lundi 8 août 2022

William Côté-Boivin accusé de tentative de meurtre à coup de marteau sur son père le 05 août 2022 à Sainte-Rose-du-Nord, détresse psychologique

 William Côté-Boivin accusé de tentative de meurtre  à coup de marteau sur son père le 05 août 2022 à Sainte-Rose-du-Nord, détresse psychologique 


William Côté-Boivin a été accusé de tentative de meurtre sur son père à l’aide d’un marteau. Il s’agit d’un des huit chefs d’accusation déposés contre l’homme de 28 ans de Sainte-Rose-du-Nord vendredi après-midi au palais de justice de Chicoutimi.

La comparution qui concernait deux dossiers liés aux événements s’est déroulée par visioconférence peu après 15 h 15, devant le juge de la Cour du Québec, Pierre Lortie.

L’attaque s’est produite jeudi en soirée vers 19 h. Le sexagénaire a été grièvement blessé avant d’être transporté à l’hôpital.

Son état était toujours considéré critique, mais stable, en fin d'après-midi vendredi, selon la Sûreté du Québec (SQ).

Le suspect a été arrêté par les policiers de la (SQ) vers 3 h vendredi matin, après une cavale d'environ sept heures.

William Côté-Boivin, se trouvait dans un boisé, dans le sentier de la Plate-forme, lorsque les policiers ont procédé à son arrestation. Le maître-chien a participé aux recherches.

William Côté-Boivin a été accusé d’avoir tenté de causer la mort  en utilisant une arme, soit un marteau. 

 William Côté-Boivin fait aussi face à quatre accusations de voies de fait. L'une de celles-ci indique qu'il a agi en blessant, mutilant, défigurant et en mettant la vie en danger.

William Côté-Boivin, est aussi accusé d’avoir conduit de façon dangereuse, d’avoir proféré des menaces de mort et d’avoir causé un méfait à l’égard d’un bien.

Le dossier a été remis au 12 août 2022. L'accusé demeurera incarcéré jusque-là. Il lui est interdit de communiquer avec ses parents et des voisins.

Pour l’instant, après étude du dossier, on a la conviction raisonnable de faire une preuve hors de tout doute sur chacun des chefs qui a été présenté sur les deux dénonciations, a-t-il indiqué.

William Côté-Boivin, semblait quand même adéquat, semblait comprendre le processus judiciaire. 

Selon un voisin de la résidence où est survenu le drame, le journaliste à la retraite Gilles Angers, le fils qui a attaqué sauvagement son père était en état de détresse psychologique et représentait un danger pour la population.

D'après, ce qu'il a raconté, le père était sorti à l'extérieur après que la chicane eut débuté.

William Côté Boivin, le fils qui a attaqué sauvagement son père était en état de détresse psychologique.

Il criait à l'aide, mais on l'entendait d'une façon un peu sourde, jusqu'au moment où il a dit, torse nu, vraiment paniqué, il disait : "C'est un SOS, bougez". 

Alors, Gilles Anger  un témoin et d'autres voisins, on s'est avancés un peu, prudemment.

Il a fait montre de violence sur la voiture de son père, à ce qu'on dit, car je ne l'ai pas vu, et sur son père lui-même, a-t-il raconté.

Après l'agression sur son père, le jeune homme aurait conduit en sens inverse, faisant crisser ses pneus, et se serait enfui. 

Au passage, William Côté Boivin, aurait détruit une statue en bois qui se trouve à l’accueil touristique au cœur du village.

Détresse psychologique

La détresse psychologique est un processus durant lequel apparaissent des signes de stress et d'anxiété faisant suite à un ou plusieurs événements chez une personne n'ayant pas de troubles d'ordre psychiatrique. 

Ses signes sont physiques, tels que la  fatigue, l’insomnie, douleurs musculaires, migraine. Cognitifs, troubles de l'attention, difficultés de concentration, oublis, émotifs dont des accès de colère, tristesse, irritabilité et comportementaux, isolement social.

