8SCzs&t=2157s



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