vendredi 5 août 2022

À TOUS NOS AMIS Libanais au Québec les BLOCUS de la loi américaine nommé loi César s’accentue de jour en jour contre le Liban avec les appuis de la Grande-Bretagne de supprimer le Liban et y installer leurs pillons

 À TOUS NOS AMIS Libanais au Québec les BLOCUS de la loi  américaine  nommé loi César s’accentue de jour en jour contre le Liban  avec les appuis de la Grande-Bretagne de supprimer le Liban et y installer leurs pillons 

Terrorismes économiques américains et Britanniques, la loi Cesar

Les soutiens du régime pénalisés 


Attention, pression maximale. 

La loi César, qui n'est autre qu'un catalogue de mesures punitives américaines, entre en vigueur aujourd'hui. Objectif : imposer de nouvelles sanctions au régime syrien. En soi, ce ne sera ni la première ni la dernière de ce type : cette nouvelle loi vient s'ajouter aux mesures anti-Damas qui placent, régulièrement et depuis des décennies, dirigeants politiques, hommes d'affaires, entreprises ou organisations bancaires sur liste noire. 

Ce qui est neuf avec la loi César, c'est que tout qui sera identifié comme "aidant «du régime sera visé. La nouvelle loi élargit l'étendue des sanctions. Pour faire simple, tout soutien significatif d'ordre financier, matériel ou technologique sera pénalisé par le gouvernement américain, peu importe la nationalité de la personne ou de l'entité décriée. On s'attend à ce que les Américains publient sans tarder une nouvelle liste d'individus ou d'entités qui tomberaient sous le coup de cette législation César. 

Le but des États-Unis ? Priver le régime syrien des revenus et des soutiens dont il bénéficié depuis 2011. 

Qui a du souci à se faire ? La Russie ou l'Iran, par principe, puisque l'un comme l'autre sont les deux principaux alliés de Damas, en terme militaire ou diplomatique. Or, ces deux puissances ne devraient pas trop s'en inquiéter. Avec le temps, elles auront appris à contourner les techniques des sanctions américaines. Plus embarrassés : des pays comme le Liban ou l'Égypte qui entretiennent des relations économiques avec la Syrie. 

La guerre doublée d'une crise économique sans précédent 

Le souci, c'est que le conflit syrien n'en finit plus de s'enliser. On parle de 380.000 morts depuis le tout début, quand il éclata en 2011. Un pays ravagé par la guerre, donc, qui traverse une grave crise économique. D'avis d'analystes, la promulgation de la loi devrait encore un peu plus plomber une livre syrienne, déjà moribonde.  Les prix des aliments de base ont explosé. Et le PAM (le programme alimentaire mondial) affirme que ce sont plus de 9 millions de Syriens qui vivent dans une insécurité alimentaire alarmante. 

Les dirigeants de Damas n'ont évidemment pas tardé à réagir, parlant de "terrorisme économique" quand il s'agit d'évoquer la mise en œuvre de la nouvelle loi. Un loi, promettent les États-Unis, dont les mesures seront suspendues, si Damas "cesse ses attaques contre son peuple" et "traduit en justice les auteurs de ces atrocités". Une demande que le régime syrien devrait énergiquement repousser, alors que les États-Unis appellent Al Assad à choisir entre ces nouvelles sanctions économiques et une résolution politique du conflit syrien. 

Frigidaires vides, supermarchés déserts et visages fermés. Le Liban s’enfonce dans la crise la plus profonde depuis la fin de la guerre civile (1975 – 1990), rappelant même la famine de 1917/1918, qui fit près de 500 000 morts. 

La famine n’épargne nullement les villes de l’intérieur, à commencer par Damas, pourtant proche des riches terres agricoles du Hourân ».

Si l’autosuffisance alimentaire est, désormais possible en Syrie en dépit de la Loi américaine « Cesar » et des champs de blé incendiés de manière criminelle, la situation au Liban reste différente. A-t-il les moyens nécessaires à son approvisionnement  contrôle agricole?

La Syrie est selon lui confrontée à une « guerre alimentaire ». Ses priorités sont claires : « dépendre de nous-mêmes pour la production et réduire autant que possible la dépendance aux importations ».

« Relancer les capacités productives du Liban » : « nous vivons le résultat de trente années de politique économique basée sur un »capitalisme de rente” doublée d’une politique de libre-échange sans considération pour les industries nationales. Sous le gouvernement de Rafic Hariri des accords de libre-échange ont, certes été signés avec de nombreux pays. 

