samedi 3 juillet 2021

Lord Durham, décrit nous les Canadiens Français, de sauvages, d’illettrés au Bas Canada en 1839. Rien n’a été changé dans leur mentalité de racisme systémique, impérialiste, en 2021

Lord Durham, John George Lambton  nous  décrit nous  les Canadiens Français, de sauvages, d’illettrés au Bas Canada en 1839. Rien n’a été changé dans leur mentalité de racisme systémique, impérialiste, en 2021 c’est encore les racines des racismes systémiques des Anglo-Saxons envers les Francophones de peur d’être annexé aux États-Unis

Rapport Durham

Pour les illettrés Anglo Saxon le nom exacte de Lord Durham est John George Lambton

Je m'attendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple ; je trouvai deux nations en guerre au sein d'un même État

Je trouvai une lutte, non de principes, mais de races. Je m'en aperçus : il serait vain de vouloir améliorer les lois et les institutions avant d'avoir réussi à exterminer les Canadiens Français la haine mortelle qui maintenant divise les habitants du Bas-Canada en deux groupes hostiles: Français et Anglais.

Votre Majesté a une idée des haines de races que m'a forcé de reconnaître mon expérience personnelle au Bas-Canada.

L'heureuse absence chez nous de toute hostilité nationale rend difficile à comprendre l'intensité de la haine que suscite entre les mêmes habitants d'un village et les citoyens d'un même pays la différence de langage, de lois et de coutumes. 

On est porté à croire que le vrai motif de la querelle est autre chose, que la différence raciale a légèrement, par occasion, accentué les rivalités attribuées à une autre cause plus ordinaire, économique. 

Le spectacle d'une société aussi malheureusement divisée que l'est celle du Bas-Canada conduit par expérience à une opinion exactement contraire. 

La haine des nationalités tombe sur les sens mêmes, d'une manière irrésistible et palpable comme l'origine et l'essence de toute la querelle qui divise la société. 

Pour comprendre l'antagonisme des deux races au Canada, il ne suffit pas de nous représenter une société composée à part égale de Français et d'Anglais.

 Il faut savoir quelle sorte de Français et d'Anglais viennent en contact et dans quelle proportion, ils se rencontrent, nous devons être majoritaires pour nous imposer.

Génocide des Français et des Québécois au Canada

Les institutions de France durant la colonisation du Canada étaient peut-être plus que celles de n'importe quelle autre nation d'Europe propres à étouffer l'intelligence et la liberté du peuple. 

Ces institutions suivirent le colon canadien au-delà de l'Atlantique. Le même despotisme centralisateur, incompétent, mal organisé, stationnaire et répressif l'opprima.

L'autorité ecclésiastique à laquelle il s'était habitué établit ses institutions autour de lui, et le prêtre continue d'exercer sur lui son influence.

On ne prend aucune mesure en faveur de l'instruction parce que sa nécessité n'était pas appréciée ; le colon ne fit aucun effort pour réparer cette négligence du Gouvernement. Nous ne devons donc plus nous étonner, ce sont des êtres inférieurs..

Cela ne doit pas nous surprendre que, dans de telles circonstances, une race d'hommes habitués aux travaux incessants d'une agriculture primitive et grossière, habituellement enclins aux réjouissances de la société, unis en communautés rurales, maîtres des portions d'un sol tout entier disponible et suffisant pour pourvoir chaque famille de biens matériels bien au-delà de leurs anciens moyens, à tout le moins au-delà de leurs désirs. 

Les mêmes institutions, le même peuple ignare, apathique, sale et rétrograde. 

Ces gens tenaient aux anciens préjugés, aux anciennes coutumes, aux anciennes lois, non par un sentiment de leurs heureux effets, mais avec cette aveugle ténacité d'un peuple mal éduqué et stationnaire. 

Ils n'étaient pas non plus dépourvus des vertus d'une vie simple et industrieuse ni de celles que d'un commun accord les hommes attribuent à la nation dont ils sortent. 

Les tentations qui ailleurs conduisent aux délits contre la propriété et les passions qui provoquent la violence n'étaient pas connues parmi eux. 

Ils sont doux et accueillants, frugaux, ingénieux et honnêtes, très sociables, gais et hospitaliers ; ils se distinguent par une courtoisie et une politesse vraie qui pénètrent toutes les classes de leur société.

La conquête n'a pas changé grand-chose chez eux.

Les classes élevées et les citadins ont adopté quelques-unes des coutumes anglaises. 

La France les a laissés sans l'instruction et sans les organismes du gouvernement responsable d'ici ; cela eût permis d'assimiler leur race et leurs coutumes, très aisément et de la meilleure manière. Ils sont restés une société vieillie et retardataire dans un monde neuf et progressif. 

