samedi 20 août 2022

Etienne-Alexandre Beauregard - Le Schisme identitaire, livre Québécois éclairé et éclairant pour en apprendre sur les enjeux de la nation québécoise… et des nations occidentales, en ce 21e siècle et ce livre votre bible identitaire

 Etienne-Alexandre Beauregard - Le Schisme identitaire, livre Québécois  éclairé et éclairant pour en apprendre sur les enjeux de la nation québécoise… et des nations occidentales, en ce 21e siècle et  ce livre votre bible identitaire


Depuis deux décennies, les Québécois traversent un mauvais rêve où une idéologie hégémonique remet en question leur droit même d’exister comme nation. 

Étienne-Alexandre Beauregard décortique ce discours officiel afin d’en démonter les mécanismes et d’en dévoiler les pièges. 

Justin Trudeau le fossoyeur francophone, Québécois et  le nantissement total du Canada Anglais. Que son âme se déforme et se déchire en paix Alléluia!

Justin Trudeau mettra tout en œuvre pour anéantir les francophones et Québécois. P.S. ne jamais faire ou avoir confiance à un francophone ou Québécois voulant devenir premier ministre car il doit tous nous vendre, son peuple pour avoir accès à ce poste de premier ministre

Et en plus j’ajouterai de ne jamais mettre aux postes de premiers ministres des Québécois Francophone au fédéral , des médecins, des professeurs d’école, des minorités non intégrable avec des rouleaux de papier et de longue barbe à peine voilé et tout spécialement les religieux de tous les religions possibles puisque ces religions ne conduisent que vers les enfers sur terre.

Multiculturalistes à la Justin Trudeau, ont plongé le Québec dans ce qui n’est rien de moins qu’une guerre culturelle dont l’enjeu est la définition même de la nation québécoise, de son histoire et de son avenir.

Pour Beauregard, ce conflit pour définir l’imaginaire québécois doit impérativement être gagné par le camp nationaliste afin de raffermir la légitimité de la nation québécoise. 

La guerre culturelle est à ses yeux une occasion pour les nationalistes de crier haut et fort que l’histoire du Québec n’est pas terminée, comme tente de nous le faire croire le discours officiel. 

À travers la guerre culturelle, c’est un combat pour l’âme même de la nation québécoise qui se joue.

Nous apprenions à être fiers de la richesse de l’héritage culturel qui est le nôtre, comme dans toute nation normale. 

Jamais au grand jamais n’étions-nous exposés aux questions identitaires qui déchirent le Québec et le monde occidental aujourd’hui: sans même avoir à nous questionner, il nous apparaissait instinctivement que nous étions tous des Québécois, et une certaine fraternité reposait sur ces références culturelles communes. 

A posteriori, je ne me suis sans doute jamais senti aussi fier d’être québécois que durant ces années où cela ne semblait même pas nécessaire, puisque cet héritage partagé constituait la norme à Cap-Rouge. 

Ce n’est que des années plus tard, au milieu de mon secondaire, que j’ai pris connaissance du discours, aujourd’hui dominant, qui fait un constant procès de légitimité à ce Québec qui m’a vu naître. «Trop blanc», «trop francophone», «trop fermé», «trop intolérant»: la liste des reproches qu’on lui formule ne cesse de s’allonger, comme si cette société distincte et francophone en Amérique du Nord appartenait 10 le schisme identitaire résolument à un passé sur lequel il urge de tourner la page afin de l’effacer de la face du monde. Ironiquement, c’est au nom de la «diversité» que la différence québécoise est aujourd’hui mise au banc des accusés.

 Avec tristesse, j’ai vu à quel point le Québec est ringardisé chez les jeunes nés au tournant des années 2000, qui intègrent en majorité la mentalité d’Elvis Gratton à l’adolescence. 

 Il faut voir ce désolant spectacle pour se convaincre de l’authentique aliénation que nourrit notre obsession diversitaire et américanisation. 

J’étais sans voix devant des camarades de classe tellement déçus d’être «de souche» qu’ils fouillaient leur arbre généalogique sur des générations pour se trouver des origines lointaines et pour se réclamer d’une «différence» à l’heure où ce qui nous unit est plus méprisé que jamais. 

Pourtant, moi qui ai grandi dans ce Québec apparemment porteur de tous les maux, je savais bien que la sombre caricature dont nous abreuvent les médias et les chantres de la «diversité» n’a rien de fondé. 

Quand on a connu la solidarité, la générosité et la fierté spontanée que dégageait ce milieu pour l’enfant que j’étais, on ne peut pas adhérer à ce discours infamant sans renier une importante partie de soi-même. 

Il y a quelque chose de profondément dérangeant à voir la société dans laquelle on est né être désavouée et forcée à changer radicalement par ses propres élites politiques et intellectuelles. 

C’est donc dans le but de protéger «une certaine idée du Québec» que je me suis intéressé à la politique par l’entremise de l’idée d’indépendance, laquelle m’apparaissait intrinsèquement liée à la volonté de pérenniser une identité québécoise menacée sur le continent et au Québec même en raison d’un déficit grandissant de légitimité. 

Heureusement pour moi, même si nous n’en avions jamais parlé auparavant, mon père est un souverainiste de longue date, et la bibliothèque familiale contenait une dizaine d’ouvrages liés de près ou de loin introduction 11 à l’option indépendantiste. Plutôt que de se réaliser par l’entremise de l’élection de Donald Trump ou des manifestations écologistes de Greta Thunberg, ma socialisation politique a été marquée par la littérature de la Révolution tranquille: Attendez que je me rappelle… de René Lévesque

Judas Québécois francophone

Moi, je m’en souviens de Pierre Bourgault et le lendemain piégés de Claude Morin sont les trois premiers livres que j’ai lus sur la question du Québec. 