Politique du libre-échange c’est comme le Canada et les États-Unis ont tout gagné mêmes nos députés

Mais, du fait de la politique de libre-échange du gouvernement de Rafic Hariri, le déficit de la balance commerciale ne pouvait qu’augmenter considérablement et le secteur industriel souffrir de l’ouverture de nos frontières, non seulement avec l’UE, mais avec d’autres partenaires commerciaux tels que la Turquie ou l’Arabie saoudite qui, elle, avait mis en place un secteur industriel et même agroalimentaire très fortement subventionné.

Par ailleurs, alors qu’environ 50% des Libanais pourraient tomber sous le seuil de la pauvreté, il convient d’instituer un mécanisme pour les en préserver, d’autant que les prix intérieurs flambent ».

Liban et libanais ont de besoin d’aide

Le fait est que la France Paris ne peut pas ne rien dire sur la crise actuelle – notamment pour des questions internes liées à l’importance de la communauté libanaise en France -, mais n’ose pas se dissocier clairement et officiellement des sanctions américaines et des ingérences répétées de Washington dans les affaires internes du Liban

Les États-Unis cherchaient à réaliser leurs propres objectifs en lançant des « guerres économiques » et en « exerçant une pression » sur les autres puissances régionales. Depuis mercredi dernier, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions économiques, financières et commerciales contre la Syrie, connues sous le nom de « loi César ». 

Celle-ci vise le gouvernement de Damas dans les secteurs du pétrole, de la construction, de l’ingénierie et de l’armement, tout en menaçant de pénaliser aussi des alliés de la Syrie tels que l’Iran et la Russie.

Ce qui est nouveau avec la loi César, c’est que tout ce qui sera identifié comme « aidant » le « régime de Damas » sera visé. La nouvelle loi élargit l’étendue des sanctions. Pour faire simple, disons que tout soutien significatif d’ordre financier, matériel ou technologique sera pénalisé par Washington, peu importe la nationalité de la personne ou de l’entité en cause. 

Les Américains devraient publier prochainement de nouvelles listes d’individus ou d’entités tombant sous le coup de cette nouvelle législation.

Depuis quelques jours, la loi César a été étendue à plusieurs sociétés et personnalités libanaises accusées de soutenir la Syrie et l’Iran. 

Depuis 2011, les États-Unis cherchent à faire de la Syrie ce qu’ils ont fait de l’Irak avec la complicité de la Grande Bretagne : démanteler le pays, ses autorités, ses administrations et son tissu social afin de le livrer à des groupes armés nécessitant de nouvelles interventions militaires au nom de la « lutte contre le terrorisme ». 

Malheureusement pour Washington, la Syrie a tenu bon, depuis septembre 2015 grâce à une aide militaire massive de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais. 

En Syrie, les États-Unis, leur armée et leurs services spéciaux ont même subi de cinglants revers. Ainsi aujourd’hui, les Américains cherchent à atteindre – par des sanctions économiques – les mêmes objectifs qu’ils n’ont pu remplir par voie militaire.

Terrorismes économiques Américains

Comme ils le font contre la Russie, l’Iran, le Venezuela, Cuba et tout autre pays qui refuse de se plier à leurs injonctions, les États-Unis n’hésitent pas à mettre le Liban et sa population sous blocus !

Vous rappelez- vous de la Brink et la Sun Life s’envolent en Ontario avec nos argents

A défaut de soutenir le gouvernement et les citoyens Libanais, la deuxième catégorie de protestataires s’en prend plutôt au pouvoir économique et principalement à celui des banques, qui ont grandement accéléré et amplifié la déglingue économique et sociale. 

Sa banque a fait sortir du Liban plus de… 20 milliards de dollars. Plusieurs de ses conseillers se cachent à Paris ! 

L’indéboulonnable patron de la Banque centrale du Liban, répond d’abord aux injonctions de ses donneurs d’ordres américains avant d’appliquer les recommandations de son Premier ministre. Du reste, la Banque centrale n’a toujours pas consenti à présenter son bilan au gouvernement. 

Ne parlons pas de cette bourgeoisie d’affaires aisée prête à quitter le pays pour les États-Unis, la France et d’autres destinations off-shore dès que le pays s’enrhume. 

Dans ce contexte, la violation répétée des eaux territoriales et de l’espace aérien libanais par la soldatesque de Tel-Aviv n’est même plus relever par personne. Le régime israélien en profite pour annoncer une annexion unilatérale de la vallée du Jourdain et d’autres secteurs de Cisjordanie dans un silence international assourdissant !


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