Bilan des homicides en 2020


Marquée par la pandémie, 2020 a été caractérisée par une hausse des interventions liées à la détresse psychologique, remarque la Sûreté du Québec, alors que Montréal a connu une baisse du nombre de règlements de comptes avec arme à feu.


Sureté du Québec, la détresse psychologique prédomine


La majorité des homicides survenus en 2020 sur le territoire de la Sûreté du Québec (SQ) sont des meurtres intrafamiliaux et des conflits interpersonnels, sans lien avec le crime organisé. Il est précipité de tisser un lien avec la pandémie, mais la SQ remarque une prédominance de la détresse psychologique dans ses interventions.

Cette année, les chiens de soutien ont été d’un grand secours pour les jeunes enfants qui vivent des tragédies.

« On l’a remarqué cette année, c’est qu’on a de plus en plus recours à cet outil, vu la nature des homicides. Dans les dossiers où les enquêteurs devaient s’adresser aux enfants, le chien de soutien est venu aider à faire les entretiens. On l’a de plus en plus. Il est présent immédiatement après la tragédie, mais demeure aux côtés de l’enfant dans son récit à la cour », explique le capitaine.

Il s’agit d’enquêtes qui demeurent délicates. « La majorité des enquêteurs chez nous ont des jeunes enfants et des ados. C’est toujours marquant pour eux. »

2018

En 2018, 15 personnes ont été tuées avec l’aide d’une arme à feu à Montréal, 10 en 2019 et six en 2020, au 17 décembre. On a aussi eu une baisse significative des règlements de comptes cette année alors qu’on en avait seulement deux au 18 décembre, comparativement à sept en 2018 et à six l’an dernier. »

Six enfants tués en deux ans en 2020

L’année 2020 a encore été marquée à Montréal par les meurtres de deux enfants ; cela fait trois garçons et trois filles de 2 à 11 ans assassinés dans la métropole en deux ans.

Sept drames conjugaux et familiaux ont eu lieu cette année ; c’est dans la moyenne des années passées. Le commandant exclut qu’ils aient quelque chose à voir avec une détresse psychologique occasionnée par le confinement et la pandémie.

Autre fait à noter, dans 4 dossiers sur 25 cette année, des tentatives de meurtre, agressions ou morts suspectes sont devenues des meurtres ; les enquêteurs des Crimes majeurs ont dû retourner en arrière, les victimes étant mortes des jours, parfois des semaines, après le crime.

Toujours une victime de trop, Montréal se compare avantageusement avec les autres grandes villes canadiennes, alors que, par exemple, à Winnipeg, pour une population de 820 000 habitants, 41 meurtres ont été commis jusqu’à maintenant cette année, deux fois plus qu’il y a deux ans.

« Montréal, malgré le fait qu’elle soit la deuxième plus grande ville canadienne, a un taux plus bas que la moyenne nationale lorsqu’on se compare. »

Meurtres à Montréal en 2020, 

Mobiles :

Conflit : 12

Drame familial : 5

Inconnu : 3

Drame conjugal : 2

Règlement de comptes : 2

Vol : 1

Moyens utilisés :

Arme tranchante : 9

Force physique : 7

Arme à feu : 6

Objet contondant : 3

Victimes :

Hommes : 18

Femmes : 5

Enfants : 2



Au 18 décembre, 22 meurtres résolus sur 25, pour un taux de résolution de 88 %, comparativement à 72 % pour 2019, pour le moment du moins.

Nombre de meurtres commis à Montréal ces dernières années :

2020 : 25 (au 18 décembre dernier)

2019 : 24

2018 : 32

2017 : 24

2016 : 23

2015 : 30

2014 : 28

2013 : 28

2012 : 35

2011 : 35

2010 : 37

La moyenne des 10 dernières années est de 29 meurtres par année.

Comparaison entre Montréal et d’autres villes canadiennes en 2020 (au 14 décembre dernier) :

Toronto : 67

Winnipeg : 41

Montréal : 25

Vancouver : 18

Ottawa : 8






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