En plus de m’instruire sur notre histoire constitutionnelle récente – ce qui n’est presque pas abordé dans les cours d’histoire au secondaire –, ces trois ouvrages m’ont surtout permis de communier avec une éthique politique bien différente de celle que j’avais connue toute ma vie adolescente, une éthique qui définissait le bien selon les intérêts nationaux du Québec et non en fonction de la reconnaissance accordée aux particularismes qui se multiplient désormais en société.

 J’en mesure aujourd’hui l’effet profond sur mes propres valeurs en tant qu’héritier du consensus du «Québec d’abord» propre à la Révolution tranquille. Sans ces lectures fondatrices, comment aurais-je pu entrer en contact avec cette époque pas si lointaine où l’appartenance québécoise était toujours source de fierté et où la tendance dominante poussait à la défendre plutôt qu’à la ridiculiser? 

Fort de ce bagage et de ces convictions embryonnaires sur le devenir du Québec, j’ai donc décidé de prendre ma carte du Parti québécois et de m’y impliquer pour contribuer à l’avènement d’un Québec souverain. 

Pourtant, au fil d’un an et demi de militantisme qui m’a mené jusqu’au conseil exécutif du Comité national des jeunes et jusqu’à la commission politique du PQ, j’en suis lentement arrivé à un constat auquel je ne me serais jamais attendu en devenant membre du parti au lendemain de l’élection de Jean-François Lisée comme chef, en 2016. 

Je m’attendais à rejoindre un parti nationaliste aussi désireux que moi de protéger cette idée du Québec dont la légitimité est aujourd’hui remise en question. 

J’ai plutôt découvert que les questions culturelles les plus cruciales, comme la langue et la laïcité, étaient celles qui divisaient profondément le parti en deux franges irréconciliables, lesquelles ne partageaient pas grand-chose sinon leur volonté de faire du Québec un pays. 

Pendant des congrès du Parti québécois, lors de débats extrêmement intenses au sujet de questions identitaires qui auraient dû recueillir un consensus, du moins selon la perception que j’avais du parti avant 12 le schisme identitaire d’y entrer, je me suis surpris à me faire la réflexion suivante: je ne devrais pas militer dans le même parti que la moitié de ces gens, car nos visions respectives du Québec divergent fondamentalement. 

Il n’y a pas de doute que c’est le fait de voir le parti de René Lévesque ainsi divisé sur la nature de l’identité québécoise qui m’a mis sur la piste de la guerre culturelle, sujet du présent ouvrage. 

Je voyais bien que la ligne de fracture politique était en train de se déplacer de la Constitution vers l’identité, qui sépare aujourd’hui les anciennes familles politiques autour d’un nouveau clivage. 

La campagne électorale de 2018 m’est apparue comme un profond bouleversement pour le Québec et pour mes propres allégeances. Ayant cessé de m’impliquer activement au PQ, j’étais toujours péquiste par défaut, sans grand enthousiasme. 

Toutefois, la campagne aseptisée de Jean-François Lisée sur des boîtes à lunch, le projet de carrousel  du covoiturage et la dépolitisation des seuils d’immigration ont achevé le peu de confiance que j’avais encore dans ce parti qui m’a profondément déçu en raison de sa faible volonté de protéger ce Québec qu’il dit aimer au point de vouloir en faire un pays. 

Au même moment, je voyais du coin de l’œil la Coalition avenir Québec de François Legault, qui faisait le pari d’un nationalisme fermement ancré dans le désir de durer. 

Promettant sans honte une loi sur la laïcité et une baisse des seuils d’immigration, Legault parlait pour le Québec francophone, le Québec des banlieues, celui dont j’étais issu et que je souhaitais plus que tout pérenniser grâce à mon engagement politique. 

Même comme indépendantiste convaincu, je me trouvais devant un choix qui n’avait rien de difficile: continuer de soutenir mollement un parti qui veut faire du Québec un pays sans assumer sa charge culturelle ou en appuyer un autre qui rejette la souveraineté mais qui protège sans ambiguïté l’idée même du Québec que je souhaitais préserver en faisant l’indépendance. 

Sans que mes convictions personnelles aient changé d’un iota, j’ai donc rejoint la Coalition avenir Québec puisque je m’apercevais bien qu’il s’agissait du parti le plus à même de défendre le nationalisme foncièrement conservateur qui est le mien. À preuve, que ce soit pendant mon implication militante ou durant l’année que j’ai passée au cabinet du premier ministre Legault, j’y ai trouvé des gens divisés sur la question constitutionnelle mais qui s’entendent largement pour protéger «une introduction à certaine idée du Québec». 

Prendre conscience de cette nouvelle ligne de fracture, qui divise aujourd’hui les Québécois autant sinon plus qu’a pu le faire la question de la souveraineté, est en tout point essentiel pour comprendre les changements structurels qui affectent présentement notre vie politique. 

Cette scission se trouve au cœur de la guerre culturelle québécoise, dont l’objet même est la définition de l’imaginaire national. 

L’unique remède pour devenir une nation est de contrôler les immigrants et les forcées de parler français et de s’intégrer à notre culture ou bien aller ailleurs islamisés le Canada Anglais

Disponible chez votre libraire ou à votre bibliothèque municipale

Parution : 1 mars 2022, 282 pages
ISBN-13: 9782764627068
Code barre: 9782764627068





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