En tout et partout, ils sont demeurés Français, mais des Français qui ne ressemblent pas du tout à ceux de France. Ils ressemblent plutôt aux Français de l'Ancien Régime. (...)

Déjà les races étaient ennemies, quand une justice trop tardive a été arrachée de force ; même alors le Gouvernement eut une manière d'exercer le patronage envers les Canadiens, presque aussi offensante pour eux que l'exclusion qui avait précédé.

Industriels anglais aux habitudes régulières et dynamiques éliminent de toutes les branches les plus lucratives de l'industrie leurs concurrents inactifs et insouciants de race française ; mais par rapport au commerce et aux manufactures du pays (presque la totalité), on ne peut pas dire que les Anglais aient été un obstacle aux Français ; 

L'intrusion des Anglais ne s'est pas limitée au commerce. Par degrés, ils ont acquis de grandes étendues de terre ; ils ne se sont pas bornés à la région inculte et lointaine des Cantons de l'Est.

L'ascendant qu'un injuste favoritisme a donné aux Anglais dans le Gouvernement et dans les carrières de la magistrature, ils se le sont assuré par leur énergie supérieure, par leur adresse et par leurs capitaux dans toutes les sphères de l'industrie. 

Au Bas-Canada la classe ouvrière salariée, quoique comparativement considérable sur le continent d'Amérique, est, d'après nous, peu nombreuse. La concurrence entre les races de cette classe 



La majorité des ouvriers est d'origine française, mais elle est au service du capitalisme anglais. La classe la plus expérimentée d'artisans se compose en général d'Anglais. 

Mais au sein d'occupations plus matérielles les Canadiens français défendent bien leur terrain contre la rivalité anglaise. 

L'émigration récente des dernières années a introduit dans le pays une classe qui est entrée en concurrence plus directe avec les Français, quant à certaines de leurs occupations dans les villes, mais peu en ont souffert. 

Les préjugés nationaux exercent naturellement la plus forte influence sur ces illettrés de Français ; la disparité du langage est un obstacle plus difficilement surmonter ; les différences dans les usages et dans les manières sont moins bien tolérées. 

Les ouvriers que l'émigration a introduits au pays comptaient parmi eux nombre d'ignorants, d'agitateurs et de dépravés. Leur conduite révoltait les natifs de la même classe, plus disciplinés et plus courtois. 



Les ouvriers se rangèrent naturellement du côté des riches et des hommes instruits parmi leurs compatriotes. Une fois engagés dans le conflit, leurs passions étaient moins retenues par l'instruction et par la prudence. Maintenant l'hostilité nationale se déchaîne avec une fureur inouïe parmi ceux que l'intérêt réel semble devoir mettre le moins en conflit.

D'abord, le langage les tient à distance l'une de l'autre. Ce n'est nulle part une vertu du peuple anglais de tolérer des coutumes et des fois qui lui sont étrangères. 

Habituellement conscient de sa propre supériorité, il ne prend pas la peine de cacher à l’autre son mépris pour leurs usages. 

Les Anglais ont trouvé dans les Canadiens français une somme égale de fierté nationale ; fierté ombrageuse, mais inactive qui dispose ce peuple moins à ressentir une insulte qu'à se tenir éloigné de ceux qui voudraient le tenir dans l'abaissement.

 Les Anglais le leur rendirent par une morgue qui ressemblait bientôt à de la phobie. Les Français se plaignaient de l'arrogance et de l'injustice des Anglais ; les Anglais reprochent aux Français les défauts d'un peuple faible et vaincu, les accusent de bassesse et de perfidie.

La religion ne formait aucun lien de rapprochement ou d'union. C'est un caractère admirable de la société canadienne d'être tout à fait dépourvue de dissensions religieuses. 

À Montréal et à Québec, il y a des écoles anglaises et des écoles françaises. Les élèves s'accumulent à combattre nation contre nation, et les batailles de rue parmi les enfants présentent souvent une division, d'un côté les Anglais, de l'autre les Français.

La disparité du langage détermine des malentendus plus néfastes encore que ceux qu'elle occasionne dans les esprits ; de là résulte l'accroissement de l'animosité nationale qui peint les événements du jour sous des couleurs variables. 

Dans le Bas-Canada, où les journaux anglais et français sont des organes adversaires, où peu de personnes peuvent lire facilement les deux langues, ceux qui reçoivent de faux exposés sont rarement en état de les corriger. 



La fondation de la «Banque du Peuple» par des hommes d'affaires français est un événement qui peut être regardé comme un indice du réveil de la puissance économique de la population française ; aussi faut-il beaucoup regretter que le succès de cette entreprise nouvelle ait été uniformément répandu au moyen d'appels directs et mesquins aux préjugés de races. 

