mercredi 14 septembre 2022

Claude Guillot pasteur baptiste, a été reconnu coupable de sévices physiques, psychologiques harcèlement et séquestration sur cinq garçons et 15 ans de prison réclamés par la Couronne

 Claude Guillot pasteur baptiste, a été reconnu coupable de sévices physiques, psychologiques harcèlement et séquestration sur cinq garçons et 15 ans de prison réclamés par la Couronne

Se basant sur les témoignages des victimes brisées du pasteur Claude Guillot et sur l’absence de remords et de regrets de l’accusé, la Couronne demande une peine se situant entre 12 et 15 ans de pénitencier contre l’homme de 71 ans.

Reconnu coupable de 18 chefs d’accusation de sévices physiques et psychologiques sur cinq garçons pensionnaires.

Question à vous tous? Quelles raisons que nos institutions civiles, la Chambre des Communes à Ottawa, l’Assemblée Nationale du Québec, les agences publiques et parapubliques, et des milliers d’organisations qui cachent  des terroristes de toutes sortes sous différents labels et obtiennent des reconnaissances et subventions gouvernementales exempt de taxes et d’impôts et en toute impunité.  

Nos gouvernements sont-ils devenus les abreuvoirs avec d’extrême complaisance les accommodements déraisonnables de Philippe Couillard des religions et religieux plus ou moins intègre pour favoriser les religions des déserts.

Sévices physiques

Trente coups de palette de bois consécutifs, des heures à rester debout dans un coin, des coups de poing, des privations de repas et d’eau, « un petit carnet à remplir à chaque éjaculation nocturne ».

L’homme a souhaité une sentence exemplaire pour envoyer « un puissant message dissuasif aux agresseurs actuels et futurs qui oseraient porter la main sur un enfant », a-t-il terminé.

Ce dernier s’est d’ailleurs dit « agréablement surpris » par la proposition de la Couronne. 

Absence de remords

Dans ses représentations, la procureure du DPCP Me Sonia Lapointe a mis l’accent sur l’absence de remords et de regrets de Claude Guillot.

« Il est ancré dans ses croyances et sa façon de penser », a dit Me Lapointe pour indiquer que la sentence ne mènera pas à une remise en question du délinquant. 

Elle a parlé d’un homme rigide, intransigeant qui faisait preuve de sadisme en sachant qu’il infligeait de la douleur à ses victimes. 

Claude Guillot, est un homme de Dieu et qui répond seulement et uniquement à Dieu et ne reconnait aucunement l’état de droits du Québec » selon les Chartes des droits et libertés religieuses au canada et au Québec.

Des institutions baptistes se seraient faites «complices» du pasteur Guillot

Les co-requérants de l’action collective dénoncent une «dérive» dans le mouvement baptiste

Promotion de châtiments corporels

Des institutions baptistes auraient fait la promotion des châtiments corporels envers des enfants et se seraient faites «complices» des violences du pasteur Claude Guillot en gardant le silence, soutiennent des victimes dans la foulée de leur action collective.

Recours collectif

Le recours collectif contre le pasteur Claude Guillot, les Églises baptistes de Victoriaville et de Québec ainsi que leur association provinciale a franchi une nouvelle étape, lundi, avec le dépôt de la demande introductive d’instance.

Un nouveau co-requérant pilote désormais cette action collective, qui perdure depuis quatre ans.

Dans le document d’une trentaine de pages que l’Église Baptiste n’a pas dénoncé et l’Église s’est fermée les yeux, argent oblige.

Pire, ces organisations auraient «enseigné et fait la promotion de méthodes éducatives dangereuses», notamment des châtiments corporels sur des enfants à l’aide d’un objet contondant, allèguent les requérants, qui font état d’une «dérive» qui a pris racine au sein du mouvement évangélique baptiste.

Cette dérive a fait de ce milieu un endroit dangereux pour les enfants où un agresseur a été protégé par des institutions de ce mouvement, au détriment des enfants qui, eux, méritaient d’être protégés», peut-on lire dans la demande introductive d’instance.

Ignoble pasteur Claude Guillot a d’abord été superviseur de l’église-école baptiste la Bonne Semence, à Victoriaville, en 1982. 

Dans cet établissement, les « méthodes éducatives » autorisées incluaient « toutes sortes de châtiments corporels, notamment des coups de palette de bois sur des enfants de tout âge, dont certains d’âge préscolaire ».

En mai 1984, Claude Guillot aurait été congédié parce qu’il était jugé « trop extrême par l’Église de Victoriaville ». Personne n’aurait dénoncé les abus de Guillot, qui a plutôt joint les rangs de l’Église Chauveau, à Québec, en 1985. Quatre ans plus tard, il intégrait l’Église Québec-Est, où il a été ordonné pasteur en 1992.

À l’automne 1999, Claude Guillot et Québec-Est auraient mis en place une église-école, au domicile du pasteur. Le religieux enseignait à de jeunes fidèles, certains d’entre eux étant pensionnaires.

Les corrections physiques et les conséquences y auraient toutefois été sévères. Claude Guillot pouvait entre autres frapper les jeunes, en plus d’exercer un contrôle sur leur sommeil ainsi que la quantité d’eau et de nourriture consommée.

Les autorités ont mis fin aux activités de cette école clandestine en 2015.

Co-requérants réclament chacun 2 millions de dollars

Les co-requérants réclament désormais chacun 2 M$, en plus d’une indemnisation « substantielle » aux autres membres du groupe pour les dommages et souffrances subis.

Notons que les allégations soutenues dans la demande introductive d’instance n’ont pas encore été prouvées devant le tribunal, dans le cadre de l’action collective.

Au criminel toutefois, le religieux de 71 ans a été reconnu coupable en avril dernier de 18 chefs d’accusation pour avoir imposé des châtiments corporels à cinq jeunes qu’il devait éduquer, à Québec et à Victoriaville, entre 1982 et 2014. Il est en attente de sa peine. 

La complaisance et négligence de cette Église

«La complaisance, le silence et la négligence de ces institutions ont permis aux abus du défendeur Claude Guillot [...] sur les enfants de survenir, de continuer et de s’aggraver, causant ainsi de graves préjudices aux enfants abusés.»

Que Claude Guillot ait été jugé trop extrême par l’Église Victoriaville, alors qu’elle-même prônait de frapper des enfants aussi jeunes que 8 mois, illustre bien le caractère fanatique et dangereux de Claude Guillot et permet de considérer l’horreur que les enfants qui lui ont été confiés au fil des années ont pu vivre.

«Par son silence et son inaction, l’Église Victoriaville a été complice des abus commis par Guillot et elle a permis que ces abus se continuent envers d’autres enfants, notamment à Québec.»

«Les abus dont les membres du groupe ont été victimes à Québec ont été faits au vu, au su et avec l’approbation des membres de l’Église Québec-Est, dont Claude Guillot était le président.»

«L’Église Québec-Est n’a jamais dénoncé aux autorités compétentes les abus dont les membres du groupe ont été victimes. L’Église Québec-est a été complice des abus commis par Guillot et elle a permis que ces abus se continuent envers les enfants.»

«Cette culture du silence favorise la protection des abuseurs, au détriment des victimes membres du groupe, en l’espèce des enfants mineurs.»

«Malgré cette connaissance des abus commis envers des enfants, l’Association

Malgré cette connaissance des abus commis envers des enfants, l’Association a donné à Claude Guillot sa bénédiction et un statut de pouvoir en l’ordonnant pasteur de l’Église Québec-Est permettant ainsi aux abus de se continuer et de s’aggraver, au détriment des enfants membres du groupe.» 


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