samedi 20 août 2022

Jonathan Da Rosa Queiroz - homme qui aurait assassiné sa conjointe mercredi soir dans leur résidence de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où dormaient leurs deux enfants, avait pris soin de ligoter son beau-père en visite au sous-sol.

 Jonathan Da Rosa Queiroz - homme qui aurait assassiné sa conjointe mercredi soir dans leur résidence de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où dormaient leurs deux enfants, avait pris soin de ligoter son beau-père en visite au sous-sol.

Jonathan Da Rosa Queiroz et Kamila Rodriguez Vital de Queiroz étaient installés au Québec depuis une dizaine d’années et avaient deux enfants.

​Rien de cette famille confortablement établie au Québec depuis une dizaine d’années ne laissait présager ce drame, selon des connaissances du couple. 

Kamila Rodriguez Vital de Queiroz, 39 ans, a été retrouvée sans vie dans son domicile de la rue des Mélèzes, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, par des policiers dépêchés sur les lieux vers 23 h 45.

Le corps de la victime portant d’importantes blessures par arme blanche a été retrouvé dans sa maison.

Selon nos informations, son corps portait plusieurs marques de blessures causées par une arme blanche.

Il s’agirait du septième féminicide à avoir lieu au Québec depuis le début de l’année.

Le père de la victime aurait également été retrouvé ligoté au sous-sol de la résidence par les autorités. 

Originaire du Brésil, il était arrivé au Québec il y a quelques jours afin de rendre visite à sa fille.

Bien que blessé, on ne craindrait toutefois pas pour la vie du septuagénaire.

Deux enfants de 7 et 10 ans se trouvaient sur les lieux du crime à l’arrivée des forces de l’ordre, mais n’ont subi aucune blessure. Ils ont été confiés à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). 

Suspect retrouvé

Après avoir possiblement semé l’horreur dans sa résidence, Jonathan Da Rosa Queiroz, le conjoint de la victime, serait monté à bord d’un véhicule avant de s’arrêter deux kilomètres plus loin, sur la rue du Nordet.

Les policiers de la Régie du lac des Deux-Montagnes ont découvert le suspect inanimé dans son véhicule, sur la rue du Nordet à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

L’homme de 42 ans avait alerté le 911 avant de s’infliger une grave blessure dans la région du cou, selon nos informations.

Yanick Lépine et Geneviève Leblanc, qui habitent dans le secteur, ont aperçu vers minuit plusieurs policiers, lampes de poche à la main, entrer dans les cours du voisinage à la recherche du suspect. 

Il a finalement été aperçu dans sa minifourgonnette blanche, garée devant un lampadaire à la lumière brûlée.

Les policiers ont défoncé la porte de l’automobile et l’ont mis au sol et se sont mis à le masser

Le décès de Da Rosa Queiroz a été constaté en centre hospitalier. 

Aucun autre suspect n’est recherché dans cette affaire. À première vue, c’est un crime conjugal

Violence conjugale 

La violence conjugale ne se limite pas à la violence physique. Elle n’est pas non plus une simple chicane de couple. La loi interdit d’ailleurs plusieurs de ces comportements violents qui affectent le bien-être physique, psychologique et émotionnel de la victime et des enfants qui y sont exposés.

Une violence qui s’exerce dans les relations intimes

La violence conjugale s’exerce dans le cadre d’une relation amoureuse, qu’elle soit actuelle ou passée. 

Elle peut survenir dans tout type de relation intime, peu importe sa durée : personnes mariées ou unies civilement, conjoints de fait ou toute autre relation intime entre personnes de même sexe ou non.

Ce type de violence peut se manifester à n’importe quel âge et entraîne souvent un déséquilibre de pouvoir au sein de la relation. 

Pour contrôler la victime, la personne violente utilise de multiples stratégies, comme les insultes, les menaces ou encore l’intimidation.

La violence conjugale comprend également les actes violents commis envers les proches, les biens ou même les animaux de compagnie de la victime. 

Elle peut aussi viser le nouveau conjoint ou la nouvelle conjointe de cette dernière. 

Famille sans histoire

Le couple, qui avait immigré du Brésil il y a une dizaine d’années, semblait avoir une vie paisible.

Ils avaient tous deux le même emploi depuis plusieurs années, respectivement comme développeur web et responsable comptable. Ils avaient acheté leur coquette maison en 2019.

Mme Vital, qui avait complété un diplôme d’études professionnelles en comptabilité en 2017 avait gardé contact avec des membres du personnel.

Jamais elle n’a prononcé que son conjoint pourrait être violent. 



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