Les Français, inférieurs, quant à eux, se voient d'ordinaire les uns chez les autres ou dans des auberges où il rencontre peu d'Anglais.


Le plan par lequel on se proposerait d'assurer la tranquillité du gouvernement du Bas-Canada doit renfermer les moyens de terminer à l'Assemblée l'agitation des querelles nationales, en établissant pour toujours le caractère national de la province. 

Je n'entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada ; ce doit être celui de l'Empire britannique, celui de la majorité de la population de l'Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord. 


Mais avant de décider laquelle des deux races doit garder la suprématie, ce n'est que prudence de chercher laquelle des deux prédominera à la fin, car il n'est pas sage d'affermir aujourd'hui ce que demain, après une lutte dure, il faudra renverser. 

Les prétentions des Canadiens français, qui veulent posséder exclusivement le Bas-Canada, fermeraient aux Anglais, déjà plus nombreux du Haut-Canada et des Cantons de l'Est, l'accès par le grand canal naturel au commerce qu'eux seuls ont créé et qu'ils continuent. 

La maîtrise du golfe Saint-Laurent regarde non seulement ceux qui se sont établis le long de l'étroite ligne qui le borde, mais encore tous ceux qui habitent et qui habitent plus tard dans l'immense bassin du fleuve. 


Gouvernement britannique entend maintenir son autorité sur les Canadas, il doit se reposer sur la population anglaise ; que s'il délaisse ses possessions coloniales, ils deviendront une partie de la grande Union qui dispersera bientôt ses essaims de colons qui par la force du nombre et de l'industrie domineront bientôt toute autre race. 

Les Canadiens français, d'autre part, ne sont que le résidu d'une colonisation ancienne

Ils sont destinés à rester toujours isolés au milieu d'un monde anglo-saxon. Quoi qu'il arrive, quel que soit leur futur gouvernement, britannique ou américain, ils ne peuvent espérer aucunement dans la survie de leur nationalité. 

Il s'agit simplement de décider si le petit nombre de Français d'aujourd'hui seront anglicisés sous un Gouvernement qui peut les protéger ; ou bien si l'on remettra à plus tard le procédé, jusqu'à ce qu'un plus grand nombre d'entre eux, par suite de la violence de leurs rivaux, aient à subir l'anéantissement d'une nationalité que sa survivance prolongée n'aurait que renforcée et aigrie.


Et cette nationalité canadienne-française, devrions-nous la perpétuer pour le seul avantage de ce peuple, même si nous le pouvions ? 

Dans l'un et l'autre cas, il semblerait que les Canadiens français sont destinés, en quelque sorte, à occuper une position inférieure et à dépendre des Anglais pour se procurer un emploi. La jalousie et la rancune ne pourraient que décupler leur pauvreté et leur dépendance ; elles séparent la classe ouvrière des riches employeurs. [...]

En vérité, je serais étonné si, dans les circonstances, les plus réfléchis des Canadiens français entretenaient à présent l'espoir de conserver leur nationalité. 

Quelques efforts qu'ils font, il est évident que l'assimilation aux usages anglais a déjà commencé. La langue anglaise gagne du terrain comme la langue des riches et de ceux qui distribuent les emplois aux travailleurs. 

Le Bas-Canada, maintenant et toujours, doit être gouverné par la population anglaise.

 Ainsi la politique que les exigences de l'heure nous obligent à appliquer est d'accord avec celle que suggère une perspective du progrès éventuel et durable de la province. (...)

Si l'on estime exactement la population du Haut-Canada à 400 000 âmes, les Anglais du Bas-Canada à 150 000 et les Français à 450 000, l'union des deux provinces ne donnerait pas seulement une majorité nettement anglaise, mais une majorité accrue annuellement par une immigration anglaise 

Et je ne doute guère que les Français, une fois placés en minorité par suite du cours naturel des événements, abandonnent leurs vaines espérances de nationalité. 

Je ne veux pas dire qu'ils perdraient sur-le-champ leur animosité ou qu'ils renonceraient subitement à l'espoir d'atteindre leurs fins par la violence. 

Mais je répète qu'il faudrait entreprendre immédiatement de changer le caractère de la province du Bas Canada , et poursuivre cette fin avec vigueur, mais non sans ménagement.

Je réaffirme aussi que le premier objectif de tout plan qui sera adopté pour le gouvernement futur du Bas-Canada doit être d'en faire une province anglaise et les assimiler à la Couronne Britannique  le plus tôt possible avec une immigration plus importante de la Grande-Bretagne et devons interdire tout rapprochement du Bas Canada avec la France

Le Canada est un pays Anglophones et les Francophones seront toujours des parias et des serviteurs à la race Anglo-Saxonne d’Amérique.

Nous devons les assimiler ou bien les faire disparaître avant une invasion du Canada par les États-Unis. 


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